Freelance & Indépendants : quelles solutions pour de l’optimisation fiscale ?
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Déjà plus de 230 entrepreneurs accompagnés
Découvrez 5 stratégies fiscales déjà appliquées avec succès.
Dans ces cas concrets, vous verrez :
- Plus de 10 optimisations concrètes et actionnables
- Comment structurer votre activité pour payer moins
- Les stratégies fiscales qui génèrent le plus d’économies
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Cet article s'adresse aux freelances et indépendants cherchant à alléger la charge fiscale sur leur chiffre d'affaires. Au fil des trois dernières années, j'ai guidé plus de 120 dirigeants et entrepreneurs, y compris des freelances, dans l'élaboration de leurs stratégies d'optimisations fiscales et financières. En moyenne, ces professionnels ont vu leur patrimoine augmenter de 400 000 € sur 20 ans grâce à mes conseils.
Vous êtes freelance ou indépendant et vous vous interrogez sur la manière d'optimiser votre fiscalité, votre imposition et la gestion de vos impôts? Voici les étapes essentielles à suivre:
1. Choisir le régime juridique et fiscal le plus adapté pour votre imposition
2. Diminuer la pression fiscale grâce à l’optimisation des taux et déductions sur vos investissements pour bâtir un patrimoine solide
3. Envisager la création d'une holding pour une meilleure gestion et optimisation des bénéfices au moment opportun
Dans ce guide, je vous partage l'essentiel de ce que vous devez savoir pour affiner votre stratégie financière, gérer vos revenus et votre comptabilité en tant qu'indépendant. Si vous souhaitez en parler de vive voix : réservez votre consultation offerte.
Plongeons sans plus tarder dans les détails pour explorer ensemble les meilleures options pour optimiser votre situation fiscale, votre imposition et votre gestion financière.
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Le choix du statut est clé car l’imposition et les taux associés qui en découlent varient énormément : de 25 à 70% (!)
La micro entreprise est souvent présentée comme le meilleur régime pour une activité professionnelle de freelances car c’est un statut favorable en matière d'imposition,de gestion et de protection sociale :
Si votre chiffre d’affaires est inférieur au plafond (77 700€ pour les prestations de service en 2024), il est peu probable qu’un autre statut, avec des taux d'imposition plus élevés ou des prélèvements sociaux plus lourds, soit plus avantageux pour vous que celui de micro entrepreneurs.
La fiscalité et les taux d’imposition qui s’appliquent (pour les freelances) sont les suivants :
Ainsi, la micro entreprise vous permet de conserver, net d’impôts et après déductions fiscales, entre 67%* et 87,2% (!) de votre chiffre d’affaires.
*Calcul réalisé sur un chiffre d’affaires de 77 700€, avec prise en compte des cotisations sociales, pour une personne célibataire, sans enfant à charge, non éligible à l’ACRE ni au prélèvement au libératoire.
Attention cependant : la micro entreprise, avec sa gestion simplifiée mais des taux d'imposition limités, peut devenir un frein à la croissance de votre activité.
Tout d’abord, la micro entreprise ne vous permet pas de déduire vos charges, ce qui limite vos déductions fiscales.
Certes, vous êtes éligible à un abattement de 30% sur le Chiffre d’Affaires lors du calcul de votre impôt sur le revenu, ce qui réduit le montant imposable.
Mais cela signifie que vous devez réduire vos charges au maximum pour optimiser l’efficacité de cette solution : toutes vos charges deviennent un manque à gagner en termes de déductions fiscales.
Il est donc complexe d’envisager de déduire vos charges ou de :
Si vous dépassez le plafond de 77 700€ (2023) 2 années de suite, vous perdez l’éligibilité au statut de la micro entreprise.
En résumé : la micro entreprise est un statut particulièrement intéressant pour démarrer…
Mais elle n’est pas une bonne solution pour développer une activité ambitieuse dont le chiffre d’affaires annuel finira par dépasser le plafond… En plus de vous imposer de réduire vos investissements professionnels au minimum syndical.
C’est pourquoi, si c’est votre cas, vous devez envisager l’EURL ou la SASU.
Dernier point : si vous êtes éligible aux Allocations de Retour à l’Emploi (chômage), la micro entreprise ne vous permettra de les percevoir que si votre chiffre d’affaires mensuel est inférieur à vos droits.
Exemple : vous faites 1000€ de CA sur un mois, mais êtes éligible à 1500€ par mois d’ARE. Vous percevez alors 500€ d’ARE. Si vous dépassez 1500€ de CA, vous percevrez 0€ d’ARE.
Exception : vous pouvez demander de percevoir l’ARCE, et toucher jusqu’à 45% d’ARE en 2 versements (22.5% chacun), le premier à la création de votre micro entreprise, et le second 6 mois plus tard.
Premier avantage en comparaison de la micro entreprise : la SASU vous permet de déduire vos charges et dépenses professionnelles de votre chiffre d’affaires.
Vous êtes donc libre de recourir à des prestataires externes pour effectuer certaines de vos tâches, et d’effectuer certaines dépenses (déjeuners professionnels, voiture de fonction) via votre entreprise.
Attention aux abus de biens sociaux et au redressement fiscal : vous devez pouvoir justifier que chaque dépense est réalisée dans l’intérêt de l’entreprise.
En SASU, vous pouvez opter pour une rémunération sous forme de dividendes à la flat taxe (prélèvement forfaitaire unique).
Cela signifie qu’après impôts sur les sociétés (15 à 25%), vous ne paierez “que” 30% d’impôts sur les dividendes que vous percevrez.
Néanmoins, j’ai tendance à tempérer cet avantage : 25% d’IS, puis 30% de flat tax, cela correspond à 48,5% de prélèvements… Sans même cotiser pour votre retraite !
Cela n’est pas nécessairement avantageux : il faut toujours se poser la question des dividendes ou du salaire en SASU.
Contrairement aux 2 autres statuts (micro entreprise et EURL), la SASU vous permet enfin de percevoir vos allocations de retour emploi tant que vous ne vous versez pas de salaire.
Une fois vos droits épuisés, vous pourrez vous rémunérer sous forme de dividendes.
C’est une solution fréquemment employée par les freelances… Mais elle est également contestable d’un point de vue fiscal.
Prudence donc si vous optez pour cette option : mieux vaut consulter un spécialiste en amont pour éviter tout risque de redressement.
Comme je le disais, les dividendes sont fortement taxés si l’on prend en compte l’impôt sur les sociétés payé en amont.
Mais ils ont également pour contrainte de devoir être versé une seule fois par an.
En fonction de votre situation, vous aurez donc peut-être besoin d’un revenu plus récurrent : un salaire.
C’est ici que le bât blesse en SASU : il vous reviendra de payer des cotisations similaires à celle d’un salarié, puis l’impôt sur le revenu.
Pour 100€ de salaire payé par l’entreprise au dirigeant, ce dernier ne recevra le plus souvent qu’entre 48 et 35€ net d’impôts.
La SASU peut permettre à un dirigeant de PME soumis à de nombreux déplacements de financer son véhicule de fonction, ses repas, et certains déplacements en train ou avion (attention malgré tout…)
Mais pour un consultant freelance, ce type de dépense est parfois plus complexe à justifier… Notamment si vous effectuez 95% de votre chiffre d’affaires en travaillant de chez vous ou depuis un espace de coworking.
Attention donc à ne pas surestimer le type de dépenses que vous pourrez mettre à la charge de votre entreprise.
Comme la SASU, l’EURL vous permet de déduire vos charges et dépenses professionnelles de votre chiffre d’affaires.
Encore une fois, attention à ne pas surestimer ce qu’il est possible de faire en tant que freelance.
L’EURL permet de se rémunérer sous forme de salaire, avec une pression fiscale inférieure à celle de la SASU.
Pour 100€ de salaire payé par l’entreprise au dirigeant, ce dernier recevra le plus souvent entre 48 et 58€ net d’impôts (à comparer avec la fourchette de 35 à 48€ pour la SASU, et 65€ à 70€ en micro entreprise).
À cette fiscalité sur les salaires légèrement plus avantageuse, il faut également ajouter différents dispositifs qui peuvent permettre d’alléger la pression : l’épargne salariale du dirigeant, la participation volontaire, le Plan Epargne Retraite (PER)…
La limite principale de l’EURL en freelance : les dividendes sont soumis aux cotisations sociales. Cela signifie que vous ne pourrez pas bénéficier de la flat taxe si vous décidez de vous rémunérer en dividendes.
C’est donc un arbitrage complexe pour choisir le meilleur statut pour optimiser sa fiscalité en freelance.
Systématiquement, je recommande de procéder à une modélisation précise.
Comparez différents scénarios. Étudiez les possibilités d’optimisation…
Si vous envisagez un changement de statut, réservez votre consultation offerte avec moi ! Nous étudierons vos options ensemble.
Mais rien ne sert d’optimiser la fiscalité sur votre rémunération si vous ne prenez pas en compte votre stratégie d’investissement.
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En tant que freelance ou indépendant, vous générez un chiffre d’affaires brut normalement supérieur à un revenu de salarié.
Mais vous cotisez peu pour votre retraite.
Il vous revient donc de définir vos objectifs, et la stratégie d’investissement associée.
Pour cela, je recommande de procéder à la définition de votre budget :
Exemple : si vous générez 7 500€ nets d’impôts par mois, mais ne dépensez que 2 500€, il vous reste 5 000€ à investir.
Il vous reste alors à définir une stratégie d’investissement qui vous permettra de prendre une retraite anticipée… Ou de générer un complément de revenu !
Vous devrez allouer entre : immobilier, bourses, et actifs risqués à haut rendement potentiel (start-up, crypto…)
Une fois que vous avez mis au clair les grandes lignes de votre stratégie, il vous reste à l’optimiser.
Pour cela, il faut choisir les véhicules d’investissement qui seront les plus adaptés pour (i) maximiser votre rendement, et (ii) réduire votre imposition.
Ces véhicules incluent généralement :
Lorsque l’on a une capacité d’investissement significative (>2000€), il est crucial de déployer une stratégie qui permet de préparer sa retraite (que je vous souhaite, anticipée).
Si vous souhaitez en discuter avec moi pour creuser vos options, réservez votre consultation offerte !
Comme je commençais à l’aborder, la création d’une holding peut devenir intéressante lorsque vous déployez une stratégie patrimoniale avec des moyens importants.
La holding est une société qui détient d’autres sociétés.
Lorsque l’on est freelance ou indépendant, il peut être avantageux à un certain moment de créer une société holding qui va :
Le principal avantage de ce montage : les dividendes remontés depuis la société d’activité vers la holding sont exonérés fiscalement à hauteur de 95%.
Cela permet donc de se soustraire à l’imposition de 30% sur les dividendes en SASU (ou davantage en EURL), tout en conservant l’opportunité de se rémunérer sous forme de salaire via sa société d’activité.
Pour 100€ de dividendes remontés, la Holding pourra réinvestir près de 99€… Là où le particulier assujetti à la flat taxe ne pourrait réinvestir que 70€.
Pour réinvestir ces dividendes, la Holding pourra détenir des parts de SCI (montage Holding SCI), investir dans d’autres sociétés (start-up ou autres), ou dans des actifs financiers.
Attention cependant : ce montage ne doit pas avoir comme unique intérêt de réduire la pression fiscale… Ou vous risqueriez un sévère redressement judiciaire.
Pour éviter tout risque, consultez un conseiller fiscal.
Ce montage est nécessairement plus coûteux et complexe à maintenir qu’une simple société d’activité : vous devez prévoir des frais comptables et administratifs pour chacune de vos sociétés (1500 à 3000€ par an).
Aussi, l’investissement immobilier via SCI ou Holding n’est pas toujours la panacée… Vous pouvez bénéficier de nombreux dispositifs fiscaux intéressants en tant que personne morale (LMNP, Assurance vie).
Avant de se lancer dans un montage, certes avantageux, mais qui présente une certaine lourdeur et engagement administratif, je vous encourage fortement à échanger avec un professionnel.
Au cours des 3 dernières années, j’ai ainsi accompagné plus de 120 entrepreneurs et freelances dans la mise en place de leurs stratégies fiscales et financières. En moyenne, mes clients ont gagné 400k€ sur 20 ans grâce à mes services.
Pour faire le point sur vos options, réservez votre consultation offerte avec moi ! C’est une étape nécessaire pour vous assurer de ne pas laisser de l’argent sur la table.
Pour aller plus loin, consultez mon guide complet sur la holding, ou les articles suivants :
Les principaux critères incluent le chiffre d'affaires, la possibilité de déduire les charges, la fiscalité applicable et l'éligibilité aux allocations. Le statut doit correspondre aux objectifs de croissance et d'investissement.
Les stratégies d'investissement varient selon le budget. Les options incluent l'assurance-vie, le PEA pour la bourse, ou l'immobilier en LMNP ou SCPI.
La holding permet d'exonérer 95 % des dividendes provenant d'une société détenue. Elle est cependant coûteuse et plus complexe à gérer.
En choisissant des véhicules d'investissement appropriés et en établissant un plan financier solide pour répartir ses revenus. Les dispositifs comme le PER, l'épargne salariale, et la participation peuvent également alléger la charge fiscale.
La société NOUN PARTNERS n’offre pas de conseils juridiques en matière d’optimisation fiscale et invite les personnes qui souhaitent obtenir de telles prestations à se rapprocher d’un avocat spécialisé.
Profitez d’une consultation offerte de 15 minutes pour découvrir une stratégie sur-mesure qui maximise vos revenus tout en protégeant votre patrimoine.
prendre rendez-vousLa taxe PUMa est une pierre angulaire de la sécurité sociale en France, offrant une couverture maladie universelle, quel que soit votre revenu ou statut. Cette taxe, clé de la réforme de la protection sociale, vise une équité dans la protection maladie de tous les résidents français.
Être au fait de la taxe PUMa en 2024 est primordial pour manœuvrer à travers le système français. Elle touche une variété de revenus, y compris d'activité, du patrimoine, les dividendes et revenus fonciers, calculée pour assurer une contribution adaptée et équilibrée de tous.
Cet article est votre guide sur tout ce qu'il faut savoir à propos de la taxe PUMa 2024 : son calcul, son paiement, et son impact que vous soyez salarié, indépendant ou résident en France. Comprenez vos droits et devoirs pour une meilleure gestion de votre couverture maladie.
La taxe PUMa, apport substantiel au système de protection sociale français, est instituée non comme un prélèvement fiscal classique, mais plutôt comme une cotisation spécifique gérée par l'URSSAF. Son rôle est d'englober les personnes dépourvues de couverture maladie standard, liée à une activité professionnelle ou aux prestations sociales, dans le giron du financement de la Sécurité sociale. Pertinente pour ceux et celles établis de manière stable et légale en France sans autre garantie de couverture maladie, elle représente une composante essentielle du système de solidarité nationale.
En 2024, si les fondations de la taxe PUMa demeurent intactes, des ajustements notables affectent les modalités de contribution. Spécialement, les revenus du capital entrent dans le champ de la taxe PUMa dès qu'ils franchissent le seuil des 50% du plafond annuel de la Sécurité sociale, fixé à 23 184 € pour cette année.
La taxe est due sur ces revenus dans la limite de 8 fois le PASS, soit un plafond de 370 944 € en 2024. Les critères pour la taxation sous la PUMa restent stables : les revenus professionnels doivent se situer sous les 20% du PASS (9 273,60 €), les contribuables ne doivent pas toucher de revenus substitutifs (tels pensions ou allocations de chômage) et le total des revenus doit surpasser les 50% du PASS (23 184 €).
Il est essentiel de souligner que le taux de la taxe PUMa est maintenu à 6,5%, et diminue progressivement jusqu'à annulation à 329 088 €. Cette échelonnement garantit une participation graduelle et équitable à l'effort de solidarité nationale.
La taxe PUMa, basée sur des critères spécifiques, concerne principalement les revenus du capital et les revenus d'activité professionnelle.
Pour être redevable de cette taxe, il est nécessaire de répondre à trois critères : posséder des revenus d'activité professionnelle inférieurs à 20% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS), ce qui équivaut à 9,273.60 € net imposable pour 2024 ; ne pas bénéficier de revenus substitutifs tels que des pensions de retraite ou des allocations chômage ; et avoir des revenus du patrimoine et du capital dépassant 50% du PASS, soit 23,184 € en 2024.
La taxe PUMa est calculée sur la partie des revenus du capital excédant 50% du PASS. Ces revenus incluent les dividendes, les revenus fonciers, les plus-values financières, et d'autres profits non professionnels. Le montant de la taxe est limité à 8 PASS, représentant 370,944 € de revenus du capital pour 2024.
Le taux appliqué à la taxe PUMa est de 6,5%, mais ce dernier est réduit en fonction des revenus d'activité professionnelle.
La formule de calcul, en prenant en compte cette dégressivité, est la suivante : Montant de la cotisation PUMa = 6,5% × (A - 0,5 × PASS) × [1 - (R / (0,2 × PASS))], A correspondant aux revenus du capital et R aux revenus d'activité professionnelle.
Illustrons maintenant avec l'exemple de M. Poisson.
En 2024, M. Poisson a des revenus de 120,000 € provenant de dividendes et de 2,500 € de revenus d'activité professionnelle. Ses revenus d'activité professionnelle étant en dessous de 20% du PASS et ne disposant pas de revenus de substitution, il est assujetti à la taxe PUMa.
La cotisation est calculée sur 96,816 € de revenus du capital, après soustraction du seuil de 23,184 €. En appliquant la formule, cela donne un montant de cotisation PUMa de 4,593 €, démontrant l'ajustement fiscal en fonction des revenus.
Considérons également un président de SASU touchant 50,000 € de dividendes et 2,500 € de revenus d'activité professionnelle.
Dans ce cas, la taxe PUMa serait établie à partir des 50,000 € de dividendes, avec une rétraction du seuil de 23,184 €, et l'application de la formule de dégressivité. Le montant serait de 1,273 €, montrant la variation de la taxe selon les différents revenus.
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Aborder le paiement de la taxe PUMa est une étape incontournable pour les contribuables concernés. Cette obligation, inscrite dans le calendrier fiscal, se traduit par la déclaration de la taxe lors de la déclaration des revenus annuels, le paiement intervenant généralement en toute fin d'année fiscale.
En pratique, un courrier émanant de l'URSSAF vous parviendra, habituellement en novembre, pour vous notifier du montant à régler pour l'année précédente. Pour acquitter cette taxe, plusieurs méthodes sont à votre disposition, offrant une certaine souplesse.
L'espace en ligne de l'URSSAF constitue une voie privilégiée pour régler électroniquement votre taxe PUMa. Néanmoins, le paiement par chèque ou par virement demeure une alternative envisageable.
Les aléas de la vie peuvent parfois entraver votre capacité de paiement dans les temps. Heureusement, des solutions existent pour vous accompagner. Pour les échéances imminentes, une demande d'étalement en trois fois sans majorations est envisageable, à condition que la première part soit réglée avant la date butoir. Les deux versements suivants seront alors débités automatiquement, à intervalle de 90 jours.
Pour des situations plus contraintes ou en cas de dépassement de la date de paiement, un échelonnement sur 12 mois peut être accordé. Cette démarche s'effectue directement via votre espace personnel sur le site de l'URSSAF, avec une formalisation des modalités de paiement souhaitées. Une fois cette procédure accomplie, une notification ainsi qu'une autorisation de prélèvement vous seront adressées, et les majorations de retard seront ajustées après règlement intégral de la cotisation.
Il est primordial de marquer dans son agenda les échéances clés associées au paiement de la taxe PUMa.
La déclaration de vos revenus d'activité et de capital doit se faire lors de la campagne annuelle de déclaration des revenus, donnant lieu à l'envoi des appels de cotisation par l'URSSAF en novembre pour l'année fiscale écoulée. Prendre exemple sur l'année 2023, la taxe PUMa sera donc réclamée en novembre 2024.
Un paiement ponctuel est le meilleur moyen d'éviter toute majoration ou pénalité, assurant ainsi le maintien d'une situation fiscale saine et évitant d'éventuels désagréments.
En résumé, la taxe PUMa incarne un pilier vital pour le financement de la protection universelle maladie en France, faisant d'elle une contribution indispensable.
Pour être assujetti à cette taxe, un triptyque de conditions doit être satisfait : posséder des revenus d’activité professionnelle inférieurs à 20% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS), ne percevoir aucun revenu substitutif, et avoir des revenus du capital excédant 50% du PASS. La taxe est appréciée sur la portion des revenus du capital au-delà de ce seuil, avec un taux de 6,5%, lequel diminue au prorata des revenus d’activité professionnelle, et est limitée à 8 PASS.
Appréhender ces paramètres est primordial pour une gestion fiscale optimisée. Dans le cas où vous seriez concerné, un courrier de l’URSSAF vous parviendra en novembre pour procéder au règlement de la taxe concernant l’année antérieure. Il est impératif de respecter les délais de paiement et d'envisager les possibilités d'aménagement de paiement en présence de difficultés financières.
Pour préserver une conformité fiscale et contribuer justement au système de protection sociale, il est conseillé de déclarer vos revenus avec exactitude et de s'acquitter de la taxe PUMa dans les temps impartis. Prenez les devants pour vérifier vos obligations et organiser vos paiements, afin d'éviter des désagréments ultérieurs.
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La taxe PUMa vise les résidents français qui doivent répondre simultanément à trois critères spécifiques :
La taxe PUMa, ou Cotisation Subsidiaire Maladie, repose sur un calcul précis : elle s'applique sur le montant des revenus du capital qui surpasse 50% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS), soit un seuil fixé à 23,184 € en 2024. Le taux applicable est de 6.5%, bien que ce dernier se réduise proportionnellement à l'accroissement des revenus d'activité professionnelle.
La méthode de calcul s'énonce comme suit : 6.5% × (A - 0.5 × PASS) × [1 - (R / (0.2 × PASS))], A représentant le revenu du capital et R les revenus d’activité professionnelle. Il est important de noter que la cotisation ne peut excéder 8 fois le PASS, équivalent à 370,944 €.
L'adhésion à la PUMa est impérative pour toute personne exerçant un travail ou résidant de façon stable et continue sur le territoire français, et ce, depuis un minimum de trois mois. Toute réticence à s'affilier ou à entreprendre les démarches nécessaires à cette affiliation est susceptible d'entraîner des sanctions légales.
Le règlement de la taxe PUMa s'impose en novembre de l'année suivant celle au cours de laquelle les revenus ont été déclarés. Pour illustrer, la taxe relative aux revenus de 2023 sera requise par l’URSSAF en novembre 2024, suite à la déclaration de revenus effectuée annuellement.
Optimiser la fiscalité de votre SASU ou SAS sans risquer un redressement fiscal est tout à fait possible. Si vous dirigez une entreprise générant plus de 100 000 € de bénéfices annuels et n'avez pas encore exploré les avenues d'optimisation fiscale, vous pourriez potentiellement perdre entre 10 000 € et 30 000 € chaque année en ne profitant pas de certaines opportunités.
Au cours des trois dernières années, j'ai guidé plus de 120 entrepreneurs à travers les méandres de la fiscalité des SAS, SASU, et SARL, les aidant à sécuriser des économies substantielles. Dans ce guide, je vous présente une synthèse des stratégies que nous avons utilisées.
Si vous préférez en discuter de vive voix, n'hésitez pas à réservez une consultation offerte avec moi.
Plongeons maintenant dans les détails, en commençant par les montages fiscaux à éviter pour sécuriser votre situation et éviter tout risque de redressement.
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Pour commencer, il me semble essentiel de revenir sur l’ensemble des montages (que vous avez peut-être envisagés) qui représentent un risque juridique de redressement fiscal.
Je les classe en 2 catégories :
Si vous avez mis en place l’un de ces systèmes, je vous invite à reconsidérer les risques juridiques, a priori élevés. N’hésitez pas à entrer en contact avec moi si vous souhaitez obtenir des précisions.
Rentrons dans des dispositifs légaux et “propres” (à condition qu’ils soient bien exécutés).
Dans le cas d’une SAS à l’IR, les bénéfices de la société seront imposés à l’impôt sur le revenu, soit :
Dans le cas d’une SAS à l’IS, les taux seront de :
Pour aller plus en détail, vous pouvez consultez mon guide faire son choix entre SAS à l’IR et à l’IS. À vous d’arbitrer pour faire le bon choix entre ces deux statuts, si votre SASU est éligible à l’IR.
La deuxième solution pour optimiser votre fiscalité en SASU est d’identifier le meilleur couple de rémunération entre dividendes et salaires.
Il est facile de simuler une rémunération 100% salaire ou dividendes, mais beaucoup plus complexe de faire une recommandation générale lorsqu’il s’agit du mix de rémunération idéal.
En effet, il est nécessaire de prendre en compte :
Je partageais quelques scenarios analysés dans cet article : choisir entre SARL ou SAS pour optimiser sa rémunération. Voici également un autre article dédié uniquement à l'optimisation de la rémunération du président de SASU.
Vous pouvez soit modéliser vous-mêmes les différents régimes et rémunérations, soit réserver une consultation avec moi pour étudier vos options.
Si les bénéfices annuels de votre SASU ou SAS deviennent supérieurs à 100k€ annuels, il devient essentiel d’étudier la création d’une holding personnelle. Celle-ci vous permettra de remonter des dividendes depuis votre SAS (société d’activité) vers votre Holding, afin de réinvestir vos bénéfices sans être contraints par la fiscalité des particuliers. À titre personnel, cela vous permet également de mieux anticiper la fiscalité sur la revente potentielle de votre société, ainsi que votre succession.
Attention cependant : ce type de montage est surveillé de près par l’administration fiscale et nécessite d’être justifié par des raisons autres que la pure optimisation fiscale. C’est pourquoi il est nécessaire d’être conseillé par un expert en fiscalité si vous souhaitez éviter les risques de redressement fiscal.
Dans le contexte inflationniste actuel (inflation supérieure à 5%), conserver trop de cash sur les placements accessibles aux particuliers reviendrait à perdre de l’argent chaque année. J'en parle plus en profondeur dans mon article sur l’optimisation de la trésorerie d’entreprise.
Utilisez votre société pour placer votre trésorerie sur des placements à faible risque, avec des rendements supérieurs à l’inflation. Attention cependant aux arnaques si vous n’êtes pas expert sur le sujet : diversifiez, et passez par des banquiers ou conseillers indépendants reconnus.
Vous aurez le loisir de vous rémunérer sous forme de salaire ou dividendes plus tard.
Enfin, quelques solutions de défiscalisation pour SAS et SASU méritent d’être présentées. Ici encore, précisons qu’il est nécessaire de pouvoir justifier légalement du bien-fondé de l’utilisation de ces dispositifs.
Pour optimiser la fiscalité des dividendes, il est crucial de choisir entre l'imposition sur les revenus (IR) et l'imposition sur les sociétés (IS), d'optimiser la rémunération, de créer une holding personnelle, de gérer efficacement la trésorerie, et d'étudier les possibilités de défiscalisation.
Les montages fiscaux risqués incluent ceux avec des sociétés offshore et des structures fictives françaises, qui peuvent entraîner des redressements fiscaux. Il est recommandé d'éviter ces pratiques et de privilégier des solutions légales.
Choisir entre IR et IS impacte directement le taux d'imposition des bénéfices, avec des implications significatives sur la fiscalité de l'entreprise
Découvrez également nos articles sur la comptabilité en SASU et la fiscalité en SASU.
En tant qu'infirmier(e) libéral(e), vous êtes confronté(e) à une situation complexe où la pression fiscale est élevée et où les choix en matière de régimes et d'options juridiques sont nombreux. Dans cet univers fiscal dense, la clé réside dans une optimisation intelligente de votre structure professionnelle. C'est pourquoi je vous propose ce guide complet sur l'optimisation fiscale spécialement conçu pour les infirmiers libéraux et la création de leur entreprise.
Selon les spécialistes, entre 20% et 40% des revenus peuvent être perdus chaque année en raison d'une absence d'optimisation de la structure professionnelle. Avec mon expertise acquise au cours des trois dernières années, j'ai accompagné plus de 120 professionnels libéraux dans l'élaboration de leur stratégie de rémunération et de gestion de capital. En moyenne, ces stratégies ont permis d'augmenter les revenus annuels de +32 000€ (+35%), notamment grâce à une meilleure gestion des charges sociales, et dans certains cas, jusqu'à +78 000€ par an (+68%) grâce aux dividendes optimisés.
Si vous souhaitez évaluer vos opportunités en matière de structure professionnelle et prendre des décisions financières éclairées, je vous invite à réserver votre consultation offerte avec moi dès maintenant.
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La première question à poser est celle du statut professionnel : devez-vous opter pour le régime BNC ou la structure SELARL pour votre entreprise libérale ?
En BNC, le régime fiscal impose que la totalité du revenu net de l'activité professionnelle est soumise aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu. Il n’y a donc pas de « pare-feu fiscal » : ce qui rentre dans votre structure est taxable en totalité.
Autre inconvénient en BNC : votre responsabilité professionnelle est illimitée. La moindre défaillance de l’entreprise entraîne donc votre responsabilité sur le passif (dettes de l’entreprise). Cette absence de séparation du patrimoine personnel et professionnel est un inconvénient que l’on ne rencontre pas en SELARL, sauf en cas de faute de gestion avérée.
En SELARL et en optant pour l’impôt sur les sociétés, seule la rémunération (qui est une charge déductible de l’impôt sur les sociétés) est fiscalisée à l’impôt sur le revenu et aux charges sociales. Ainsi, les bénéfices capitalisés dans votre entreprise y échappent, offrant une meilleure gestion de votre capital et des avantages fiscaux pour votre structure juridique.
Autrement dit, cette trésorerie pourra servir à investir dans votre entreprise, distribuer une rémunération complémentaire (salaire, dividendes…), ou même à développer un patrimoine professionnel en acquérant des murs professionnels ou privé via une holding telle que la SPFPL. Cela vous permet également de gérer vos parts de société de manière optimale.
Procédons ensemble à une simulation de l'optimisation fiscale pour un infirmier libéral de 53 ans en fonction de sa structure professionnelle.
Situation :
Résultat : À iso-budget de rémunération (300 000€), la structure SELARL offre un gain annuel de trésorerie de 45 057€, grâce une meilleure gestion des charges sociales et des dividendes optimisés (voir tableau ci-dessous).
En BNC, ce praticien peut se rémunérer à hauteur de 152 892€ par an après impôts. Cependant, cette somme est bien supérieure à ses besoins immédiats, et le régime BNC empêche l'optimisation de la gestion de la trésorerie professionnelle, limitant ainsi les possibilités de croissance de l'entreprise.
En SELARL, il continue de se rémunérer selon ses besoins avec un salaire brut de 150 000€. Cependant, il choisit de conserver les 150 000€ additionnels en trésorerie au sein de la structure de l'entreprise pour éviter une fiscalisation excessive et les réinvestir dans le capital de la société. Cela lui permet de considérablement alléger sa fiscalité grâce à une meilleure gestion de la trésorerie et de préparer sa retraite en diversifiant ses sources de revenus.
Le passage de BNC à SELARL est également une aubaine pour les infirmiers libéraux, offrant une structure juridique plus robuste et une responsabilité limitée, essentielle pour l’optimisation professionnelle et la croissance de votre entreprise.
Vous pouvez vendre votre cabinet libéral à la SELARL, structurant ainsi votre entreprise de manière efficace. Cette vente comprend la patientèle ou clientèle ainsi que le matériel, assurant une transition fluide de votre activité professionnelle.
L’intérêt pour vous : votre société acquiert cette patientèle “à crédit”, améliorant ainsi le capital de votre entreprise. Cela permet ensuite de récupérer le montant de cette vente au fil des versements, contrôlant vos flux de trésorerie et optimisant ainsi la structure financière de votre société.
Concrètement dans l'exercice professionnel :
Cette solution est intéressante si :
À noter : les droits d’enregistrement dus par l’acheteur (la SELARL) peuvent atteindre 3 % et 5 % si la valeur de votre cabinet cédé excède 200 000 €.
Il existe également une seconde option.
Au lieu de “vendre” votre cabinet à votre société, vous pouvez également décider de réaliser un apport en capital.
Dans cette option, le capital de la SELARL sera donc composé “d’apport en nature” (la valeur du cabinet), au lieu de “compte courant”. Cette valeur est déterminée sous le contrôle d’un commissaire aux apports (que vous pouvez choisir).
Par ailleurs, la transformation d’une entreprise individuelle en société entraîne la taxation immédiate des plus-values constatées à l’occasion de la réalisation de l’apport et cette imposition est de nature à faire obstacle à la réalisation de l’opération.
Sur le plan des droits d’enregistrement, l’apport effectué lors de la formation d’une société peut être exonéré si l’apporteur prend l’engagement de conserver les titres pendant trois ans.
Cette option est choisie car elle entraîne un report d’imposition (dans le cas précédent, l’impôt sur la plus-value est dû à la date de la vente).
J’ai une préférence pour l’option de la vente (nous connaissons le montant de l’impôt que nous payons aujourd’hui, mais pas celui que nous paierons demain…).
Malgré tout, il est primordial pour chacune des solutions de :
En 2022, l’administration fiscale a étendu cette dérogation aux fonds libéraux acquis entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025.
C'est une formidable nouvelle qui rend le schéma d'exercice en libéral via une société d'exercice libéral (SEL) encore plus performant !
En effet, cela vous permet d’amortir l’acquisition du fonds libéral via votre SEL, afin d’économiser de l'impôt sur les sociétés.
Exemple :
Pour bénéficier de ce dispositif, vous devrez démontrer que :
*Cette dernière mesure de simplification concerne les entreprises qui ne dépassent pas deux des trois seuils suivants :
Enfin, il faudra veiller à choisir le bon traitement fiscal pour les dotations constatées au titre de ces fonds.
Protection de votre patrimoine personnel
Un avantage significatif de la SELARL est la séparation entre le patrimoine professionnel et personnel. En cas de dettes professionnelles, vos biens personnels sont protégés, ce qui n'est pas le cas avec le statut BNC où votre responsabilité est illimitée.
En complément du passage en SELARL, les infirmiers libéraux ont souvent intérêt à créer une SPFPL (Société de Participation Financière de Professions Libérales).
La SPFPL est un outil juridique (une “holding”), qui vous permet d'optimiser votre fiscalité tout en investissant pour votre futur professionnel.
Objectif de ce dispositif : optimiser l’usage de votre trésorerie pour vous créer des revenus complémentaires.
La SPFPL va détenir simultanément les parts de votre SELARL et d’une SCI (Société Civile Immobilière).
Ainsi, la SPFPL “récupère” le bénéfice net (après rémunération, prélèvements sociaux et charges sociales) généré par la SELARL, puis le réinvestit dans une SCI pour des acquisitions immobilières.
Avec ce montage (SELARL-SPFPL-SCI) vous vous constituez un patrimoine tout en maîtrisant votre rémunération en rythme de croisière et en allégeant votre fiscalité : les dividendes remontés de la SELARL vers la SPFPL sont exonérés à hauteur de 95%.
C’est une stratégie particulièrement intéressante pour vous créer un patrimoine plus rapidement, en profitant du régime fiscal avantageux et en optimisant les coûts juridiques et administratifs de votre entreprise.
Vous souhaitez discuter de la mise en place d'un SPFPL ? Réservez votre consultation offerte avec moi dès maintenant.
La SELARL permet une meilleure gestion de la trésorerie et des avantages fiscaux en optimisant la rémunération et les bénéfices réinvestis, réduisant ainsi l'imposition globale.
La transition de BNC à SELARL peut impliquer la vente ou l'apport de la patientèle à la SELARL, ce qui peut générer des avantages fiscaux significatifs, notamment par l'amortissement fiscal des fonds libéraux.
Il s'agit d'une mesure permettant d'amortir l'acquisition du fonds libéral sur une période définie, réduisant ainsi l'impôt sur les sociétés payable par la SELARL et optimisant la gestion financière de votre structure professionnelle.
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