SARL ou SAS ? Choisir en 5min - Exemples, tableaux & comparatifs
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La SARL et la SAS sont deux formes juridiques de société souvent envisagées lorsque l'on souhaite créer une entreprise. Le choix entre ces statuts dépend de plusieurs critères tels que le régime fiscal, la gestion et la responsabilité des dirigeants.
Bien que relativement proches, ces deux formes sociales ont tout de même certaines différences juridiques, qu'il faut absolument étudier, pour choisir la meilleure option selon votre situation particulière et le statut que vous souhaitez adopter.
En matière de gestion et de rémunération, Noun Partners vous aide à optimiser votre statut de dirigeant, votre rémunération et à gérer au mieux votre stratégie patrimoniale au sein de votre société ou entreprise.
Ce guide vous exposera les principales caractéristiques propres à la SARL et à la SAS, y compris les aspects juridiques de la création, la répartition des parts ou actions, et la responsabilité limitée des dirigeants, pour que vous puissiez prendre votre décision en pleine connaissance de cause.
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Pour que vous puissiez mieux appréhender votre choix entre SARL et SAS, nous avons détaillé les caractéristiques de ces sociétés dans différentes rubriques, de façon à mettre en exergue leurs similitudes et leurs différences en termes de régime juridique et de fonctionnement.
La SARL est une forme de société qui est globalement plus encadrée par le droit, offrant une sécurité juridique accrue et un régime de gestion bien défini.
A contrario, la SAS permet un fonctionnement plus souple, offrant une plus grande liberté statutaire pour les dirigeants et une gestion adaptée aux besoins spécifiques des entreprises.
Points communs entre SARL et SAS :
Il est également pertinent de souligner que, bien que le capital social minimum soit fixé à 1€, il est judicieux de prévoir un capital plus substantiel pour inspirer confiance aux investisseurs potentiels et faciliter la création de l'entreprise.
La SARL et la SAS peuvent toutes les deux être constituées d'apports en numéraire, en nature et en industrie, offrant ainsi divers choix pour la création du capital social.
Mettons donc maintenant en exergue leurs similitudes et différences en matière de capital et de répartition des parts ou actions.
Les éléments concernant les deux formes d'entreprise sont les suivants :
En revanche, un point essentiel de différence juridique est à noter :
En SAS, au moins 50% des apports en numéraire doivent être libérés lors de l'immatriculation de l'entreprise, tandis que le pourcentage est de 20% pour la SARL, influençant le régime de financement initial.
Les deux formes d'entreprise sont systématiquement régies par des statuts juridiques détaillés.
Sachez toutefois que ceux d'une SARL sont globalement plus encadrés par le droit et que ceux d'une SAS permettent plus de liberté au fondateur pour définir le régime de gestion et la répartition des responsabilités.
Dans les deux cas, les statuts doivent :
Les deux statuts peuvent éventuellement comporter une clause de préemption, une clause d'inaliénabilité et une clause d'exclusion, renforçant la sécurité juridique des associés.
Le mode de direction est sans doute l'aspect qui différencie le plus les deux formes d'entreprise, influençant le fonctionnement et la gestion quotidienne.
Un autre aspect important à considérer est le fait que le président de SAS ne cotise pas pour le chômage, contrairement aux salariés traditionnels, influençant ainsi la sécurité sociale du dirigeant.
Dans une SAS, les règles concernant les associés sont assez souples et librement prévues par les statuts, offrant une grande flexibilité dans la gestion de l'entreprise.
En revanche, dans une SARL, le fonctionnement des assemblées est plus clairement encadré par le droit, assurant une gestion plus strictement régulée.
Dans les deux cas :
En revanche, il est important de différencier leur rôle sur les aspects suivants :
Sur le plan fiscal, la SARL et la SAS sont très proches, même si quelques petites distinctions sont à soulever concernant le régime d'imposition et la gestion des dividendes.
Dans les deux cas :
En revanche, le traitement des dividendes est différent.
Dans une SAS, il n'y a aucune charge sociale à prévoir sur les dividendes, contrairement à la SARL où une partie peut être assujettie à des cotisations sociales si le gérant est majoritaire.
Enfin, sur le plan comptable et administratif, les deux formes de sociétés sont également assez similaires, requérant une gestion rigoureuse et conforme aux obligations légales.
Allons maintenant encore un peu plus loin, de façon à mettre en exergue les principaux atouts et les inconvénients de chaque forme juridique selon votre statut professionnel, votre activité et vos besoins en gestion et direction.
La SAS est très souvent plébiscitée pour la constitution d'une holding, compte tenu de sa grande souplesse en matière de gestion et de répartition des dividendes.
Si la holding ne compte qu'un seul associé, la SAS devient une SASU. Son capital social peut être constitué d'apports en numéraire ou en nature, facilitant la création et la gestion du capital.
La holding peut parfaitement combiner son activité de gestion financière à une autre activité commerciale, offrant une diversification des activités au sein de la société.
La structure est alors gérée par un président et d'autres organes de direction, assurant une gouvernance adaptée aux besoins de l'entreprise.
Les bénéfices dégagés sont imposés à l'impôt sur les sociétés. Si des dividendes sont distribués, aucune cotisation sociale n'est prélevée, optimisant la gestion fiscale de la holding.
Enfin, autre avantage : la cession de titres d'une SAS est libre, ce qui signifie qu'aucun accord préalable des actionnaires n'est nécessaire, facilitant la gestion des parts et actions.
La SARL, quant à elle, affiche des règles un peu moins souples et le contenu de ses statuts est systématiquement encadré par le droit, assurant une gestion plus réglementée.
Dans ce cadre, une clause d'agrément s'applique systématiquement en cas de cession des parts sociales, renforçant le contrôle des associés sur la direction de l'entreprise.
La principale différence réside aussi dans la distribution des dividendes. Dans une SARL, une partie de ces derniers peut être soumise à des cotisations sociales, contrairement à la SAS.
Pour les PME, la SARL est une forme très plébiscitée car plus ancienne que la SAS. Celle-ci est donc souvent retenue car plus ancrée dans les mœurs et répond mieux aux besoins traditionnels des entreprises.
Qui plus est, ce statut correspond parfaitement à la majorité des besoins des TPE et PME, que ces dernières aient une activité artisanale, commerciale ou industrielle, grâce à son cadre juridique bien défini.
Dans ce cas, les associés de la SARL n'engagent leur responsabilité qu'à hauteur de leurs apports personnels. S'il ne reste qu'un associé, la SARL se transforme systématiquement en EURL, facilitant ainsi la gestion individuelle de l'entreprise.
Dans cette nouvelle structure, l'associé unique, appelé gérant, peut alors choisir d'ouvrir son capital à d'autres associés, renforçant ainsi la croissance de l'entreprise.
La SAS est une forme d'entreprise plus récente mais aussi de plus en plus souvent utilisée. La raison d'un tel engouement ? Sa grande flexibilité et les différences en matière de régime social et fiscal.
La liberté qu'elle procure lors de la rédaction de ses statuts ! Ces derniers sont beaucoup plus personnalisables, permettant une gestion adaptée aux besoins spécifiques de l'entreprise.
Le dirigeant n'est pas un gérant mais un président. Il peut également être actionnaire de la société et devient alors responsable du capital social de l'entreprise à hauteur de ses apports personnels, assurant une responsabilité limitée.
NB : Si la SAS ne compte plus qu'un seul associé, elle devient une SASU, facilitant la gestion de l'entreprise individuelle.
En tant que freelance ou consultant, trois options principales sont envisageables pour constituer une société :
En réalité, le choix est souvent défini par le chiffre d'affaires réalisé, le régime fiscal et les charges supportées :
Ensuite, le choix entre SARL et SAS se fait généralement par rapport au statut du dirigeant et au régime social choisi.
Dans une SARL, le gérant est considéré comme un travailleur non salarié. Dans une SAS, il est assimilé à un salarié, influençant ainsi le régime de cotisations sociales et la sécurité sociale.
Le fait d'opter pour la SARL ou la SAS plutôt que pour la micro-entreprise offre plusieurs avantages :
Côté inconvénients, en revanche, cela implique certaines démarches administratives plus complexes et parfois coûteuses, notamment en matière de formalités de création et de gestion juridique.
Dans ce cas, le dirigeant est soumis à l'obligation de tenir une comptabilité annuelle précise et d’organiser des assemblées générales, renforçant ainsi la gestion administrative de l'entreprise.
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Vous l'aurez compris, pour créer une SARL ou une SAS il est d'abord nécessaire de rédiger des statuts juridiques conformes au droit.
En effet, la souplesse offerte par la SAS ne dispense pas de cette tâche essentielle pour la création de la société.
Pour la SARL, en revanche, mieux vaut être bien accompagné juridiquement, de façon à ce que les statuts respectent scrupuleusement les exigences du Code du commerce.
Dans ce cadre, notre cabinet de conseil peut vous apporter toute son expertise en gestion et en formalités juridiques.
Dans les deux cas, il est essentiel de :
Le dossier d'immatriculation, quant à lui, doit absolument comporter les pièces justificatives suivantes :
Vous l’aurez compris, globalement, la SARL peut engendrer plus de contraintes juridiques et répondre à un cadre plus strict. Elle demande donc plus d'implications sur le plan administratif et de gestion.
En revanche, elle peut aussi se révéler très intéressante, notamment lorsque le dirigeant adopte le statut TNS. Dans ce cas, la SARL supporte des charges sociales moins élevées, ce qui peut alors permettre de mieux préparer sa retraite par capitalisation et optimiser sa gestion financière.
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