Compte titres ou assurance vie : que choisir ?
Découvrez une stratégie fiscale et patrimoniale sur-mesure qui vous profite au niveau professionnel et personnel.
Déjà plus de 230 entrepreneurs accompagnés
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o Cession d’entreprise : enjeux fiscaux et patrimoniaux → comparaison entre investissement via une holding (compte-titres) et à titre personnel (assurance-vie).
o Fiscalité de la cession :
o Assurance-vie : enveloppe souple, fiscalité différée, avantageuse en transmission.
o Compte-titres en holding : fiscalité initiale faible, mais double imposition lors des retraits (IS + flat tax).
o Cas pratique (cession 6 M€) avec comparatif entre investir le prix de cession sur un compte-titres dans la société Holding ou sortir les liquidités à titre personnel et les investir en assurance-vie
o Conclusion : pas de stratégie universelle ; le choix dépend des besoins personnels, patrimoniaux et successoraux. Le mixte (option 3) offre souvent le meilleur compromis entre fiscalité, souplesse et sécurité.
Au travers de cas concrets d’entrepreneur sur le point de céder sa société opérationnelle détenue via sa société holding, nous allons pouvoir comparer la pertinence d’investir son produit de cession en assurance-vie et/ou sur un compte-titres dans une holding.
Avant de commencer quelques petits rappels sur la fiscalité applicable :
A noter que ces stratégies ne concernent pas seulement les dirigeants ayant réalisés un cash out mais également les sociétés holding disposant des liquidités importantes à placer.
La plus-value réalisée entre l’acquisition / souscription des titres de sa société opérationnelle et la cession est soumise au régime fiscal des plus-values mobilières.
· Flat tax applicable par défaut (maximum 34%) :
- Flat tax au taux global de 30% comprenant 12.8% d’impôt sur le revenu et 17.2% de prélèvement sociaux
- CEHR (Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus) dont le taux varie entre 3% et 4%
· Ou, possibilité d’opter pour l’imposition au barème (max 27.95% avec abattement de 85%) :
- Imposition au barème progressif de l’Impôt sur le revenu (entre 0% et 45%) après application d’un éventuel abattement pour durée de détention (pouvant aller jusqu’à 85% dans certains cas ) et l’application du quotient pour revenu exceptionnel
- Prélèvements sociaux de 17,2%.
- CEHR dont le taux varie entre 3% et 4%
Pour les titres de PME acquis avant 2018 et acquis dans les 10 de la création de la société, l’option pour l’imposition au barème peut s’avérer plus intéressante. Un bon accompagnement permettra de réduire encore davantage leur imposition.
A noter que depuis la loi de finances 2025, la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) a été instauré pour les revenus perçus au titre de l’année 2025 uniquement. Elle cible les contribuables qui perçoivent un revenu fiscal de référence (RFR) supérieur à 250 000 € (personne célibataire, veuve, séparée ou divorcée) ou 500 000 € (couple marié ou pacsé soumis à imposition commune) et vise à assurer une imposition d’au moins 20 % de ce même RFR.
Si vous cédez votre participation dans la société opérationnelle via votre holding il y a plusieurs scénarios possibles.
Pour les titres détenus depuis moins de 2 ans par la holding, la plus-value est taxée à l’Impôt sur les sociétés (IS) au taux de 25%.
Pour les titres de participation détenus depuis plus de 2 ans, la plus-value est exonérée et seule une quote-part de frais et charges de 12% est réintégré au résultat de la holding et taxé à l’IS de 25%, soit une fiscalité réduite à 3%.
Enfin en cas d’apport à la holding avant la cession la plus-value de cession (différence entre valeur d'apport et prix de vente) sera en pratique quasi nulle.
Il n’y aura donc pas de nouvelle imposition significative au niveau de la holding. Pour la plus-value réalisée entre l’acquisition initiale des titres par le contribuable et leur apport à une société holding, elle est placée en report d’imposition jusqu’à la survenance d’un événement mettant fin au report.

Pour aller plus loin, voici notre article sur l'Apport-cession.
L’assurance-vie, au-delà de la large liberté d’investissement qu’elle propose, constitue une enveloppe fiscale particulièrement avantageuse. Elle offre en effet une fiscalité allégée pendant toute la durée de vie du contrat ainsi qu’au moment de sa transmission, lors du versement des capitaux décès.
Pendant la phase de capitalisation, aucune fiscalité n’est due tant qu’aucun rachat n’est effectué.
Cela signifie que vous pouvez librement arbitrer vos investissements ou percevoir des dividendes au sein du contrat sans imposition, contrairement au compte-titres.
Les gains ne sont taxés qu’en cas de rachat partiel ou total, et seule la part correspondant aux plus-values incluses dans le rachat est soumise à l’imposition :
En matière de transmission, l’assurance-vie constitue également un outil patrimonial incontournable.
Chaque bénéficiaire peut percevoir jusqu’à 152 500 € exonérés de toute fiscalité.
Au-delà, les capitaux décès sont imposés à 20 % jusqu’à 700 000 €, puis à 31,25 % au-delà.
Une rédaction optimisée de la clause bénéficiaire permet donc de maximiser cet avantage et de réduire considérablement les droits de succession, qui peuvent atteindre jusqu’à 45 % entre parent et enfant dans le cadre d’une succession classique.
Les gains réalisés sur un compte-titre détenu dans une société holding à l’IS sont soumis à l'impôt sur les sociétés au taux de 25% (15% jusqu’à 42 500 €).
Pour appréhender les liquidités à titre personnel, il faudra procéder à une distribution de dividendes (distribution limitée au résultat ou réserves).
Les dividendes sont taxés par défaut, à la Flat tax au taux global de 30% (12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux) ou sur option, imposition au barème progressif de l’IR (après abattement de 40% pour les dividendes et après abattement 50% à 85% en fonction de la durée de détention pour les plus-values de cession) et aux PS de 17,2%
Antoine, 44 ans, a créé en 2019 la société Z, dont il a apporté les titres en 2020 à une holding pour une valeur de 100 K€.
En juillet 2025, il cède sa participation pour 6 M€ et s’interroge sur l’allocation du produit de cession, ainsi que sur l’opportunité d’en appréhender une partie à titre personnel.
Situation personnelle :
Net investi dans la holding : 5 823 K€ (après frottement fiscal de 3 %)
Avantages :
Inconvénients :
Net investi à titre personnel : 3 901 K€
Avantages :
Inconvénients :
Net investi : 1 360 K€ à titre personnel + 3 823 K€ en holding = 5 183 K€ au total
Avantages :
Inconvénients :

En synthèse :


La cession d’une entreprise constitue toujours un moment charnière dans la vie d’un entrepreneur, mêlant à la fois enjeux financiers, fiscaux et personnels.
Comme le montre le cas d’Antoine, plusieurs stratégies sont envisageables : conserver l’intégralité du prix de cession dans la holding, appréhender 100 % à titre personnel, ou combiner les deux approches.
Il n’existe pas de solution universelle : la meilleure stratégie sera toujours celle adaptée à la situation personnelle, patrimoniale et familiale de l’entrepreneur, ainsi qu’à ses objectifs de vie.
Toutefois, un schéma mixte alliant perception d’une partie du prix de cession à titre personnel et conservation du solde au sein de la holding apparaît comme l’option la plus sécurisante.
Elle permet en effet de concilier les avantages des deux solutions avec une diversification des enveloppes d’investissement, une maitrise de sa fiscalité et une anticipation de la transmission.
Un accompagnement sur mesure reste indispensable pour bâtir une stratégie équilibrée, tenant compte non seulement de la fiscalité immédiate mais aussi des horizons de placement, des besoins de revenus et des enjeux successoraux.
Le CTO peut être détenu en nue-propriété ou bien en usufruit (généralement à la suite d’une succession ou d’une donation). Après les bases du CTO, la page conseils aide à arbitrer entre classes d’actifs et horizons.
Pour aller plus loin, consultez mon guide sur l’investissement, ou les articles suivants :
Vous pouvez également lire mon article sur comment payer moins d'impôts en 2025.
https://www.impots.gouv.fr/particulier/les-revenus-mobiliers
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