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Patrimoine

Divorce et communauté de biens : Conseils et Partage des biens

13/12/2024
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Le partage des biens des époux lors d'un divorce nécessite une expertise juridique approfondie et l'assistance d'avocats spécialisés en droit matrimonial. La question est d’autant plus délicate dans le cas du divorce du chef d’entreprise, impliquant souvent des enjeux d'affaires et des conséquences sur le patrimoine immobilier. Les règles de partage civil varient en fonction du régime matrimonial choisi par les époux : la communauté, la séparation de biens ou la communauté universelle.

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Divorce pour dirigeants : les éléments à retenir

Partage de biens lors d’un divorce en fonction du régime matrimonial

Partage de biens et divorce dans le cadre de la communauté réduite aux acquêts

Lors d’un divorce en communauté de biens, le patrimoine des époux est constitué des biens propres de chacun et des biens communs acquis pendant le mariage, conformément au code civil. Les biens propres englobent les biens possédés avant le mariage ainsi que ceux reçus par donation ou succession pendant l'union, faisant de chaque époux le propriétaire légal de ses biens personnels. Ce régime matrimonial peut être encadré par une convention prénuptiale ou postnuptiale pour clarifier les droits de chaque partie.

Tandis que les biens communs englobent les actifs acquis pendant le mariage tels que les revenus, salaires, indemnités de rupture, et l'argent généré par les activités professionnelles. Ces biens communs peuvent inclure également des biens immobiliers assurés et protégés par des polices d'assurance spécifiques, garantissant une répartition juste en cas de procédure de justice.

Le partage des biens lors du divorce implique que chaque conjoint conserve ses biens propres, tandis que les biens communs sont répartis équitablement entre eux, généralement en deux moitiés égales. Cette répartition doit respecter les règles de droit civil et peut nécessiter l'intervention d'un juge pour garantir une prestation compensatoire équitable en fonction des situations personnelles et professionnelles de chaque époux.

La procédure de liquidation, souvent encadrée par des avocats spécialisés en droit familial, permet d'évaluer la valeur globale du patrimoine des époux, y compris les dettes, afin de déterminer les parts respectives de chaque conjoint. Un accord de consentement mutuel peut être formalisé dans une convention de divorce pour faciliter cette répartition.

Idéalement, un partage équitable en valeur s'opère, conformément aux principes de justice et de droit, en considérant l'ensemble des actifs tels que biens mobiliers, biens immobiliers (comme la maison), liquidités, et autres biens de propriété des époux.

Si une répartition équitable n'est pas réalisable, l'ex-conjoint recevant une part plus importante peut être tenu de verser une prestation compensatoire afin de dédommager financièrement l'autre partie et compenser la disparité créée. Cela vise à garantir une répartition juste et équitable des biens lors du divorce, en conformité avec les principes de droit et les décisions de justice, souvent médiées par les avocats des deux parties.

Il est important de noter que, dans le cadre du régime matrimonial de la communauté, les biens acquis avec des fonds propres d'un époux pendant la vie du couple peuvent être exclus du partage s'il est possible de prouver l'origine de ces fonds. Cela nécessite souvent de conserver des preuves d'achat, des relevés bancaires et une documentation légale pertinente.

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Partage de biens et divorce dans le cadre de la séparation de biens

Dans le régime de séparation de biens, chaque époux conserve la propriété de ses biens personnels acquis avant ou pendant le mariage, assurant ainsi une gestion indépendante de leur patrimoine. Les biens indivis, détenus en commun par les deux conjoints, doivent être partagés de manière équitable selon les règles du code civil.

La liquidation du régime de séparation de biens implique l'identification de la propriété et de la part de chaque conjoint sur les biens en indivision, nécessitant souvent l'intervention d'un avocat ou d'un notaire pour garantir une répartition conforme au droit.

À cette fin, le notaire procède à l'établissement des comptes d'indivision, prenant en compte les dépenses assumées par un seul conjoint (comme les impôts, travaux, charges de copropriété) et les revenus perçus par un seul conjoint (comme les loyers), afin d'assurer une répartition juste des biens et des obligations financières.

Parallèlement, le notaire procède à l'évaluation des créances éventuelles entre les époux, telles que la créance d'un conjoint ayant financé le bien personnel de l'autre conjoint, pour éviter toute contestation future.

Il est crucial dans ce régime de bien préparer la liquidation pour éviter toute contestation future, en collaborant avec des professionnels du droit familial. Cela inclut la collecte de documents tels que les preuves d'achat, relevés bancaires, contrats d'assurance, et titres de propriété afin de clarifier la propriété des biens et faciliter les procédures de partage.

Partage de biens et divorce dans le cadre de la communauté universelle

Dans la communauté universelle, le patrimoine des époux se compose de l'ensemble de leurs biens, qu'ils soient mobiliers ou immobiliers, acquis à n'importe quel moment pendant la vie commune. Ce régime vise à faciliter un partage équitable et mutuel des actifs.

Les biens propres par nature restent la propriété personnelle de chacun des conjoints. Les époux sont conjointement responsables des dettes présentes et futures, suivant les dispositions du code civil.

La procédure de partage implique une liquidation, visant à évaluer la totalité du patrimoine des époux, y compris les dettes, en vue de déterminer les parts respectives. Durant cette étape, chaque conjoint récupère ses biens propres, tandis que les biens communs sont partagés équitablement, sauf indication contraire dans le contrat de mariage, favorisant ainsi un accord amiable.

Les dettes sont également partagées à parts égales. En cas d'impossibilité de partage équitable, l'ex-conjoint recevant une part plus importante doit dédommager financièrement l'autre ex-époux par une prestation compensatoire.

Pour les biens immobiliers, les époux peuvent choisir soit de vendre le bien pour se partager le produit de la vente, d'opter pour une indivision temporaire ou l'un des époux peut racheter la part de l'autre, selon ce qui est le plus avantageux sur le marché immobilier, en consultant des professionnels de l'immobilier.

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Divorce et liquidation de son régime matrimonial : régime de communauté et séparation de biens

Procédure de divorce, quel impact concret sur votre patrimoine ?

Les questions qui se posent en ce qui concerne le divorce en communauté de biens sont nombreuses. Voici celles qui reviennent le plus souvent :

Comment la procédure de divorce peut-elle affecter mon patrimoine ?

La procédure de divorce peut avoir un impact significatif sur votre patrimoine. Les biens acquis pendant le mariage sont généralement considérés comme biens communs et doivent être partagés équitablement entre les époux.

Cela peut inclure des biens immobiliers, des comptes bancaires, des investissements, etc.

Votre patrimoine peut être réduit suite au partage des biens communs lors de la liquidation.

Que se passe-t-il avec mes biens propres pendant le divorce ?

Vos biens propres, c'est-à-dire les biens que vous possédiez avant le mariage ou ceux reçus par donation ou héritage pendant l'union, vous seront généralement restitués. Ils ne sont pas sujets au partage lors du divorce et restent votre propriété personnelle.

Dois-je partager mes dettes avec mon conjoint pendant le divorce ?

Oui, pendant le divorce, les dettes contractées pendant le mariage sont généralement partagées entre les époux. Cela peut inclure des prêts, des factures, ou des dettes fiscales. Les conjoints sont conjointement responsables de régler ces dettes, sauf disposition contraire dans un contrat de mariage.

Comment est déterminée la part de chacun lors du partage des biens communs ?

La répartition des biens communs est établie lors d'une liquidation du patrimoine. Un notaire ou un avocat évalue la valeur totale des biens communs et des dettes. Ensuite, les biens sont divisés de manière équitable entre les époux, soit à parts égales, sauf s'il existe un accord différent ou un contrat de mariage spécifique.

Que se passe-t-il si nous ne parvenons pas à trouver un accord sur le partage des biens ?

Si un accord à l'amiable n'est pas possible, un tribunal peut être sollicité pour décider du partage des biens. Dans ce cas, le juge prendra en compte divers facteurs, y compris la contribution financière et non financière de chaque conjoint, dans le but de garantir une répartition équitable des biens.

Comment protéger mon patrimoine avant un divorce ?

Pour protéger votre patrimoine avant un divorce, il est conseillé de consulter un cabinet de conseil financier spécialisé en droit de la famille. Des accords prénuptiaux ou post nuptiaux peuvent être établis pour définir le statut des biens avant ou pendant le mariage, clarifiant ainsi les droits de chaque conjoint en cas de divorce.

Quel est l'impact fiscal du divorce sur mon patrimoine ?

Le divorce peut entraîner des conséquences fiscales importantes. Le partage des biens et des dettes peut avoir des implications fiscales spécifiques pour chaque conjoint, notamment en matière d'imposition sur les plus-values, les pensions alimentaires, et les crédits d'impôt. Consultez un expert en fiscalité pour comprendre ces implications.

Quelles solutions pour protéger votre patrimoine en cas de divorce ?

Assurer la protection de votre patrimoine lors d'une procédure de divorce requiert une approche stratégique et professionnelle. Plusieurs solutions s'offrent à vous pour garantir une sécurité financière adéquate pendant cette période délicate. Voici quelques mesures clés pour protéger son entreprise en cas de divorce.

Sélection soigneuse du contrat de mariage

La rédaction d'un contrat de mariage sur mesure, en collaboration avec un avocat spécialisé en droit de la famille, vous permet de définir les modalités de partage des biens en cas de divorce. Cette démarche permet de protéger vos biens personnels et de garantir une gestion transparente des biens communs.

Mise en place d'une structure juridique solide pour votre entreprise

Si vous êtes chef d'entreprise, opter pour une structure juridique appropriée, telle qu'une société par actions ou une LLC, peut limiter votre responsabilité personnelle et protéger les actifs professionnels de toute saisie lors d'un divorce. Consultez à ce propos ce qui se passe pour une holding en cas de divorce. Vous devez impérativement distinguer clairement vos affaires personnelles de vos affaires professionnelles afin de préserver votre patrimoine d'entreprise.

Protection des relations professionnelles avec les tiers

En tant que dirigeant, séparer clairement vos relations professionnelles de vos affaires familiales est un impératif. Établir des protocoles solides pour éviter tout conflit d'intérêt assure une gouvernance saine et protège votre patrimoine professionnel.

Distinction des finances personnelles et professionnelles

Maintenez des comptes bancaires distincts pour vos finances personnelles et professionnelles afin de faciliter l'évaluation précise de vos actifs et dettes lors de la liquidation. Cette séparation garantit également une meilleure protection de votre patrimoine.

Divorce et communauté de biens significative : que se passe-t-il ?

Lorsque survient un divorce impliquant un patrimoine substantiel et des parts sociales détenues dans une entreprise, des enjeux financiers de taille se profilent. Face à cette situation complexe, divers scénarios peuvent être envisagés pour gérer les questions délicates des parts sociales en cas de divorce du chef d’entreprise.

Partage équitable des parts sociales

Dans cette approche, les parts sociales détenues par l'un ou les deux conjoints sont réparties de manière équitable entre eux, tenant compte des contributions respectives au sein de l'entreprise. Cette démarche peut être le fruit d'un accord amiable ou être décidée par un tribunal en cas de désaccord.

Compensation financière et rachat des parts sociales

Un conjoint peut racheter les parts sociales de l'autre en proposant une compensation financière équivalente à leur valeur réelle, ou en échangeant d'autres actifs. Cette option nécessite une évaluation précise de la valeur de l'entreprise, réalisée par un expert financier qualifié.

Vente des parts sociales

Si les conjoints optent pour une dissociation complète, la vente des parts sociales à un tiers acquéreur peut être envisagée. Il est alors nécessaire de procéder à une évaluation minutieuse des parts sociales par un expert financier indépendant afin d’établir un prix juste et faciliter la transaction.

Comment se déroule une procédure de partage des biens en cas de divorce ?

La procédure de partage des biens lors d'un divorce est intimement liée au régime matrimonial sous lequel le couple était marié. Comment le notaire liquide-t-il le régime matrimonial ? Ce régime définit les règles de partage selon les droits et obligations des époux ainsi que la répartition de leurs biens patrimoniaux.

Afin d'amorcer la procédure, le notaire recueille des informations exhaustives auprès des conjoints pour dresser un inventaire chiffré complet de leurs actifs et de leurs dettes. Cette étape permettra de déterminer les parts respectives de chaque époux, en fonction du régime matrimonial en vigueur.

Liquidation dans le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts

Dans ce régime, chaque conjoint conserve ses biens propres, acquis avant le mariage ou reçus par donation ou succession. En ce qui concerne les biens acquis pendant le mariage, tels que les meubles, les comptes bancaires, les propriétés, chaque époux a droit à une moitié.

Liquidation dans le régime de la séparation de biens

Sous ce régime, les époux récupèrent leurs biens personnels respectifs, ainsi que leur part respective des biens détenus en indivision. Chacun demeure propriétaire et gestionnaire de ses actifs de manière indépendante, conformément aux règles du code civil.

Liquidation dans le régime de la participation aux acquêts

Dans cette configuration, les biens personnels de chaque époux restent leur propriété respective. Cependant, les acquêts, correspondant à la différence entre le patrimoine initial et final du couple, seront partagés à parts égales.

Toutefois, l'application de ces règles peut être complexe car les époux ne respectent pas toujours une stricte séparation de leurs patrimoines, en mêlant parfois des fonds personnels pour acquérir des biens communs. D’où l’utilité de prévoir en amont les dispositions à prendre pour une entreprise en cas de divorce.

Comment protéger sa société en cas de divorce ?

Voici plusieurs stratégies pour protéger une société en cas de divorce :

  • Choisir le régime de séparation de biens : en optant pour ce régime matrimonial, les biens acquis avant et pendant le mariage, y compris la société, restent la propriété individuelle de chaque époux, limitant ainsi le partage des actifs en cas de séparation.
  • Établir un contrat de mariage : ce contrat permet de spécifier dès le départ que l’entreprise reste un bien propre, protégeant ainsi son intégrité en cas de divorce.
  • Créer une holding : transférer les parts de la société à une holding rend plus complexe le partage des actifs, car l’entreprise devient une filiale indirectement détenue.
  • Insérer des clauses d’exclusion dans les statuts de la société : les statuts peuvent contenir des clauses restreignant la transmission des parts à des tiers en cas de divorce, ce qui limite l’entrée d’un ex-conjoint dans l’entreprise.
  • Signer un pacte d’associés : si l’entreprise a plusieurs associés, un pacte peut inclure des clauses de préemption en cas de divorce, permettant aux autres associés de racheter les parts concernées pour préserver l'équilibre.
  • Anticiper avec une donation-partage : transférer ses parts à ses enfants via une donation-partage permet de réduire les parts qui seraient éventuellement à partager avec un conjoint en cas de divorce, tout en assurant la continuité de l’entreprise au sein de la famille.

Ces dispositifs permettent de sécuriser les actifs de l’entreprise et d’atténuer les impacts d’une séparation sur sa gestion et sa stabilité.

Comment estimer la valeur d'une entreprise en cas de divorce ?

Estimer la valeur d'une entreprise en cas de divorce est une étape clé pour le partage équitable des biens. Voici les méthodes d'évaluation couramment utilisées :

La méthode des comparables : elle consiste à estimer la valeur de l’entreprise en la comparant avec des sociétés similaires récemment vendues ou cotées. Cette approche est utile pour les secteurs où il existe des références de prix de vente.

La méthode patrimoniale : elle repose sur l'évaluation des actifs et passifs de l’entreprise pour déterminer sa valeur nette comptable. Cette méthode convient particulièrement aux entreprises possédant un patrimoine important (immobilier, équipement).

La méthode de la rentabilité : cette méthode prend en compte les bénéfices futurs anticipés de l’entreprise en les actualisant à un taux de rendement attendu. Elle est souvent utilisée pour des entreprises avec une activité stable et prévisible.

La méthode de l'actualisation des flux de trésorerie (DCF) : basée sur les flux de trésorerie futurs prévisionnels de l’entreprise, actualisés à un taux d'intérêt reflétant le risque de l’entreprise, elle est complexe mais fournit une estimation précise de la valeur économique de l’entreprise.

La méthode mixte : cette approche combine plusieurs méthodes (patrimoniale et rentabilité, par exemple) pour obtenir une estimation équilibrée et réaliste, surtout lorsque l’entreprise présente à la fois des actifs matériels et une rentabilité significative.

Faire appel à un expert : dans le cadre d’un divorce, il est souvent judicieux de faire appel à un expert-comptable ou à un évaluateur d’entreprises indépendant, dont le rapport d’évaluation pourra être pris en compte lors des négociations ou par le juge en cas de litige.

Ces méthodes permettent d’obtenir une estimation qui sert de base pour le partage des parts ou la compensation financière entre les ex-conjoints, tout en tenant compte des spécificités de l’entreprise.

Divorce et procédure notariale, que devez-vous prévoir ?

Si les conjoints optent pour un divorce par consentement mutuel sans juge, une convention est établie par acte sous seing privé, signée par les deux époux et contresignée par leurs avocats respectifs. Cette convention doit obligatoirement comporter l'état liquidatif du régime matrimonial, qui précise la répartition des biens entre les époux. Pour ce faire, l'intervention d'un notaire spécialisé est utile pour trouver des solutions équilibrées préservant les intérêts de chaque partie. Dans le cas où la liquidation concerne des biens immobiliers soumis à publicité foncière, la présence du notaire est impérative, conformément à l'article 229-3 du code civil.

À quel moment sont faites les opérations de liquidation et de partage ?

Dans le cadre des divorces contentieux, l'article 252 du code civil exige que la demande introductive d'instance inclut une proposition de règlement des intérêts pécuniaires et patrimoniaux des époux sous peine d'irrecevabilité. En outre, le Juge aux affaires familiales peut désigner un notaire pour élaborer un projet de liquidation du régime matrimonial et de formation des lots à partager lors des mesures provisoires.

Quels documents fournir au notaire pour préparer le partage ?

Afin de préparer le partage, le notaire sollicitera divers documents tels que :

  • la carte d'identité et le livret de famille ;
  • le contrat de mariage ;
  • les relevés bancaires ;
  • les charges de copropriété ;
  • les emprunts en cours avec leurs tableaux d'amortissement ;
  • les titres de propriété des biens immobiliers avec leur évaluation par un professionnel ;
  • les contrats d'assurance-vie ;
  • les avis d'impôts locaux et sur le revenu ;
  • les actes d'achat des biens professionnels ;
  • ainsi que les deux derniers bilans.

Quel est le coût du partage des biens en cas de divorce ?

En cas d'acte écrit de partage, notarié ou non, des droits de partage de 1,1% (depuis le 1er janvier 2022) seront perçus sur la valeur des biens à partager, déduction faite du passif. Lorsque l'acte est établi par un notaire, des frais supplémentaires sont également à prévoir : ils comprennent les émoluments proportionnels à la valeur des biens partagés, une contribution de sécurité immobilière, ainsi que des frais pour les formalités accomplies par le notaire.

Divorce et patrimoine : Conclusion

Quelle que soit votre situation professionnelle, vous devez protéger votre patrimoine en cas de divorce. Des solutions adaptées peuvent être mises en place en amont, pour atteindre cet objectif afin de prévenir tout risque de perte financière.

Pour bénéficier d'une expertise professionnelle et personnalisée, réservez une consultation dès à présent avec Noun Partners votre cabinet de conseil financier indépendant.

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Recevoir un héritage important peut être à la fois une opportunité exceptionnelle et une source de préoccupations. Au-delà de l’aspect émotionnel souvent lié à la perte d’un proche, se pose rapidement la question de la gestion de ce patrimoine soudainement acquis. Investissements, fiscalité, transmission, projets personnels… Un gros héritage nécessite des décisions réfléchies afin d’en tirer le meilleur parti tout en évitant les pièges classiques. 

Comment organiser efficacement l’arrivé de cet héritage ? Quelles sont les bonnes pratiques pour préserver et faire fructifier ce capital ? Cet article vous propose un tour d’horizon des clés essentielles pour appréhender et gérer un héritage conséquent avec sérénité et stratégie.

Introduction

Lorsqu’on reçoit un héritage, le montant reçu sera généralement taxé aux droits de succession. Les droits de successions pourront être plus ou moins importants en fonction du montant reçu et du lien de parenté entre l’héritier et le défunt. 

La fiscalité ne sera pas la même que l’on hérite de ses parents, ou de ses oncles et tantes par exemple. Plus le lien de parenté est loin, plus la fiscalité est importante. 

Il est donc primordial de garder à l’esprit que la transmission d’un héritage peut avoir un coût et qu’anticiper certaines opérations en amont peut permettre de réduire cette fiscalité, et de pacifier les relations entre héritiers. 

En effet, lorsque la transmission est anticipée il sera possible d’organiser le partage en déterminant des lots pour chaque héritier et/ou de rendre liquide tout ou partie de son patrimoine, notamment pour payer les droits de succession. 

Une fois l’héritage reçu et la fiscalité payée, il pourra être pertinent de se faire accompagner sur la stratégie d’investissement de cet héritage pour capitaliser et développer ce patrimoine. Il sera également conseillé de réfléchir, à un moment donné, à la transmission de cet héritage à ses propres héritiers pour éviter de nouveaux frottements fiscaux. 

Au travers de cet article, nous préciserons  l’aspect juridiques et fiscaux de la perception d’un héritage et la mise en place de certaines stratégies pour profiter de régimes de faveur et réduire sa fiscalité. 

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Aspects Juridiques et Fiscaux

Lorsqu'on reçoit un héritage important, il est primordial de comprendre les implications juridiques et fiscales qui l’accompagnent.

Tout héritage débute par l’ouverture de la succession déclenchée par le décès du défunt. Lors de cette étape, le notaire joue un rôle central. Il identifie les héritiers légaux en fonction du lien de parenté et du régime matrimonial du défunt, vérifie l’existence éventuelle d’un testament et établit l'actif et le passif de la succession (biens, dettes, donations antérieures, etc.).

Une fois les héritiers identifiés et les biens recensés, vient la phase du partage. Le partage peut être amiable si tous les héritiers sont d’accord, ou judiciaire en cas de désaccord. Chaque héritier reçoit alors sa part selon les règles civiles, à moins qu’un testament ou une donation particulière ait prévu une répartition différente.

À noter qu’en cas d’héritiers réservataires (enfants du défunt), il ne pourra être porté atteinte à la part de leur héritage dit « part réservataire » (1/2de la succession pour 1 enfant, 2/3 de la succession pour 2 enfants et ¾ des biens pour 3 enfants et plus). 

La part reçue par chaque héritier sera alors soumise, la plupart du temps, au paiement de droits de succession. Ces droits de succession sont calculés en fonction du montant net reçu et le lien de parenté entre le défunt et l’héritier. Plus le lien de parenté est lointain, plus la fiscalité est importante.

Droits de succession

Les droits de succession jouent un rôle central dans la gestion des gros héritages, affectant la transmission de patrimoine entre générations.

Le montant de ces droits varie selon plusieurs critères : 

  • Le lien de parenté avec le défunt : plus l’héritier est proche du défunt, plus l’abattement fiscal (montant en dessous duquel l’héritage n’est pas taxé) est important et les taux d’imposition réduits
  • La valeur du patrimoine transmis : plus l’actif net successoral est élevé, plus les tranches d’imposition seront importantes
  • Le pays de résidence : si le défunt ou les héritiers vivent à l’étranger, cela peut complexifier les démarches et la fiscalité applicable. 

À noter : Il ne faut pas oublier qu’un héritage comprend aussi les dettes éventuelles du défunt. Avant d’accepter la succession, il est conseillé de demander un inventaire complet afin de savoir si l’actif couvre bien le passif. Dans le cas contraire, il est possible d’accepter la succession à concurrence de l’actif net (ce qui protège votre patrimoine personnel) ou de refuser la succession purement et simplement si elle est trop déficitaire.

En France, les abattements fiscaux selon le degré de parenté :

Pour rappel, à votre décès, l’héritage reçu par votre enfant sera taxé selon un barème d’imposition progressif, après application d’un abattement de 100 000 €.

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Entre frères et sœurs, l’abattement est de 15 932 € et la fiscalité de 35% jusqu’à 24 430 € puis 45% au-delà. 

Entre oncles/ tantes et neveux/ nièces, l’abattement est 7 967 € et la fiscalité de 55%.

Il est ainsi fréquent que les héritiers soient obligés de procéder à la vente de leur héritage pour s’acquitter des droits de succession.

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Il est possible de réduire cette fiscalité (jusqu’à zéro), notamment avec la mise en place de certaines stratégies.

Pacte Dutreil

Le pacte Dutreil permet de réduire les droits de succession sur les entreprises familiales, facilitant ainsi la transmission de gros patrimoines.

La transmission d'une entreprise peut être coûteuse en raison des droits de mutation à titre gratuit (DMTG – droits de succession ou droits de donation) pouvant atteindre jusqu'à 45% en ligne directe. Pour payer ces droits, les héritiers peuvent se retrouver dans l’obligation de céder tout ou partie de l’entreprise affectant leur compétitivité.

‍Une mauvaise transmission est une cause importante de destruction d’entreprise en France. Il est donc primordial d’anticiper la transmission de son entreprise pour éviter de transmettre un fardeau à ses enfants et garantir la pérennité des entreprises. 

Ainsi, en souscrivant à un engagement de conservation avec le Pacte Dutreil, il est possible de limiter ce coût (exonération partielle, jusqu'à 75% des DMTG).

Ce dispositif concerne les transmissions d'entreprises individuelles ou sous forme de société ayant fait l'objet d'un engagement de conservation, que ce soit par donation ou par décès (succession).

Les avantages du pacte Dutreil :

  1. Abattement de 75% sur la valeur des titres transmis, en souscrivant à un engagement collectif de conservation des titres pendant une durée minimale de 2 ans.
  1. Préservation de la continuité opérationnelle de l’entreprise : pas besoin de liquider la société pour en transmettre les titres.
  1. Possibilité d’exonération partielle des DMTG supplémentaire (en plus de l’abattement de 75%) :
  • Dans le cas de la vente en nue-propriété : les enfants bénéficient d'une réduction d'assiette taxable spécifique aux donations démembrées, variant de 50 % à 40 % selon l'âge du chef d'entreprise au moment de la donation.
  • Dans le cas de la vente en pleine propriété : réduction de droits de 50 % pour donation si le donateur a moins de 70 ans (après exonération partielle Dutreil).
  1. Flexibilité dans la gestion de l'entreprise : les dirigeants conservent une grande liberté dans la gestion quotidienne de leur société.

En contrepartie de ces avantages, les signataires du pacte doivent respecter un certain nombre de conditions : 

  • Engagement collectif de conservation des titres de minimum 2 ans 
  • Engagement individuel de conservation des titres de minimum 4 ans après la transmission 
  • Exercice d’une fonction de direction par un des signataires du pacte pendant l’engagement collectif et 3 ans après la transmission

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Niches Fiscales – Autres dispositifs fiscaux avantageux

Les niches fiscales offrent des opportunités pour optimiser la fiscalité des gros héritages, bien que leur utilisation soit souvent critiquée.

Il existe d’autres dispositifs fiscaux permettant de transmettre certains actifs spécifiques avec des exonérations. 

Les parts de Groupement foncier agricole (GFA) ou Groupement foncier viticole (GFV) peuvent bénéficier d’une exonération à la transmission de 75% jusqu’à 300 K€ et jusqu’à 500 K€ si les parts sont conservées au moins 10 ans par l’héritier ou donataire. L’exonération est de 50% au-delà. Il y a un certain nombre de conditions à remplir pour bénéficier de ce régime de faveur notamment une obligation de donner à bail long terme le patrimoine (le foncier) et une conservation des parts 10 ans minimum par les héritiers.

Les bois et forêts ou parts de groupement forestier bénéficient d’une exonération de droits de transmission à hauteur de 75% de la valeur des biens transmis. Ce régime fiscal favorable à vocation à encourager la gestion durable des forêts et à faciliter leur transmission. Il y a, là encore, un certain nombre de conditions à remplir pour bénéficier de régime notamment un engagement de gestion durable pendant 30 ans. 

Immobilier et Résidences

L'immobilier, en tant que composante majeure des gros patrimoines, joue un rôle clé dans la valeur des héritages importants.

En effet, l'immobilier apparaît souvent comme l'un des éléments essentiels du patrimoine transmis. Qu’il s’agisse de résidences principales, de biens locatifs, de propriétés de prestige ou de terrains, l'immobilier représente une part significative de la valeur totale des successions les plus élevées. Ce poids s’explique à la fois par la stabilité de la pierre comme valeur refuge, la possibilité de générer des revenus réguliers grâce à la location, et la tendance historique des biens immobiliers à prendre de la valeur sur le long terme.

À travers certains montages juridiques comme la détention via une société, SCI (Société Civile Immobilière) ou d’autres formes de sociétés (IR ou IS) ou encore via le démembrement, les détenteurs de biens immobiliers peuvent organiser la transmission de manière optimisée, en réduisant l’impact fiscal de la succession. Ces dispositifs permettent d’anticiper le partage des biens tout en conservant un certain contrôle sur le patrimoine, ce qui est particulièrement recherché pour éviter les conflits entre héritiers et préserver l’unité de biens de grande valeur.

Une intention particulière devra être donné dans la rédaction des statuts de la société détentrice de l’immobilier ainsi que dans les différents actes juridiques en lien avec cet immobilier (acte de donation, testament, etc).

La présence de biens immobiliers dans les successions soulève aussi des enjeux d’évaluation et de liquidité. Contrairement à des actifs financiers faciles à diviser ou à vendre, l’immobilier peut poser un problème lors du partage, surtout en cas de désaccords familiaux. De plus, l’administration fiscale veille attentivement à l’estimation des biens transmis, afin d’éviter les sous-évaluations qui réduiraient indûment les droits de succession.

En définitive, une gestion judicieuse de cet immobilier permet non seulement de faire fructifier un héritage potentiel, mais aussi d’anticiper les contraintes fiscales et familiales liées à la succession. C’est pourquoi, dans le cadre d’un patrimoine important, l’accompagnement par des professionnels du droit et de la finance devient souvent indispensable pour valoriser et transmettre ce capital dans les meilleures conditions.

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Stratégies de Transmission

Démembrement de propriété

Le démembrement de propriété est une stratégie courante pour optimiser la transmission des gros patrimoines.

En effet, la transmission d'un bien immobilier peut se faire en pleine propriété ou en démembrement. 

La transmission en pleine propriété consiste pour le donateur (celui qui donne) à transmettre l’intégralité du bien au donataire (celui qui reçoit). Il se retrouve complètement dépossédé de son bien et n’a plus aucun droit dessus.

Il peut d'ailleurs s'agir d'une excellente option pour les personnes bénéficiant de nombreux biens immobiliers. Par exemple, en sortant un de leurs patrimoines, cela peut leur permettre de ne plus être assujettis à l'impôt sur la fortune.

La donation en démembrement permet au donateur de se réserver l’usufruit du bien donné. Cela consiste à diviser les droits sur la propriété entre le donateur qui restera usufruitier du bien immobilier et les donataires nus-propriétaires. 

Concrètement, le donateur garde le droit d’occuper le logement ou de le louer et d’en percevoir les revenus.

Le donataire devient nu-propriétaire. Ils récupèrent la pleine propriété du bien au décès du donateur, sans payer de droits de succession supplémentaires. 

Avantage de la donation en démembrement :  La base imposable aux droits de donation sera réduite de la valeur de l’usufruit conservé par le donateur (vous). 

La valeur de l’usufruit est calculée selon un barème en fonction de l’âge de l’usufruitier.  Lorsque l’usufruitier est âgé de 51 à 60 ans, l’usufruit est égal à 50 % de la pleine propriété.

Ainsi, plus le donateur est jeune, plus la part taxable de la nue-propriété est faible, ce qui optimise davantage la fiscalité associée à la transmission du bien et réduit les droits de donation.

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*Application de la Tranche marginale d’imposition (TMI) en fonction du lien de parenté.

Assurance Vie

L’assurance-vie constitue un outil particulièrement efficace pour organiser la transmission de patrimoines importants tout en profitant d’une fiscalité avantageuse. En effet, ce placement permet non seulement de faire fructifier un capital dans un cadre fiscal attractif, mais surtout de transmettre des sommes conséquentes à des bénéficiaires désignés en bénéficiant d’abattements spécifiques et de taux réduits de taxation, notamment en cas de versement avant 70 ans. 

Grâce à sa souplesse, l’assurance-vie permet de répartir librement les sommes entre plusieurs héritiers, voire des tiers, sans nécessairement suivre les règles strictes de la succession classique.  En effet, l’assurance-vie est hors succession lorsque les versements sont effectués avant les 70 ans de l’assuré. 

Les capitaux décès transmis au décès de l’assuré bénéficient d’une fiscalité avantageuse. Chaque bénéficiaire désigné dans la clause bénéficiaire se voit appliquer la même fiscalité peu importe le lien de parenté entre eux et l’assuré (sauf conjoint et partenaire de pacs complètement exonéré)

Ainsi, les capitaux décès transmis bénéficient d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire puis, sont taxés à 20% jusqu’à 700 K€ et à 31.25% au-delà.

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Comment investir un héritage important

Pour investir un héritage et développer ce patrimoine, il est important de trouver le ou les bons placements en fonction de ces objectifs et son niveau de tolérance aux « risques ». Les solutions ne manquent pas aujourd’hui.

L’investissement sur des produits financiers divers est une bonne option et permet de générer des performances plus ou moins importantes avec une certaine maitrise des risques si l’on est bien accompagné. Mais pour certains français, l’investissement dans l’immobilier reste une solution privilégiée. 

Opter pour les SCPI

Investir dans des parts de SCPI consiste à acheter des parts d’une société qui investi dans des biens immobiliers divers. Ce placement peut garantir des compléments de revenus réguliers (généralement trimestriellement) sans contraintes de gestion. 

La SCPI est une entité juridique ayant pour objectif d’investir dans l’immobilier locatif. La particularité de la SCPI, c’est que son fonds d’investissement provient des investisseurs ou épargnants qui sont habituellement des particuliers. Ces derniers deviennent donc des détenteurs de parts de la société immobilière. Ils ont droit à une partie des revenus locatifs.

La SCPI a vocation à constituer un portefeuille de biens immobiliers divers, notamment de bâtiments du secteur tertiaire. Ce patrimoine est souvent composé d’immeubles pouvant servir de bureaux, d’entrepôts, de locaux commerciaux, de cliniques ou encore de résidences pour séniors. Les biens immobiliers seront ensuite mis en location. L’entreprise se charge des opérations liées à la gestion locative.

Il existe différents types de SCPI en fonction du type de biens détenus et de l’objectif poursuivi par l’investisseur : 

  • SCPI de rendement dont l’objectif est d’obtenir un rendement optimal ;
  • SCPI fiscales qui permettent de profiter de dispositifs fiscaux (Pinel, Malraux, déficit foncier) sous réserve du respect de certaines conditions ; 
  • SCPI de plus-value qui comptent sur la plus-value générée par la cession de certains biens pour créer de la valeur.

Avant d’investir dans une SCPI, il faut définir ses objectifs et se renseigner sur un certain nombre d’éléments : 

  • La vocation de la SCPI et son fonctionnement, 
  • La valeur du patrimoine de la société,
  • Sa notoriété, 
  • Le rendement , 
  • Le taux d’occupation financier (TOF) comprenant le montant réel des loyers et le montant facturé si tous les immeubles de la société sont loués sur une période définie, 
  • Montant des mises en réserves de la société.

Avec l’investissement en SCPI, il est possible de diversifier votre patrimoine et d’investir dans différentes SCPI qui correspondent à vos objectifs.

L’investissement locatif

En matière de placement, l’investissement dans la pierre reste le placement privilégier des Français. L’investissement location permet non seulement d’avoir un patrimoine durable, mais aussi de profiter d’un complément de revenu mensuel. 

Il y a plusieurs catégories de biens particulièrement intéressantes : 

  • Studios et petits appartements (T1 à T3) : Grâce à leur petite surface, ils offrent souvent une rentabilité attractive, pouvant atteindre 7 % dans les villes étudiantes ou les zones dynamiques en emploi.
  • Colocations : De plus en plus prisées, surtout en centre-ville, elles permettent d’atteindre des rendements 6 à 8 % supérieurs à ceux d’un logement loué à un seul occupant.
  • Parkings et garages : Ces biens demandent peu d’investissement de départ et offrent souvent une rentabilité élevée, entre 8 et 10 %, grâce à la forte demande et à leur rareté.
  • Immeubles de rapport : Idéals pour sécuriser des revenus locatifs sur le long terme grâce à plusieurs logements loués en même temps. Cependant, ils nécessitent un capital de départ plus important.
  • Biens neufs et anciens : Les biens neufs séduisent grâce à certains avantages fiscaux, comme le dispositif Pinel. Les biens anciens, quant à eux, sont souvent moins chers à l’achat et offrent un choix plus varié.

Ensuite sur le mode de location, la location meublée occupe une place stratégique dans le domaine de l’investissement locatif. Plus rentables que les locations nues, les loyers y sont généralement 15 à 20 % plus élevés et la rentabilité supérieure d’environ 2 %, notamment grâce à sa fiscalité avantageuse.

Elle s’impose ainsi comme une solution incontournable pour les investisseurs soucieux d’optimiser leur rendement tout en sécurisant leur patrimoine.

Au-delà du type de location, il est également primordial de s’intéresser au mode détention de son investissement, en direct, via une société, en démembrement.  Il peut être pertinent de se faire accompagner pour trouver le mode de détention le plus adapté à sa situation.

Privilégier l’assurance-vie

Comme évoqué plus haut dans cet article, l’assurance-vie présente un régime fiscal avantageux à la transmission pour les versements effectués avant les 70 ans de l’assuré et peu importe le lien de parenté avec le bénéficiaire. 

Pour rappel, les capitaux décès perçus par chaque bénéficiaire sont exonérés jusqu’à 152 500 € puis imposés au taux de 20% jusqu’à 700 K€ et au taux de 31.25% au-delà.

Mais ce n’est pas son seul intérêt, en effet, l’assurance-vie est une enveloppe qui comporte de nombreux avantages également pendant la vie du contrat. 

D’un point de vue fiscal, lorsque vous réalisez des arbitrages à l’intérieur du contrat et que vous cédez des positions, les plus-values réalisées ne sont pas imposées. Vous pouvez donc réinvestir au sein du contrat le produit de cession net, contrairement au compte-titres classique. Vous serez seulement imposé si vous effectuez un retrait sur votre assurance et uniquement sur la part du gain du contrat à proportion du montant racheté (flat tax de 30%, voire 24.7% si prime versée inférieure à 150 K€ et contrat détenu depuis plus de 8 ans). 

En ce qui concerne les versements, il n’y a aucune contrainte, vous pouvez réaliser autant de versements et de retraits que vous le souhaitez. 

D’un point de vue placement, il est possible d’investir dans un large choix de produits financiers au sein du contrat d’assurance-vie avec une grande diversification. Vous pouvez créer une allocation sur mesure avec des rendements et des garanties adaptés à votre besoin et votre profil investisseur. 

Vous pouvez bénéficier d’une rentabilité allant de 8% à 10% en étant bien accompagné. Un accompagnement vous permettrait également de bénéficier de frais de contrat négociés et d’améliorer encore davantage la rentabilité. 

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La philanthropie

Donner du sens à son héritage est un choix de plus en plus fréquent. Que ce soit pour soutenir des causes humanitaires, médicales, environnementales ou culturelles, transmettre tout ou partie de son patrimoine à une œuvre philanthropique est une option qui peut avoir du sens, notamment en présence d’héritage important. 

En France, il est tout à fait possible de léguer tout ou partie de son patrimoine à des associations ou des fondations reconnues d’utilité publique ou encore à des fonds de dotation. Ces structures, habilitées à recevoir des dons et legs, peuvent ainsi bénéficier d’immeubles, de sommes d’argent, de valeurs mobilières ou d’objets d'art, selon les volontés exprimées dans le testament.

Ces structures reconnues d’utilité publique sont exonérées de droit de transmission. Cela signifie que la totalité des sommes ou biens transmis pourra être utilisée pour la mission fixée, sans fiscalité intermédiaire.

Il existe deux manières principales de transmettre un patrimoine :

  • Le don : réalisé de son vivant, il permet de soutenir immédiatement une cause.
  • Le legs : inscrit dans un testament, il prend effet au moment du décès.

Il existe une stratégie qui permet de réduire les droits de succession de ses héritiers au profit d’une association : le don ou leg avec charge. 

Cela consiste à conditionner la transmission d'un bien ou d'une somme d'argent à l’exécution d’une obligation précise par l’association ou la fondation. Cette charge pourrait être de reverser une partie du leg initial à un autre bénéficiaire désigné, par exemple un proche du testateur. 

Cette stratégie est particulièrement intéressante pour les personnes qui n’ont pas d’héritiers directs et donc un taux d’imposition aux droits de succession importants. En effet, cela permettra de réduire la base taxable et donc le montant de la fiscalité à la succession. 

Exemple : Une personne ayant comme unique héritier un neveu et un patrimoine d’1M€ à transmettre. 

Sans legs à une association ou fondation, la fiscalité serait de 550 K€, le net transmis à son neveu serait donc de 450 K€. 

En désignant une association ou une fondation légataire avec charge de reverser 450 K€ à son neveu, la fiscalité sera réduite à 270 K€, soit un gain de 180 K€. 

Cette opération aura donc permis de réduire la fiscalité sur la succession et de transmettre 280 K€ à une œuvre caritative qui lui tient à cœur.

Exemples de gestion d'héritages

La gestion d’un héritage dépendra de chaque situation et des objectifs poursuivis : un objectif de revenus complémentaires réguliers, un objectif de capitalisation et ou un objectif de préparer la transmission de cet héritage à ses propres héritiers. 

En fonction des objectifs poursuivis et du montant d’héritage reçu, la gestion de ce patrimoine ne sera pas nécessairement la même. Nous essaierons de vous donner quelques conseils sur ce qu’il est possible de faire en sachant que la meilleure stratégie est toujours celle qui répond à votre situation et à vos objectifs.

Héritage d'1 million d'euros

Investir un capital d'un million d'euros nécessite une stratégie réfléchie et diversifiée pour optimiser le rendement tout en maîtrisant les risques. 

La diversification est clé pour répartir les risques et maximiser les opportunités de rendement. Voici quelques options à considérer : 

  • Achats plaisir 
  • Enveloppe PEA jusqu’à 150 K€ (voire 225 K€ avec un PEA-PME) pour bénéficier des avantages fiscaux (exonération d’impôt sur le revenu au-delà de 5 ans) sur les investissements en actions françaises et fonds indiciels. 
  • Enveloppe assurance-vie pour capitaliser et/ou générer des revenus complémentaires en investissant sur différentes classes d’actifs. 
  • Investir dans des ETF (fonds indiciels cotés) et des fonds actifs peut offrir une exposition aux marchés financiers avec des frais réduits. Une allocation typique pourrait être de 40% à 70% en ETF et de 30% à 60% en fonds actifs. Par exemple, une allocation de 80% en ETF et 20% en fonds actifs a permis à certains investisseurs de réaliser une progression de 9,30% depuis le début de l'année 2024.
  • Private equity et capital-risque : Allouer une partie de votre capital (entre 10% et 20%) au financement de startups ou d'entreprises non cotées peut offrir des opportunités de croissance significatives. Cependant, ces investissements sont plus risqués et nécessitent une analyse approfondie.
  • Immobilier locatif (privilégier la location meublée) pour profiter d’un investissement sécurisé avec une fiscalité avantageuse permettant de générer des revenus complémentaires 
  • Parts de SCPI permettant d’investir dans l’immobilier sans contrainte de gestion 

À noter : Il est recommandé de privilégier l’investissement dans l’immobilier via le levier de l’endettement. 

En fonction des objectifs et de la situation patrimoniale de chacun, les proportions à investir en assurance-vie ou dans l’immobilier pourront varier. 

Si l’objectif est la capitalisation et aller chercher des rendements importants, il pourrait être plus pertinent de privilégier la mise en place d’une allocation sur mesure en assurance-vie. Cela pourrait être également avantageux dans une logique de transmission. L’assurance-vie pourrait alors représenter 60% / 70% de l’héritage. 

Par ailleurs, dans une logique de revenus passifs l’héritage pourra être investi de manière à générer un complément de revenus sans épuiser le capital. Une allocation sur mesure pourra être déterminée en fonction des besoins de chacun. 

Héritage de 2 millions d'euros

Avec un capital de 2 M€, les préconisations sur 1 M€ seront toujours valables mais dans des proportions qui pourront être différentes. 

Le montant investi en assurance-vie pourra être calibré dans un objectif de transmission pour maximiser les avantages de la fiscalité de l’assurance-vie et celle de la succession. Une analyse au cas par cas pourra permettre de déterminer ce montant. 

Plutôt que de placer sur l’assurance-vie française, l’assurance-vie luxembourgeoise pourrait être privilégiée (à partir de 500 K€ en moyenne).  

Les contrats d’assurance-vie au Luxembourg bénéficient d’une part, du “triangle de sécurité” qui est une structure de protection des actifs des souscripteurs. En cas de faillite de l'assureur, les avoirs des clients sont protégés. D’autre part, l’offre des investissements est plus large que celle des assurances-vie françaises. Les investisseurs peuvent même accéder à des investissements non traditionnels comme le private equity ou l'immobilier.

Héritages plus importants

Pour les héritages plus importants, il sera possible d’avoir accès à des univers d’investissements plus large, et dédié à une personne ou une famille. 

Dans le cadre de l’assurance-vie luxembourgeoise, cela permettrait d’avoir une gestion personnalisée avec une carte blanche sur les investissements possible et la construction d’une allocation sur mesure. 

Si vous êtes un philanthrope, il pourrait être envisagé de créer sa propre fondation ou fonds de dotation et d’y apporter une partie de son patrimoine afin de pérenniser son soutien à une ou plusieurs œuvres caritatives. 

Dans tous les cas, il sera nécessaire de se faire accompagner pour élaborer la meilleure stratégie d’investissement de l’héritage reçu selon sa situation patrimoniale et ses objectifs définis. 

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Conclusion

Le gros héritage est un sujet complexe avec des implications profondes sur les plans économique, social et juridique. Une gestion efficace et équitable est essentielle pour atténuer les inégalités et promouvoir une société plus équilibrée.

Les Défis de la Succession dans les Familles Recomposées

Face à la réalité croissante des familles recomposées en France, qui représente environ 720 000 foyers avec des enfants d'unions précédentes, la question de la succession s'impose avec une acuité particulière. Cette situation complexifie grandement la planification successorale, posant des défis uniques en termes de droits et de protection des membres de la famille, notamment les enfants, issus de différents mariages ou unions.

La succession au sein d'une famille recomposée exige une attention scrupuleuse aux droits du conjoint survivant ainsi qu'aux parts réservataires des enfants. La présence d'enfants issus d'une première union renforce souvent la nécessité de naviguer habilement entre les dispositions légales pour éviter la réduction des droits du conjoint survivant qui, sans préparation, pourrait voir les enfants de la première union avantagés au détriment du partenaire et des enfants actuels.

Cette analyse se propose de décortiquer le processus successoral dans ces familles complexes, offrant des éclairages sur les stratégies légales à adopter, comment prévenir les discordes et comment parvenir à une distribution juste et équilibrée du patrimoine familial.

Les nuances de l'héritage dans les familles recomposées

L'équité entre enfants biologiques et beaux-enfants

Dans le panorama complexe des familles recomposées, il est impératif de saisir que les enfants du défunt, issus de précédentes ou de l'actuelle union, bénéficient d'une même considération au regard de l'héritage. Chaque enfant du défunt, qu'il s'agisse de demi-frères ou de demi-sœurs, a le droit d'hériter de leur parent en commun, peu importe la période d'acquisition des biens du défunt.

Toutefois, les beaux-enfants, enfants du conjoint survivant mais non biologiques du défunt, ne jouissent pas du statut d'héritier du défunt.

Ces derniers n'ont aucun droit sur l'héritage de leur beau-parent, à l'exception d'un cas où une adoption a été formalisée.

L'influence du régime matrimonial sur l'héritage

Le choix du régime matrimonial par les parents impacte de façon notable la distribution de l'héritage au sein d'une famille recomposée. Lorsqu'un mariage est célébré, le conjoint survivant est éligible à une part d'héritage, variable selon le régime matrimonial adopté. Par exemple, avec le régime de la communauté réduite aux acquêts, le conjoint survivant peut prétendre à une portion des biens communs, réduisant ainsi la part destinée aux enfants.

De plus, si le défunt s'est remarié ou a souscrit à un Pacs, son nouveau partenaire possède des droits sur une fraction de son héritage, pouvant diminuer la part affectée aux enfants d'un précédent lit.

Une solution consiste à rédiger un testament ou à concéder uniquement l'usufruit des biens au conjoint survivant, pour sauvegarder les droits des enfants.

Le rôle de l'adoption dans la répartition des héritages

L'adoption introduit une variable significative dans la composition des héritages au sein des familles recomposées. Que ce soit par le biais de l'adoption simple ou plénière, les beaux-enfants peuvent être considérés sur un pied d'égalité avec les enfants biologiques du défunt. Dans le cadre d'une adoption simple, l'enfant adoptif acquiert les mêmes droits de succession que les enfants biologiques, sans que cela n'affecte le lien de filiation avec ses parents originels.

L'adoption plénière, pour sa part, élimine tout lien de filiation avec les parents biologiques pour établir un lien exclusif avec les parents adoptifs,

Conférant ainsi à l'enfant adopté une place identique à celle d'un enfant biologique dans la succession du parent adoptant.

N'hésitez pas à prendre rdv pour bénéficier de nos conseils.

Stratégies juridiques pour sécuriser la part des enfants

Utilisation du testament pour une répartition claire

Lorsqu'il s'agit d'assurer une juste répartition des biens dans une famille recomposée, le testament se présente comme un outil juridique de premier ordre. Il offre la possibilité de définir explicitement les intentions du défunt quant au partage de son patrimoine, respectant ainsi le cadre de la réserve héréditaire.

Le testament devient alors un moyen privilégié pour désigner la quotité disponible - la fraction du patrimoine libre de toute affectation obligatoire à la descendance. Par exemple, dans le cas où une personne laisse trois enfants derrière elle, ces derniers sont en droit d'attendre les 3/4 de l'héritage, laissant ainsi un quart de la succession en quotité disponible. Le testament peut préciser la répartition de cette part, que ce soit en faveur d'un ou plusieurs enfants, ou encore d'autres bénéficiaires, tout en assurant que chaque enfant reçoit a minima sa part réservataire.

L’importance de la donation-partage

Par ailleurs, embrasser la donation-partage comme stratégie consolidée la sécurité des parts d'héritage destinées aux enfants. Ce dispositif sert à attribuer, de manière anticipée, les biens à ses héritiers présumés dans le respect de la répartition imposée par la réserve héréditaire.

Acceptée par les destinataires, la donation-partage est conçue pour préserver les droits successoraux des enfants sans préjudice. Cette approche prévient d'éventuelles disputes post-mortem, en solidifiant dès le vivant du donateur les bases d'une répartition consensuelle et acceptée. Elle autorise également la transmission patrimoniale à différentes générations, telles que les petits-enfants, tout en gardant intacts les droits des enfants.

Le rôle de l'assurance-vie dans la protection des enfants

Enfin, l'assurance-vie se révèle être une pierre angulaire pour la protection des enfants au sein d'une famille recomposée. La nomination des enfants en tant que bénéficiaires d'un contrat d'assurance-vie permet d'assurer une allocation financière distincte de la succession. Cette solution sidesteps habilement les contraintes successorales, octroyant aux enfants une portion déterminée de l'héritage.

Particulièrement adaptée aux besoins de ceux désirant préserver les droits de leurs enfants sans empiéter sur la part du conjoint survivant, l'assurance-vie émerge comme une option stratégique. Les capitaux versés au titre de l'assurance-vie échappent en règle générale aux exigences de la réserve héréditaire et ne sont pas susceptibles d'être contestés par les autres héritiers.

Les 3 piliers pour sécuriser les parts des enfants dans une famille recomposée

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Prévenir les conflits et garantir l'équité

Dialoguer avec la famille pour anticiper les problèmes

La clé pour éviter les désaccords au sein des familles recomposées réside dans une communication transparente et sincère, surtout en matière de succession. Il est impératif de dialoguer sur les valeurs familiales, les principes éducatifs, et les attentes individuelles. Cela passe par la mise en place de règles familiales communes, la définition des principes éducatifs et la planification des projets futurs, pour réduire au minimum les malentendus et tensions éventuelles.

La tenue régulière de réunions familiales permet aussi d'exprimer ouvertement préoccupations et frustrations, dans un cadre non-judgmental.

Chaque membre doit pouvoir partager librement ses pensées et sentiments, tout en s'écoutant et se comprenant mutuellement. Cette méthode favorise l'harmonie et assure une distribution juste des biens et des responsabilités.

Le recours à la médiation familiale

En présence de conflits persistants malgré une communication active, la médiation familiale se révèle être un outil précieux.

Faire appel à un médiateur familial neutre et qualifié, ou entreprendre une thérapie familiale, permet aux membres de la famille recomposée de s'adapter aux changements et de traiter les points de discorde de façon constructive. Cette démarche favorise l'expression des émotions et des préoccupations de chacun dans un espace sûr et encadré, contribuant ainsi à une amélioration significative de la dynamique familiale et à une diminution des tensions autour de la succession.

L'importance de la mise à jour régulière des dispositions successorales

Tenir à jour les modalités de succession est essentiel pour correspondre aux évolutions de la structure et des besoins d'une famille recomposée. Cela comprend la rédaction ou l'actualisation de testaments, de donations-partage, et d'autres instruments juridiques.

Les parents doivent veiller à ce que ces documents reflètent fidèlement leur situation familiale spécifique et soient en conformité avec les lois successoriales en vigueur dans leur pays. L'assistance d'un expert en droit de la succession peut offrir des conseils sur mesure, permettant ainsi de prévenir les éventuels conflits et d'assurer une répartition équitable des héritages.

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Conclusion

Dans le cas spécifique des familles recomposées, l'articulation de la succession présente des enjeux uniques qui demandent une planification méticuleuse et proactive pour éviter les discordes et assurer une justice équitable entre tous les membres. Il s'avère primordial de saisir les droits inhérents au conjoint survivant et aux enfants, avec une attention particulière sur la réserve héréditaire, un rempart légal destiné à protéger les intérêts des enfants du défunt.

Plusieurs dispositifs juridiques existent pour encadrer cette délicate question, incluant le testament, la donation-partage, et l'assurance-vie, chacun offrant des solutions pour sécuriser les parts de chacun tout en veillant sur le conjoint survivant.

L'importance d'un dialogue ouvert et fréquent au sein de la cellule familiale ne saurait être sous-estimée, et le recours à la médiation familiale peut s'avérer bénéfique pour désamorcer les potentielles tensions. Il est fortement conseillé de solliciter l'expertise d'un notaire ou d'un avocat spécialisé en droit de la succession pour concevoir et affiner une stratégie de transmission du patrimoine adaptée à votre situation unique.

Ne repoussez pas l'organisation de votre succession. Prendre dès aujourd'hui les mesures adéquates pour la protection de vos proches permet d'assurer une transition sereine et juste pour tous, consolidant ainsi l'harmonie et la stabilité financière de votre famille recomposée.

Pour bénéficier de conseils personnalisés et adaptés à votre situation, prenez rendez-vous.

Pour aller plus loin, consultez mon guide sur la transmission de patrimoine, ou lisez les articles suivants :

FAQ

Orchestrer sa succession au sein d'une famille recomposée : les clés

Dans l'univers complexe d'une famille recomposée, la préparation de sa succession revêt une importance capitale. Plusieurs stratégies permettent de naviguer entre les écueils :

  • La rédaction d'un testament ou l'intégration de clauses spécifiques dans le contrat de mariage, tel que le pacte Valkeniers, pour équilibrer les droits entre conjoint et enfants issus de différentes unions.
  • L'adoption de la donation-partage conjonctive, favorisant une équitable distribution du patrimoine parmi les descendants de liens divers.
  • Le recours à un legs graduel, destinant un patrimoine d'abord au conjoint puis aux enfants suivant le décès de celui-ci.
  • L'emploi d'outils financiers tels que l'assurance vie, pour orchestrer une division juste entre conjoint et progéniture.

Sécuriser sa position dans une famille recomposée

Au sein d'une constellation familiale recomposée, plusieurs dispositifs se révèlent essentiels pour protéger les intérêts du conjoint survivant et des enfants. La consécration matrimoniale assure une protection optimale, offrant un cadre pour des donations entre conjoints et la possibilité de léguer des biens par testament, que ce soit en usufruit ou en pleine propriété.

L'ajustement du régime matrimonial, à travers des aménagements tels que la clause de préciput ou la constitution d'une société d’acquêts, renforce les prérogatives du partenaire survivant.

De plus, les assurances-vie et la stratégie de démembrement — l'usufruit attribué au conjoint et la nue-propriété à la descendance — s'avèrent être des solutions profitablement stratégiques.

Panorama successoral dans le contexte d'un remariage

Face à l'éventualité d'un remariage, la législation prévoit que le conjoint rescapé hérite d'une portion au quart en pleine propriété du patrimoine du défunt, tandis que les enfants de ce dernier se voient attribuer les trois quarts restants à parts égales. Si le défunt laisse derrière lui un univers sans descendance, l'intégralité de la succession est dévolue au conjoint survivant.

Quant aux enfants nés d'une précédente union, ils ne bénéficient pas du quart revenant au nouveau conjoint, part qui est destinée à être transmise aux héritiers de celui-ci à son propre décès.

La quote-part du conjoint survivant

La dimension de la part revenant au conjoint survivant oscille en fonction de la composition de la famille au moment du décès :

  • En présence d'enfants, ce dernier se voit attribuer soit l'usufruit intégral de la succession soit un quart de celle-ci en pleine propriété.
  • Absence d'enfants mais présence de parents, le conjoint s'approprie la moitié de la succession en pleine propriété.
  • En l'absence à la fois d'enfants et de parents, la totalité de la fortune est recueillie par le conjoint survivant.

Successions Internationales : Navigation Juridique et Fiscale

Lorsque le défunt, les biens immobiliers, ou les héritiers ont des points d'ancrage dans différents pays, la succession prend une dimension internationale, compliquant le processus successoral. Que le défunt résidait hors France avec des biens dans l'Hexagone, ou que les héritiers vivent éloignés des biens français à hériter, les enjeux s'accumulent.

Face à ces défis, dont la détermination de la loi applicable - loi du pays où se situe l'immeuble pour les biens immobiliers, et loi de la dernière résidence du défunt pour les mobiliers -, il est essentiel de maîtriser les règles. Cela évite les erreurs et contentieux, en matière d'identification des héritiers, de leurs droits, et de fiscalité.

Notre exploration vous éclaire sur les démarches administratives, l'impact fiscal spécifique aux successions internationales, et les approches pour optimiser la fiscalité et planifier la succession à l'échelle mondiale.

Guide Complet : Naviguer dans les eaux complexes de la Succession Internationale

Déterminer le Régime Successoral en Vigueur

Une des premières et des plus importantes démarches à entreprendre dans le cadre d'une succession internationale est l'identification de la loi applicable.

Cette étape est capitale pour définir qui sont les héritiers légitimes et quelles sont leurs parts. Habituellement, c'est la loi du dernier domicile habituel du défunt qui s'applique. Cependant, si le défunt a fait un choix déclaré dans son testament en faveur de la loi de son pays d'origine, cette dernière prévaut.

Il est important de noter que pour ce qui est des biens immobiliers, ils suivent la loi du pays où ils se situent, et pour les biens mobiliers, la loi du dernier domicile du défunt est appliquée.

Ce principe assure une résolution sans accroc des conflits de juridictions et assure que la succession est réglée de manière fidèle à la volonté du défunt.

Collectionner les Documents Essentiels

La récolte des documents nécessaires constitue une phase déterminante du processus de succession internationale. Il est exigé des héritiers qu'ils compilent une variété de documents, parmi lesquels les actes de naissance et de mariage, le testament du défunt (le cas échéant), les certificats de décès et tout document pertinent relatif aux biens du défunt.

Un certificat d'héritier ou une attestation successorale peut être nécessaire pour attester de la qualité d’héritier.

Ces documents sont en général obtenus auprès des autorités compétentes du pays où la succession est ouverte. Dans le contexte de l'Union européenne, le certificat successoral européen peut s'avérer extrêmement utile, car il est reconnu et a le même effet dans tous les pays membres, évitant ainsi des procédures complémentaires.

Les étapes clés de la succession internationale

L'Implication des Autorités Locales et Consulaires

Dans le dédale de la succession internationale, les autorités locales et consulaires tiennent un rôle fondamental.

Pour régler la succession, les héritiers peuvent avoir à se tourner vers les tribunaux ou les notaires du pays où le défunt avait sa dernière résidence. Au sein de l'Union européenne, les héritiers ont également la possibilité d'adresser l'affaire devant les tribunaux du pays d'origine du défunt si un tel choix a été explicitement exprimé dans son testament et que toutes les parties y consentent.

Les administrations consulaires offrent aussi un soutien inestimable, en aidant notamment à rassembler les documents nécessaires ou en facilitant la communication entre les différentes parties localisées dans divers pays. Par ailleurs, dans l'UE, la reconnaissance et l'exécution des décisions judiciaires se voient simplifiées grâce à l'uniformité des règlements, fluidifiant ainsi la démarche pour les héritiers.

N'hésitez pas à prendre rdv pour bénéficier de nos conseils.

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La fiscalité de la succession internationale

La compréhension de la fiscalité applicable

Dans le cadre d'une succession impliquant plusieurs pays, le calcul de la fiscalité devient un enjeu majeur. Cette détermination est influencée par des éléments tels que le domicile fiscal du défunt ainsi que l'emplacement des biens.

Généralement, on applique le principe de territorialité selon lequel les biens immobiliers sont taxés dans le pays où ils sont localisés, tandis que les biens mobiliers suivent la législation fiscale du pays de résidence du défunt. En France, si le défunt était domicilié fiscalement en France, les héritiers paient des impôts sur l'ensemble de l'héritage perçu, peu importe la localisation des biens. A l'inverse, si le défunt vivait à l'étranger mais que les héritiers résident en France et qu'ils y ont vécu plus de cinq ans sur les dix dernières années, ils seront également taxés sur l'intégralité des biens, y compris ceux situés hors de France.

L'influence des conventions fiscales

Les conventions fiscales internationales se révèlent essentielles pour prévenir la double imposition lors des successions internationales.

Elles permettent de déterminer quel pays a le droit de taxer en se basant sur la résidence fiscale du défunt et sur l'emplacement des biens. Par exemple, une convention peut stipuler que seul le pays où se trouve un bien immobilier peut l'imposer, alors que les biens mobiliers sont taxés dans le pays de résidence du défunt. Ces accords internationaux proposent souvent des dispositifs pour éviter la double taxation, comme la méthode du crédit d'impôt ou celle de répartition exclusive.

La méthode du crédit d'impôt offre la possibilité de soustraire les impôts payés à l'étranger des impôts dus dans le pays de résidence fiscale, tandis que la méthode de répartition exclusive limite l'imposition de certains biens à un seul pays.

Crédit d’impôt : comment ça marche ?

Particularités de la fiscalité dans des juridictions clés (ex. USA, France, Royaume-Uni)

En France, la gestion de la fiscalité des successions internationales est guidée à la fois par les accords internationaux et par la législation nationale. En l'absence d'accord, les principes du droit interne prennent le dessus, ce qui peut conduire à des situations de double imposition. Le pays s'est doté de conventions avec une quarantaine d'États, facilitant la détermination des droits d'imposition et l'évitement de la double taxation.

USA La situation aux États-Unis se caractérise par sa complexité, les règles variant fortement d'un État à l'autre. Bien que des conventions existent pour prévenir la double imposition, leur application peut différer sensiblement. Les biens immobiliers sur le sol américain sont notamment sujet à l'imposition à la fois par l’autorité fédérale et par l’État où le bien se trouve.

Royaume-Uni La fiscalité des successions au Royaume-Uni est déterminée par la résidence fiscale du défunt et l'emplacement des biens. Le pays dispose d'accords avec plusieurs États pour limiter la double imposition. Les biens situés sur le territoire britannique sont taxés localement, tandis que ceux à l'étranger suivent la législation du pays de localisation, excepté en cas de stipulation contraire dans une convention fiscale.

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Stratégies avancées pour l'optimisation fiscale et la gestion de succession à l'international

Déterminer la loi applicable à votre succession

La sélection de la loi régissant votre succession est un pivot important dans la planification d'une succession internationale. Habituellement, la législation du dernier domicile du défunt prévaut, toutefois, il est possible de privilégier la loi de sa nationalité via testament.

Cette alternative peut significativement influencer la fiscalité et la répartition des biens. Opter pour la loi de la nationalité pourrait par exemple contourner certaines limitations ou taxes spécifiques au pays de résidence.

Il est primordial d'analyser les accords fiscaux et les dispositifs légaux successeurs des territoires concernés pour une organisation optimale.

Organisation patrimoniale pour une fiscalité optimisée

Le montage des actifs dans une perspective de réduction fiscale joue un rôle essentiel dans le cadre d'une succession internationale. Des approches comme la donation de la nue-propriété, l'adaptation du régime matrimonial, ou la souscription à des assurances-vie se révèlent particulièrement bénéfiques.

À titre d'exemple, la donation de la nue-propriété d'un bien immobilier en France, tout en conservant l'usufruit, facilite le transfert de ce dernier au nu-propriétaire à votre décès, ce qui optimise la fiscalité à prévoir.

Les assurances-vie, en outre, permettent de léguer des capitaux exempts de droits de succession. Le dispositif Dutreil rend possible la transmission d'une entreprise familiale avec une réduction considérable des droits dus, avantage non négligeable pour les affaires familiales.

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La consultation d'un expert, une étape incontournable

La complexité inhérente aux successions transfrontalières rend indispensable le recours à un conseiller spécialisé en droit et fiscalité internationale. Ces professionnels sont capables de vous orienter à travers le maillage législatif et fiscal de différents pays, d'éviter les cas de double imposition et de peaufiner votre planning successoral.

Un juriste expert en successions internationales peut vous éclairer sur des stratégies de transmission adaptées et vous informer sur la conformité d’utilisation de trusts et d’assurances-vie vis-à-vis des normes fiscales internationales.

Ils sont également en mesure de prendre en charge les démarches déclaratives auprès des administrations fiscales, tant françaises qu'étrangères, ainsi que de valider le dénouement de la succession, en accord avec les estimations de valeur et les obligations fiscales, comme l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en France.

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Conclusion

Gérer une succession qui dépasse les frontières nationales est un défi de taille, qui requiert une compréhension approfondie et un soin particulier. Les règles civiles et fiscales interviennent de manière simultanée, rendant essentiel l'identification de la loi successorale pertinente et la navigation habile à travers les méandres de la fiscalité internationale pour esquiver les pièges de la double imposition.

En France, par exemple, le traitement fiscal de la succession varie en fonction du dernier domicile fiscal du défunt. Ainsi, si le défunt résidait fiscalement en France, l'ensemble de ses actifs, qu'ils soient meubles ou immeubles, sont taxés. Pourtant, si son lieu de résidence n'était pas la France, seuls les biens situés sur le territoire français sont concernés par cette imposition.

Des stratégies d'allègement fiscal, à l'instar de la donation de la nue-propriété des biens immobiliers, l'ajustement du régime matrimonial, ou encore la mise en place de contrats d'assurance-vie, peuvent alléger de façon significative la charge fiscale. L'expertise d'un professionnel spécialisé en droit et fiscalité internationale s'avère indispensable pour concevoir et mettre en œuvre ces stratégies, assurant ainsi une gestion optimale et conforme aux normes législatives en vigueur.

L'ampleur et la complexité des successions internationales ne doivent pas vous dissuader. Prendre les devants, en faisant appel à un conseiller juridique compétent et en élaborant avec soin votre planification successorale, vous permettra de sécuriser votre patrimoine et de veiller aux intérêts de vos héritiers.

Pour bénéficier de conseils personnalisés et adaptés à votre situation, prenez rendez-vous.

Pour aller plus loin, consultez mon guide sur la transmission de patrimoine, ou lisez les articles suivants :

FAQ

La gestion d'une succession internationale : Comment ça fonctionne ?

Dans l'Union Européenne, une succession internationale est organisée sous l'égide du Règlement (UE) N° 650/2012. Cet ensemble législatif définit principalement que le droit applicable et la juridiction compétente sont déterminés selon le lieu de résidence habituelle du défunt avant son décès. Les héritiers ont la faculté de préférer le droit du pays de leur nationalité, à condition d'un choix explicitement formulé.

Le Certificat européen de succession (CES) est un instrument simplifiant la reconnaissance des droits des héritiers dans l'ensemble des États membres, sans nécessiter de procédures additionnelles. Néanmoins, il est à noter que le Danemark et l'Irlande demeurent hors du champ d'application de ce règlement, s'appuyant sur leurs législations nationales propres.

Quel est le droit applicable pour une succession qui dépasse les frontières ?

Dans le cadre d'une succession ayant des liens transnationaux, le droit normalement applicable est celui de l'État où le défunt avait son lieu de résidence habituelle au moment de son décès, conformément au règlement (UE) n° 650/2012. Il est toutefois possible pour le défunt d'avoir préalablement désigné le droit de son pays de nationalité comme applicable à sa succession, pourvu que cette décision soit clairement exprimée dans une disposition testamentaire ou équivalent.

La procédure de récupération d'un héritage international : Quels sont les étapes ?

Pour revendiquer un héritage à l'international, le premier pas consiste à identifier précisément les actifs concernés, tels que les propriétés immobilières, les comptes en banque ou encore les portefeuilles d'investissements. La consultation d'un avocat spécialisé en successions internationales peut s'avérer essentiel pour manœuvrer à travers les lois et régulations locales.

Il est essentiel de rassembler tous les documents nécessaires, incluant le testament et le certificat de décès, en s'assurant de leur conformité avec les exigences légales du pays concerné. La déclaration d'un héritage obtenu à l'étranger suit une procédure spécifique et doit être effectuée auprès des autorités fiscales compétentes dans les délais impartis, afin d'optimiser la situation fiscale de l'héritage et d'éviter d'éventuelles doubles impositions.

Comment procède-t-on à la déclaration d'un héritage provenant de l'étranger ?

Lorsqu'il s'agit de déclarer un héritage obtenu de l'étranger, en particulier en France, les héritiers doivent soumettre une déclaration de succession dans un délai maximal de 12 mois suivant le décès, si celui-ci a résidé hors du territoire français. Cette démarche administrative est à réaliser auprès du service des impôts des non-résidents.

Il est capital d'identifier avec précision la législation applicable, généralement celle du dernier domicile du défunt, ou celle d'un État avec lequel il avait des liens particulièrement forts, pour une meilleure gestion des obligations fiscales et légales liées à l'héritage.