Divorce en indivision : Bonne ou Mauvaise idée ?
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Après le divorce d’un couple d'époux, la gestion du patrimoine commun peut s’avérer complexe, nécessitant souvent l'intervention d'un avocat spécialisé en droit matrimonial.
Dans une telle situation, le patrimoine entre en indivision, en vertu du régime matrimonial de la communauté, ce qui signifie que les biens sont détenus collectivement par les ex-conjoints, sans que leurs parts individuelles soient clairement définies. Cette indivision est souvent soumise à des articles spécifiques du Code civil régissant la séparation des biens.
L'indivision est particulièrement courante lorsque le divorce se fait par consentement mutuel, avec l'assistance d'avocats, puisqu'elle permet aux époux de se séparer sans avoir à liquider immédiatement tous les biens communs. Cela peut offrir un sursis dans la procédure de séparation des biens, facilitant ainsi une liquidation amiable du patrimoine.
Les biens qui composent cette indivision sont des biens indivis, et chaque propriétaire ou indivisaire, représentant les droits de chacun selon le contrat de mariage ou le régime matrimonial choisi, est désigné comme cohéritier. Chacun d'entre eux se voit attribuer une part de l'ensemble, généralement sous forme de quote-part, qui représente sa part d'intérêt dans les biens indivis, incluant des actifs tels que la maison familiale.
Cependant, l'indivision n'est qu'une phase transitoire dans la procédure globale de règlement du divorce. Cette étape trouve son achèvement dans le partage effectif du patrimoine, souvent encadré par un avocat ou un notaire, garantissant une répartition équitable des biens et des dettes.
En d'autres termes, l'objectif final est de répartir les biens de manière spécifique entre les ex-conjoints, afin que chacun ait la possession exclusive et pleine de ses parts respectives, conformément aux droits établis par le juge ou les accords mutuels.
Dans certains cas, le maintien de l'indivision peut être ordonné par le juge aux affaires familiales, notamment pour protéger les intérêts des enfants mineurs. Cela peut offrir la stabilité nécessaire pendant la période de transition familiale, assurant le maintien de la maison et la continuité du cadre de vie des enfants.
L'existence d'une indivision dépend du fait que les conjoints souhaitant divorcer possèdent des droits de même nature sur un même bien, tels qu'un bien immobilier ou des comptes bancaires, protégés par le droit civil et souvent encadrés par un notaire.
Cela peut être compliqué à gérer, car les décisions concernant l'administration, la vente ou la préservation des biens indivis nécessitent souvent l'intervention d'un notaire ou d'avocats, et un accord commun entre les deux parties. En outre, les biens indivis sous le régime de la communauté passent automatiquement en indivision en cas de divorce si aucun contrat de mariage ne les sépare formellement.
La question se pose avec la même acuité dans le cadre du divorce du chef d'entreprise.
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Que deviennent les parts sociales en cas de divorce ?
La question du partage du patrimoine du couple se pose inévitablement, impliquant une répartition équitable des biens et des dettes accumulés durant le mariage.
Cependant, cette étape nécessite réflexion et prudence, car il n'est pas toujours judicieux de se précipiter uniquement pour finaliser la procédure, surtout sans le conseil d'un avocat spécialisé en droit matrimonial.
L'option de l'indivision peut s'avérer avantageuse dans diverses circonstances, en permettant une gestion plus flexible et réfléchie de vos biens immobiliers partagés, facilitant ainsi une répartition amiable et équitable.
Pourquoi faire une indivision lors d'un divorce ? Voici trois bonnes raisons, souvent discutées avec un notaire ou un avocat spécialisé.
Tout dépend du contexte économique et immobilier qui prévaut au moment du divorce, influençant les décisions concernant la liquidation ou le rachat de parts.
La vente précipitée d'un bien immobilier pendant une période de ralentissement du marché ou d'intense concurrence géographique peut conduire à des pertes financières significatives pour le couple.
L'indivision permet de temporiser et d'attendre des conditions plus favorables pour vendre, préservant ainsi la valeur de votre patrimoine commun et facilitant une répartition équitable des sommes obtenues.
Un autre avantage est d’échapper aux droits de partage lorsqu'un bien indivis est vendu après le divorce, permettant ainsi aux ex-conjoints de se partager librement le produit de la vente selon leurs parts déterminées par un juge ou un accord mutuel.
Si vous avez des enfants, leur stabilité émotionnelle et environnementale entre en ligne de compte, nécessitant parfois le maintien du domicile familial pendant la procédure de divorce.
L'indivision permet de maintenir la demeure familiale, offrant ainsi une continuité essentielle dans leur vie en cette période de transition délicate pour eux également, soutenue par les décisions du juge.
De plus, si vous êtes émotionnellement attaché au bien immobilier que vous avez acquis en couple, l'indivision peut vous permettre de prendre le temps nécessaire pour envisager les options futures sans précipitation, facilitant ainsi une liquidation amiable ou un rachat de part.
Le partage financier peut être complexe après un divorce, impliquant des dettes communes et la nécessité d'une répartition équitable des sommes et des créances.
Si vous n'avez pas immédiatement de quoi racheter la part de votre ex-conjoint dans le bien immobilier, l'indivision offre un moyen de différer cette étape tout en préservant votre droit de propriété et en gérant les dettes conjointes.
Dans un régime d'indivision, chaque indivisaire détient des droits sur l'ensemble du bien. Le problème est que les principales décisions doivent être adoptées à l'unanimité, ce qui peut conduire à une situation de blocage en cas de désaccord.Dans un régime d'indivision, chaque indivisaire détient des droits sur l'ensemble du bien. Le problème est que les principales décisions doivent être adoptées à l'unanimité, ce qui peut conduire à une situation de blocage en cas de désaccord, nécessitant l'intervention d'un avocat ou d'un juge.
La prise de décisions importantes nécessite un consensus unanime entre les indivisaires, sauf dans certains cas spécifiques prévus par le contrat ou par les articles du Code civil.
Cette approche peut malheureusement mener à des impasses décisionnelles, générant des situations de blocage préjudiciables à la gestion du bien et nécessitant parfois une intervention judiciaire pour la liquidation.
Il faut donc prévoir des mécanismes de résolution de conflits et de communication efficace, souvent encadrés par un notaire ou un avocat, pour éviter de compromettre la gestion du bien en indivision.
Chaque indivisaire est tenu de contribuer aux dettes de l'indivision en fonction de sa quote-part de propriété, assurant une répartition équitable des sommes dues.
Il convient donc d'évaluer avec soin les risques de désaccords financiers avant même d’entrer en indivision. Cette évaluation préalable, souvent accompagnée par un avocat, permet de minimiser les conflits futurs liés aux dépenses pour l'entretien, les réparations ou les impôts.
L'indivision n'est pas une situation permanente. La loi stipule que "nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision.", permettant ainsi une liquidation amiable ou judiciaire selon les circonstances.
Ainsi, les indivisaires disposent de trois options pour sortir de cette situation :
Face aux risques et à la complexité de l'indivision, il est fortement recommandé de formaliser les accords et les responsabilités au moyen d'une convention d'indivision rédigée par un notaire. Cette convention permet de définir les règles de gestion, de prise de décisions et de partage des charges financières.
Elle offre un cadre clair pour éviter les conflits futurs et maintenir une harmonie au sein de l'indivision, facilitant ainsi une liquidation amiable ou judiciaire si nécessaire.
Voici également tout ce que vous devez savoir dans le cadre d’une Holding en cas de divorce..
Là encore, les risques peuvent être significativement réduits.Face aux incertitudes liées à la copropriété d'un bien immobilier en indivision, une solution efficace pour instaurer la stabilité consiste à signer une convention d'indivision.
Face aux incertitudes liées à la copropriété d'un bien immobilier en indivision, une solution efficace pour instaurer la stabilité consiste à signer une convention d'indivision.
Une convention d'indivision doit être rédigée par écrit pour être valide. Elle doit énumérer les biens détenus en indivision et détailler les droits de chaque copropriétaire. Si le bien en question est immobilier, la convention doit obligatoirement être rédigée par un notaire et être enregistrée au Service de la publicité foncière, conformément aux articles du Code civil.
L'objectif principal de la convention d'indivision est d'organiser la gestion de l'indivision et de fixer les règles. Les copropriétaires peuvent personnaliser divers aspects, tels que la répartition des dépenses, la désignation d'un gérant (qui peut être un indivisaire ou non), et la fixation d'une indemnité en cas d'occupation exclusive du bien par l'un d'entre eux, garantissant ainsi une gestion équitable et transparente.
Dans le cas d'une convention d'indivision à durée indéterminée, les copropriétaires conservent la possibilité de demander le partage du bien, facilitant ainsi une liquidation amiable ou judiciaire selon les besoins.
Cependant, certaines conditions doivent être remplies : la demande ne doit pas être de mauvaise foi ni à contretemps, c'est-à-dire qu'elle ne doit pas viser à nuire aux autres indivisaires ni se produire dans un contexte économique peu propice au partage.
Pour une gestion efficace et harmonieuse des biens indivis, l'établissement d'une convention d'indivision peut s'avérer bénéfique. Cette approche vous permet de personnaliser les droits de chaque indivisaire et de créer un cadre de gestion solide.Pour une gestion efficace et harmonieuse des biens indivis, l'établissement d'une convention d'indivision peut s'avérer bénéfique. Cette approche vous permet de personnaliser les droits de chaque indivisaire et de créer un cadre de gestion solide, en accord avec les réglementations en vigueur.
La convention vous donne l'opportunité de personnaliser les règles de fonctionnement de l'indivision, incluant des dispositions spécifiques sur la répartition des dettes et des biens.
Les décisions importantes, les responsabilités financières et même la désignation et les pouvoirs d'un gérant peuvent être précisément définis dans la convention, assurant une gestion transparente et équitable.
Pour établir une convention d'indivision, un accord unanime de tous les indivisaires est nécessaire, souvent encadré par un notaire ou un avocat spécialisé en droit matrimonial.
La convention d'indivision doit contenir des éléments clés, tels que la liste complète des biens en indivision concernés et les droits spécifiques de chaque indivisaire, incluant les dettes et les obligations financières.
Si des biens immobiliers sont impliqués, la présence d'un notaire est obligatoire pour garantir la validité juridique et faciliter la liquidation amiable ou judiciaire.
Une convention d'indivision peut être conclue pour une période déterminée, ne dépassant pas cinq ans. À l'échéance, les copropriétaires ont la liberté de décider s'ils souhaitent la renouveler. Cette flexibilité temporelle offre aux indivisaires la possibilité de réévaluer leurs besoins et de s'adapter aux évolutions de leur situation familiale et financière.
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Dans le cadre d’une indivision, les règles de majorité varient en fonction de la nature des actions entreprises, selon les dispositions légales et les accords contractuels.
Vous avez la liberté de prendre des décisions pour maintenir le bien en bon état sans devoir consulter les autres copropriétaires pour les actes conservatoires, tels que les réparations urgentes.
C'est le cas des travaux de toiture ou du changement d'une chaudière en panne, essentiels pour le maintien de la valeur du bien commun.
Les décisions de gestion requièrent l'accord d'une majorité des deux tiers, notamment pour les actes relatifs à la gestion quotidienne des biens, ainsi que pour la cession de biens communs en vue du rachat des parts ou du paiement des dettes.
Il s'agit notamment des actes relatifs à la gestion quotidienne des biens, ainsi que de la cession de biens communs pour le paiement des dettes et des dépenses communes, assurant ainsi une répartition équitable des obligations financières.
Pour les actes de disposition, l'unanimité des indivisaires est nécessaire, garantissant que toutes les parties consentent aux décisions majeures affectant le patrimoine commun.
Il s’agit de décisions qui ont un impact majeur sur le patrimoine indivis, comme la cession d’un bien immobilier ou la donation à un tiers, nécessitant un accord unanime pour assurer une liquidation équitable.
Opter pour le régime conventionnel de l'indivision offre des avantages pour mieux gérer les biens partagés, en définissant clairement les droits et les devoirs de chaque indivisaire.
Vous pouvez ainsi adapter les règles de l’indivision, avec l’accord unanime de tous les indivisaires, facilitant ainsi une gestion harmonieuse et équitable des biens communs.
L’usage des biens indivis nécessite de respecter certaines règles strictes pour garantir une gestion harmonieuse et équitable, en conformité avec les droits et devoirs définis par la loi et les accords contractuels.
Avant de prendre toute décision concernant l'utilisation d'un bien indivis, vous devez obtenir l’approbation des autres indivisaires. La prise de décision unilatérale peut conduire à des conflits et à des désaccords au sein de l'indivision, nécessitant parfois une intervention judiciaire.
Il est impératif de respecter la destination originale du bien indivis, conformément aux articles du Code civil qui régissent l'utilisation des biens communs.
En d'autres termes, vous ne pouvez pas altérer l'utilisation du bien de manière significative sans le consentement des autres indivisaires, assurant ainsi une gestion équitable et respectueuse des droits de chacun.
Par exemple, transformer une maison conçue pour être habitée en un espace commercial serait en violation des règles, en l’absence d’un consentement unanime, nécessitant potentiellement une liquidation judiciaire ou amiable.
Si vous utilisez seul un bien indivis, vous pourriez être tenu de verser une indemnité aux autres copropriétaires, sauf si une décision contraire a été prise collectivement, assurant ainsi une répartition équitable des bénéfices et des coûts.
Lorsqu'une convention d'indivision est mise en place suite à un divorce, les frais notariaux sont réglementés par l'arrêté du 28 février 2020. Ces tarifs sont définis en fonction de la valeur des biens concernés et peuvent varier selon différentes tranches, incluant les coûts liés à la liquidation judiciaire ou amiable.
Selon l'article A444-112, les frais notariaux pour une convention d'indivision sont structurés en plusieurs tranches. Si la valeur de l'assiette est inférieure ou égale à 29 800 €, un forfait de 316,94 euros TTC est appliqué. Dans le cas contraire, le tarif S2 est utilisé, selon le barème suivant :
Prenons l'exemple d'une opération d'une valeur de 100 000 euros. Pour le calcul des frais notariaux, il faut commencer par appliquer les taux à chaque tranche, comme suit :
Il convient ensuite d'additionner les montants pour obtenir le total des frais notariaux : 307,71 + 205 + 115,44 + 455,28 = 1083,43 euros TTC.
Pour mettre fin à une situation d’indivision suite à un divorce, quatre options sont envisageables, souvent encadrées par un notaire ou un avocat spécialisé.
Si le choix est fait de vendre le bien immobilier, vous pouvez opter pour une vente à un tiers. Les produits de la vente seront ensuite répartis entre vous et votre partenaire en fonction de vos parts indivises respectives.
Notez que les autres indivisaires ont une priorité d'achat sur la part que vous cédez.Si le choix est fait de vendre le bien immobilier, vous pouvez opter pour une vente à un tiers. Les produits de la vente seront ensuite répartis entre vous et votre partenaire en fonction de vos parts indivises respectives, après paiement des dettes et des frais notariaux.
Notez que les autres indivisaires ont une priorité d'achat sur la part que vous cédez, conformément aux articles du Code civil régissant la liquidation de l'indivision.
Une autre option est de demander le partage des biens en question, facilitant ainsi une liquidation amiable ou judiciaire selon les besoins.
Cela signifie que vous devrez parvenir à un accord sur la valeur des biens afin de les répartir selon les quotes-parts de chaque copropriétaire, en respectant les règles de répartition établies par le juge ou par consentement mutuel.
Cette solution peut être plus complexe et nécessite des discussions approfondies pour aboutir à un accord mutuellement acceptable, souvent assisté par un avocat ou un notaire.
Si vous ne souhaitez pas partager les biens de manière physique, vous pouvez convenir d'une vente à l'amiable, facilitant ainsi la liquidation des actifs communs.
Dans ce cas, les produits de la vente seront partagés entre vous et votre partenaire en fonction de vos parts respectives dans l'indivision, après déduction des dettes et des frais associés.
Si l’un des indivis souhaite maintenir l'indivision, il peut faire une requête de sursis au partage auprès du tribunal judiciaire compétent.
Si l’un des indivis souhaite maintenir l'indivision, il peut faire une requête de sursis au partage auprès du tribunal judiciaire compétent, retardant ainsi la liquidation des biens communs.
En vertu de l'article 815 du Code civil, cette démarche permet de retarder le partage en attendant que les conditions soient plus favorables ou qu'un accord puisse être trouvé, évitant ainsi une liquidation précipitée.
Dans certains cas, le tribunal peut même ordonner la vente par adjudication si un désaccord persiste entre les indivisaires, assurant une liquidation judiciaire équitable.
Précisons d’abord que posséder un bien en indivision avec un ex-conjoint n'est pas une situation à prendre à la légère. Les tensions peuvent rapidement surgir pour diverses raisons, ce qui rend la gestion de cette situation complexe et nécessitant souvent l'intervention d'avocats ou de notaires.
La situation exige une compréhension mutuelle des droits et des responsabilités de chaque partie. Il convient de discuter des aspects financiers, de la gestion du bien et d'autres points cruciaux pour éviter les conflits à l'avenir, souvent avec l'aide d'un juge ou d'un avocat spécialisé.
Vous pouvez me faire part de votre projet en réservant votre consultation (offerte), où nous aborderons les aspects juridiques et financiers liés à votre divorce et à l'indivision.
Je vous aiderai à naviguer à travers les complexités légales et financières, tout en garantissant une répartition équitable des biens et une liquidation amiable ou judiciaire conforme à vos droits.
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prendre rendez-vousRecevoir un héritage important peut être à la fois une opportunité exceptionnelle et une source de préoccupations. Au-delà de l’aspect émotionnel souvent lié à la perte d’un proche, se pose rapidement la question de la gestion de ce patrimoine soudainement acquis. Investissements, fiscalité, transmission, projets personnels… Un gros héritage nécessite des décisions réfléchies afin d’en tirer le meilleur parti tout en évitant les pièges classiques.
Comment organiser efficacement l’arrivé de cet héritage ? Quelles sont les bonnes pratiques pour préserver et faire fructifier ce capital ? Cet article vous propose un tour d’horizon des clés essentielles pour appréhender et gérer un héritage conséquent avec sérénité et stratégie.
Lorsqu’on reçoit un héritage, le montant reçu sera généralement taxé aux droits de succession. Les droits de successions pourront être plus ou moins importants en fonction du montant reçu et du lien de parenté entre l’héritier et le défunt.
La fiscalité ne sera pas la même que l’on hérite de ses parents, ou de ses oncles et tantes par exemple. Plus le lien de parenté est loin, plus la fiscalité est importante.
Il est donc primordial de garder à l’esprit que la transmission d’un héritage peut avoir un coût et qu’anticiper certaines opérations en amont peut permettre de réduire cette fiscalité, et de pacifier les relations entre héritiers.
En effet, lorsque la transmission est anticipée il sera possible d’organiser le partage en déterminant des lots pour chaque héritier et/ou de rendre liquide tout ou partie de son patrimoine, notamment pour payer les droits de succession.
Une fois l’héritage reçu et la fiscalité payée, il pourra être pertinent de se faire accompagner sur la stratégie d’investissement de cet héritage pour capitaliser et développer ce patrimoine. Il sera également conseillé de réfléchir, à un moment donné, à la transmission de cet héritage à ses propres héritiers pour éviter de nouveaux frottements fiscaux.
Au travers de cet article, nous préciserons l’aspect juridiques et fiscaux de la perception d’un héritage et la mise en place de certaines stratégies pour profiter de régimes de faveur et réduire sa fiscalité.
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Lorsqu'on reçoit un héritage important, il est primordial de comprendre les implications juridiques et fiscales qui l’accompagnent.
Tout héritage débute par l’ouverture de la succession déclenchée par le décès du défunt. Lors de cette étape, le notaire joue un rôle central. Il identifie les héritiers légaux en fonction du lien de parenté et du régime matrimonial du défunt, vérifie l’existence éventuelle d’un testament et établit l'actif et le passif de la succession (biens, dettes, donations antérieures, etc.).
Une fois les héritiers identifiés et les biens recensés, vient la phase du partage. Le partage peut être amiable si tous les héritiers sont d’accord, ou judiciaire en cas de désaccord. Chaque héritier reçoit alors sa part selon les règles civiles, à moins qu’un testament ou une donation particulière ait prévu une répartition différente.
À noter qu’en cas d’héritiers réservataires (enfants du défunt), il ne pourra être porté atteinte à la part de leur héritage dit « part réservataire » (1/2de la succession pour 1 enfant, 2/3 de la succession pour 2 enfants et ¾ des biens pour 3 enfants et plus).
La part reçue par chaque héritier sera alors soumise, la plupart du temps, au paiement de droits de succession. Ces droits de succession sont calculés en fonction du montant net reçu et le lien de parenté entre le défunt et l’héritier. Plus le lien de parenté est lointain, plus la fiscalité est importante.
Les droits de succession jouent un rôle central dans la gestion des gros héritages, affectant la transmission de patrimoine entre générations.
Le montant de ces droits varie selon plusieurs critères :
À noter : Il ne faut pas oublier qu’un héritage comprend aussi les dettes éventuelles du défunt. Avant d’accepter la succession, il est conseillé de demander un inventaire complet afin de savoir si l’actif couvre bien le passif. Dans le cas contraire, il est possible d’accepter la succession à concurrence de l’actif net (ce qui protège votre patrimoine personnel) ou de refuser la succession purement et simplement si elle est trop déficitaire.
En France, les abattements fiscaux selon le degré de parenté :
Pour rappel, à votre décès, l’héritage reçu par votre enfant sera taxé selon un barème d’imposition progressif, après application d’un abattement de 100 000 €.
Entre frères et sœurs, l’abattement est de 15 932 € et la fiscalité de 35% jusqu’à 24 430 € puis 45% au-delà.
Entre oncles/ tantes et neveux/ nièces, l’abattement est 7 967 € et la fiscalité de 55%.
Il est ainsi fréquent que les héritiers soient obligés de procéder à la vente de leur héritage pour s’acquitter des droits de succession.
Il est possible de réduire cette fiscalité (jusqu’à zéro), notamment avec la mise en place de certaines stratégies.
Le pacte Dutreil permet de réduire les droits de succession sur les entreprises familiales, facilitant ainsi la transmission de gros patrimoines.
La transmission d'une entreprise peut être coûteuse en raison des droits de mutation à titre gratuit (DMTG – droits de succession ou droits de donation) pouvant atteindre jusqu'à 45% en ligne directe. Pour payer ces droits, les héritiers peuvent se retrouver dans l’obligation de céder tout ou partie de l’entreprise affectant leur compétitivité.
Une mauvaise transmission est une cause importante de destruction d’entreprise en France. Il est donc primordial d’anticiper la transmission de son entreprise pour éviter de transmettre un fardeau à ses enfants et garantir la pérennité des entreprises.
Ainsi, en souscrivant à un engagement de conservation avec le Pacte Dutreil, il est possible de limiter ce coût (exonération partielle, jusqu'à 75% des DMTG).
Ce dispositif concerne les transmissions d'entreprises individuelles ou sous forme de société ayant fait l'objet d'un engagement de conservation, que ce soit par donation ou par décès (succession).
Les avantages du pacte Dutreil :
En contrepartie de ces avantages, les signataires du pacte doivent respecter un certain nombre de conditions :
Les niches fiscales offrent des opportunités pour optimiser la fiscalité des gros héritages, bien que leur utilisation soit souvent critiquée.
Il existe d’autres dispositifs fiscaux permettant de transmettre certains actifs spécifiques avec des exonérations.
Les parts de Groupement foncier agricole (GFA) ou Groupement foncier viticole (GFV) peuvent bénéficier d’une exonération à la transmission de 75% jusqu’à 300 K€ et jusqu’à 500 K€ si les parts sont conservées au moins 10 ans par l’héritier ou donataire. L’exonération est de 50% au-delà. Il y a un certain nombre de conditions à remplir pour bénéficier de ce régime de faveur notamment une obligation de donner à bail long terme le patrimoine (le foncier) et une conservation des parts 10 ans minimum par les héritiers.
Les bois et forêts ou parts de groupement forestier bénéficient d’une exonération de droits de transmission à hauteur de 75% de la valeur des biens transmis. Ce régime fiscal favorable à vocation à encourager la gestion durable des forêts et à faciliter leur transmission. Il y a, là encore, un certain nombre de conditions à remplir pour bénéficier de régime notamment un engagement de gestion durable pendant 30 ans.
L'immobilier, en tant que composante majeure des gros patrimoines, joue un rôle clé dans la valeur des héritages importants.
En effet, l'immobilier apparaît souvent comme l'un des éléments essentiels du patrimoine transmis. Qu’il s’agisse de résidences principales, de biens locatifs, de propriétés de prestige ou de terrains, l'immobilier représente une part significative de la valeur totale des successions les plus élevées. Ce poids s’explique à la fois par la stabilité de la pierre comme valeur refuge, la possibilité de générer des revenus réguliers grâce à la location, et la tendance historique des biens immobiliers à prendre de la valeur sur le long terme.
À travers certains montages juridiques comme la détention via une société, SCI (Société Civile Immobilière) ou d’autres formes de sociétés (IR ou IS) ou encore via le démembrement, les détenteurs de biens immobiliers peuvent organiser la transmission de manière optimisée, en réduisant l’impact fiscal de la succession. Ces dispositifs permettent d’anticiper le partage des biens tout en conservant un certain contrôle sur le patrimoine, ce qui est particulièrement recherché pour éviter les conflits entre héritiers et préserver l’unité de biens de grande valeur.
Une intention particulière devra être donné dans la rédaction des statuts de la société détentrice de l’immobilier ainsi que dans les différents actes juridiques en lien avec cet immobilier (acte de donation, testament, etc).
La présence de biens immobiliers dans les successions soulève aussi des enjeux d’évaluation et de liquidité. Contrairement à des actifs financiers faciles à diviser ou à vendre, l’immobilier peut poser un problème lors du partage, surtout en cas de désaccords familiaux. De plus, l’administration fiscale veille attentivement à l’estimation des biens transmis, afin d’éviter les sous-évaluations qui réduiraient indûment les droits de succession.
En définitive, une gestion judicieuse de cet immobilier permet non seulement de faire fructifier un héritage potentiel, mais aussi d’anticiper les contraintes fiscales et familiales liées à la succession. C’est pourquoi, dans le cadre d’un patrimoine important, l’accompagnement par des professionnels du droit et de la finance devient souvent indispensable pour valoriser et transmettre ce capital dans les meilleures conditions.
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Le démembrement de propriété est une stratégie courante pour optimiser la transmission des gros patrimoines.
En effet, la transmission d'un bien immobilier peut se faire en pleine propriété ou en démembrement.
La transmission en pleine propriété consiste pour le donateur (celui qui donne) à transmettre l’intégralité du bien au donataire (celui qui reçoit). Il se retrouve complètement dépossédé de son bien et n’a plus aucun droit dessus.
Il peut d'ailleurs s'agir d'une excellente option pour les personnes bénéficiant de nombreux biens immobiliers. Par exemple, en sortant un de leurs patrimoines, cela peut leur permettre de ne plus être assujettis à l'impôt sur la fortune.
La donation en démembrement permet au donateur de se réserver l’usufruit du bien donné. Cela consiste à diviser les droits sur la propriété entre le donateur qui restera usufruitier du bien immobilier et les donataires nus-propriétaires.
Concrètement, le donateur garde le droit d’occuper le logement ou de le louer et d’en percevoir les revenus.
Le donataire devient nu-propriétaire. Ils récupèrent la pleine propriété du bien au décès du donateur, sans payer de droits de succession supplémentaires.
Avantage de la donation en démembrement : La base imposable aux droits de donation sera réduite de la valeur de l’usufruit conservé par le donateur (vous).
La valeur de l’usufruit est calculée selon un barème en fonction de l’âge de l’usufruitier. Lorsque l’usufruitier est âgé de 51 à 60 ans, l’usufruit est égal à 50 % de la pleine propriété.
Ainsi, plus le donateur est jeune, plus la part taxable de la nue-propriété est faible, ce qui optimise davantage la fiscalité associée à la transmission du bien et réduit les droits de donation.
*Application de la Tranche marginale d’imposition (TMI) en fonction du lien de parenté.
L’assurance-vie constitue un outil particulièrement efficace pour organiser la transmission de patrimoines importants tout en profitant d’une fiscalité avantageuse. En effet, ce placement permet non seulement de faire fructifier un capital dans un cadre fiscal attractif, mais surtout de transmettre des sommes conséquentes à des bénéficiaires désignés en bénéficiant d’abattements spécifiques et de taux réduits de taxation, notamment en cas de versement avant 70 ans.
Grâce à sa souplesse, l’assurance-vie permet de répartir librement les sommes entre plusieurs héritiers, voire des tiers, sans nécessairement suivre les règles strictes de la succession classique. En effet, l’assurance-vie est hors succession lorsque les versements sont effectués avant les 70 ans de l’assuré.
Les capitaux décès transmis au décès de l’assuré bénéficient d’une fiscalité avantageuse. Chaque bénéficiaire désigné dans la clause bénéficiaire se voit appliquer la même fiscalité peu importe le lien de parenté entre eux et l’assuré (sauf conjoint et partenaire de pacs complètement exonéré)
Ainsi, les capitaux décès transmis bénéficient d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire puis, sont taxés à 20% jusqu’à 700 K€ et à 31.25% au-delà.
Pour investir un héritage et développer ce patrimoine, il est important de trouver le ou les bons placements en fonction de ces objectifs et son niveau de tolérance aux « risques ». Les solutions ne manquent pas aujourd’hui.
L’investissement sur des produits financiers divers est une bonne option et permet de générer des performances plus ou moins importantes avec une certaine maitrise des risques si l’on est bien accompagné. Mais pour certains français, l’investissement dans l’immobilier reste une solution privilégiée.
Investir dans des parts de SCPI consiste à acheter des parts d’une société qui investi dans des biens immobiliers divers. Ce placement peut garantir des compléments de revenus réguliers (généralement trimestriellement) sans contraintes de gestion.
La SCPI est une entité juridique ayant pour objectif d’investir dans l’immobilier locatif. La particularité de la SCPI, c’est que son fonds d’investissement provient des investisseurs ou épargnants qui sont habituellement des particuliers. Ces derniers deviennent donc des détenteurs de parts de la société immobilière. Ils ont droit à une partie des revenus locatifs.
La SCPI a vocation à constituer un portefeuille de biens immobiliers divers, notamment de bâtiments du secteur tertiaire. Ce patrimoine est souvent composé d’immeubles pouvant servir de bureaux, d’entrepôts, de locaux commerciaux, de cliniques ou encore de résidences pour séniors. Les biens immobiliers seront ensuite mis en location. L’entreprise se charge des opérations liées à la gestion locative.
Il existe différents types de SCPI en fonction du type de biens détenus et de l’objectif poursuivi par l’investisseur :
Avant d’investir dans une SCPI, il faut définir ses objectifs et se renseigner sur un certain nombre d’éléments :
Avec l’investissement en SCPI, il est possible de diversifier votre patrimoine et d’investir dans différentes SCPI qui correspondent à vos objectifs.
En matière de placement, l’investissement dans la pierre reste le placement privilégier des Français. L’investissement location permet non seulement d’avoir un patrimoine durable, mais aussi de profiter d’un complément de revenu mensuel.
Il y a plusieurs catégories de biens particulièrement intéressantes :
Ensuite sur le mode de location, la location meublée occupe une place stratégique dans le domaine de l’investissement locatif. Plus rentables que les locations nues, les loyers y sont généralement 15 à 20 % plus élevés et la rentabilité supérieure d’environ 2 %, notamment grâce à sa fiscalité avantageuse.
Elle s’impose ainsi comme une solution incontournable pour les investisseurs soucieux d’optimiser leur rendement tout en sécurisant leur patrimoine.
Au-delà du type de location, il est également primordial de s’intéresser au mode détention de son investissement, en direct, via une société, en démembrement. Il peut être pertinent de se faire accompagner pour trouver le mode de détention le plus adapté à sa situation.
Comme évoqué plus haut dans cet article, l’assurance-vie présente un régime fiscal avantageux à la transmission pour les versements effectués avant les 70 ans de l’assuré et peu importe le lien de parenté avec le bénéficiaire.
Pour rappel, les capitaux décès perçus par chaque bénéficiaire sont exonérés jusqu’à 152 500 € puis imposés au taux de 20% jusqu’à 700 K€ et au taux de 31.25% au-delà.
Mais ce n’est pas son seul intérêt, en effet, l’assurance-vie est une enveloppe qui comporte de nombreux avantages également pendant la vie du contrat.
D’un point de vue fiscal, lorsque vous réalisez des arbitrages à l’intérieur du contrat et que vous cédez des positions, les plus-values réalisées ne sont pas imposées. Vous pouvez donc réinvestir au sein du contrat le produit de cession net, contrairement au compte-titres classique. Vous serez seulement imposé si vous effectuez un retrait sur votre assurance et uniquement sur la part du gain du contrat à proportion du montant racheté (flat tax de 30%, voire 24.7% si prime versée inférieure à 150 K€ et contrat détenu depuis plus de 8 ans).
En ce qui concerne les versements, il n’y a aucune contrainte, vous pouvez réaliser autant de versements et de retraits que vous le souhaitez.
D’un point de vue placement, il est possible d’investir dans un large choix de produits financiers au sein du contrat d’assurance-vie avec une grande diversification. Vous pouvez créer une allocation sur mesure avec des rendements et des garanties adaptés à votre besoin et votre profil investisseur.
Vous pouvez bénéficier d’une rentabilité allant de 8% à 10% en étant bien accompagné. Un accompagnement vous permettrait également de bénéficier de frais de contrat négociés et d’améliorer encore davantage la rentabilité.
Donner du sens à son héritage est un choix de plus en plus fréquent. Que ce soit pour soutenir des causes humanitaires, médicales, environnementales ou culturelles, transmettre tout ou partie de son patrimoine à une œuvre philanthropique est une option qui peut avoir du sens, notamment en présence d’héritage important.
En France, il est tout à fait possible de léguer tout ou partie de son patrimoine à des associations ou des fondations reconnues d’utilité publique ou encore à des fonds de dotation. Ces structures, habilitées à recevoir des dons et legs, peuvent ainsi bénéficier d’immeubles, de sommes d’argent, de valeurs mobilières ou d’objets d'art, selon les volontés exprimées dans le testament.
Ces structures reconnues d’utilité publique sont exonérées de droit de transmission. Cela signifie que la totalité des sommes ou biens transmis pourra être utilisée pour la mission fixée, sans fiscalité intermédiaire.
Il existe deux manières principales de transmettre un patrimoine :
Il existe une stratégie qui permet de réduire les droits de succession de ses héritiers au profit d’une association : le don ou leg avec charge.
Cela consiste à conditionner la transmission d'un bien ou d'une somme d'argent à l’exécution d’une obligation précise par l’association ou la fondation. Cette charge pourrait être de reverser une partie du leg initial à un autre bénéficiaire désigné, par exemple un proche du testateur.
Cette stratégie est particulièrement intéressante pour les personnes qui n’ont pas d’héritiers directs et donc un taux d’imposition aux droits de succession importants. En effet, cela permettra de réduire la base taxable et donc le montant de la fiscalité à la succession.
Exemple : Une personne ayant comme unique héritier un neveu et un patrimoine d’1M€ à transmettre.
Sans legs à une association ou fondation, la fiscalité serait de 550 K€, le net transmis à son neveu serait donc de 450 K€.
En désignant une association ou une fondation légataire avec charge de reverser 450 K€ à son neveu, la fiscalité sera réduite à 270 K€, soit un gain de 180 K€.
Cette opération aura donc permis de réduire la fiscalité sur la succession et de transmettre 280 K€ à une œuvre caritative qui lui tient à cœur.
La gestion d’un héritage dépendra de chaque situation et des objectifs poursuivis : un objectif de revenus complémentaires réguliers, un objectif de capitalisation et ou un objectif de préparer la transmission de cet héritage à ses propres héritiers.
En fonction des objectifs poursuivis et du montant d’héritage reçu, la gestion de ce patrimoine ne sera pas nécessairement la même. Nous essaierons de vous donner quelques conseils sur ce qu’il est possible de faire en sachant que la meilleure stratégie est toujours celle qui répond à votre situation et à vos objectifs.
Investir un capital d'un million d'euros nécessite une stratégie réfléchie et diversifiée pour optimiser le rendement tout en maîtrisant les risques.
La diversification est clé pour répartir les risques et maximiser les opportunités de rendement. Voici quelques options à considérer :
À noter : Il est recommandé de privilégier l’investissement dans l’immobilier via le levier de l’endettement.
En fonction des objectifs et de la situation patrimoniale de chacun, les proportions à investir en assurance-vie ou dans l’immobilier pourront varier.
Si l’objectif est la capitalisation et aller chercher des rendements importants, il pourrait être plus pertinent de privilégier la mise en place d’une allocation sur mesure en assurance-vie. Cela pourrait être également avantageux dans une logique de transmission. L’assurance-vie pourrait alors représenter 60% / 70% de l’héritage.
Par ailleurs, dans une logique de revenus passifs l’héritage pourra être investi de manière à générer un complément de revenus sans épuiser le capital. Une allocation sur mesure pourra être déterminée en fonction des besoins de chacun.
Avec un capital de 2 M€, les préconisations sur 1 M€ seront toujours valables mais dans des proportions qui pourront être différentes.
Le montant investi en assurance-vie pourra être calibré dans un objectif de transmission pour maximiser les avantages de la fiscalité de l’assurance-vie et celle de la succession. Une analyse au cas par cas pourra permettre de déterminer ce montant.
Plutôt que de placer sur l’assurance-vie française, l’assurance-vie luxembourgeoise pourrait être privilégiée (à partir de 500 K€ en moyenne).
Les contrats d’assurance-vie au Luxembourg bénéficient d’une part, du “triangle de sécurité” qui est une structure de protection des actifs des souscripteurs. En cas de faillite de l'assureur, les avoirs des clients sont protégés. D’autre part, l’offre des investissements est plus large que celle des assurances-vie françaises. Les investisseurs peuvent même accéder à des investissements non traditionnels comme le private equity ou l'immobilier.
Pour les héritages plus importants, il sera possible d’avoir accès à des univers d’investissements plus large, et dédié à une personne ou une famille.
Dans le cadre de l’assurance-vie luxembourgeoise, cela permettrait d’avoir une gestion personnalisée avec une carte blanche sur les investissements possible et la construction d’une allocation sur mesure.
Si vous êtes un philanthrope, il pourrait être envisagé de créer sa propre fondation ou fonds de dotation et d’y apporter une partie de son patrimoine afin de pérenniser son soutien à une ou plusieurs œuvres caritatives.
Dans tous les cas, il sera nécessaire de se faire accompagner pour élaborer la meilleure stratégie d’investissement de l’héritage reçu selon sa situation patrimoniale et ses objectifs définis.
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Le gros héritage est un sujet complexe avec des implications profondes sur les plans économique, social et juridique. Une gestion efficace et équitable est essentielle pour atténuer les inégalités et promouvoir une société plus équilibrée.
Face à la réalité croissante des familles recomposées en France, qui représente environ 720 000 foyers avec des enfants d'unions précédentes, la question de la succession s'impose avec une acuité particulière. Cette situation complexifie grandement la planification successorale, posant des défis uniques en termes de droits et de protection des membres de la famille, notamment les enfants, issus de différents mariages ou unions.
La succession au sein d'une famille recomposée exige une attention scrupuleuse aux droits du conjoint survivant ainsi qu'aux parts réservataires des enfants. La présence d'enfants issus d'une première union renforce souvent la nécessité de naviguer habilement entre les dispositions légales pour éviter la réduction des droits du conjoint survivant qui, sans préparation, pourrait voir les enfants de la première union avantagés au détriment du partenaire et des enfants actuels.
Cette analyse se propose de décortiquer le processus successoral dans ces familles complexes, offrant des éclairages sur les stratégies légales à adopter, comment prévenir les discordes et comment parvenir à une distribution juste et équilibrée du patrimoine familial.
Dans le panorama complexe des familles recomposées, il est impératif de saisir que les enfants du défunt, issus de précédentes ou de l'actuelle union, bénéficient d'une même considération au regard de l'héritage. Chaque enfant du défunt, qu'il s'agisse de demi-frères ou de demi-sœurs, a le droit d'hériter de leur parent en commun, peu importe la période d'acquisition des biens du défunt.
Toutefois, les beaux-enfants, enfants du conjoint survivant mais non biologiques du défunt, ne jouissent pas du statut d'héritier du défunt.
Ces derniers n'ont aucun droit sur l'héritage de leur beau-parent, à l'exception d'un cas où une adoption a été formalisée.
Le choix du régime matrimonial par les parents impacte de façon notable la distribution de l'héritage au sein d'une famille recomposée. Lorsqu'un mariage est célébré, le conjoint survivant est éligible à une part d'héritage, variable selon le régime matrimonial adopté. Par exemple, avec le régime de la communauté réduite aux acquêts, le conjoint survivant peut prétendre à une portion des biens communs, réduisant ainsi la part destinée aux enfants.
De plus, si le défunt s'est remarié ou a souscrit à un Pacs, son nouveau partenaire possède des droits sur une fraction de son héritage, pouvant diminuer la part affectée aux enfants d'un précédent lit.
Une solution consiste à rédiger un testament ou à concéder uniquement l'usufruit des biens au conjoint survivant, pour sauvegarder les droits des enfants.
L'adoption introduit une variable significative dans la composition des héritages au sein des familles recomposées. Que ce soit par le biais de l'adoption simple ou plénière, les beaux-enfants peuvent être considérés sur un pied d'égalité avec les enfants biologiques du défunt. Dans le cadre d'une adoption simple, l'enfant adoptif acquiert les mêmes droits de succession que les enfants biologiques, sans que cela n'affecte le lien de filiation avec ses parents originels.
L'adoption plénière, pour sa part, élimine tout lien de filiation avec les parents biologiques pour établir un lien exclusif avec les parents adoptifs,
Conférant ainsi à l'enfant adopté une place identique à celle d'un enfant biologique dans la succession du parent adoptant.
N'hésitez pas à prendre rdv pour bénéficier de nos conseils.
Lorsqu'il s'agit d'assurer une juste répartition des biens dans une famille recomposée, le testament se présente comme un outil juridique de premier ordre. Il offre la possibilité de définir explicitement les intentions du défunt quant au partage de son patrimoine, respectant ainsi le cadre de la réserve héréditaire.
Le testament devient alors un moyen privilégié pour désigner la quotité disponible - la fraction du patrimoine libre de toute affectation obligatoire à la descendance. Par exemple, dans le cas où une personne laisse trois enfants derrière elle, ces derniers sont en droit d'attendre les 3/4 de l'héritage, laissant ainsi un quart de la succession en quotité disponible. Le testament peut préciser la répartition de cette part, que ce soit en faveur d'un ou plusieurs enfants, ou encore d'autres bénéficiaires, tout en assurant que chaque enfant reçoit a minima sa part réservataire.
Par ailleurs, embrasser la donation-partage comme stratégie consolidée la sécurité des parts d'héritage destinées aux enfants. Ce dispositif sert à attribuer, de manière anticipée, les biens à ses héritiers présumés dans le respect de la répartition imposée par la réserve héréditaire.
Acceptée par les destinataires, la donation-partage est conçue pour préserver les droits successoraux des enfants sans préjudice. Cette approche prévient d'éventuelles disputes post-mortem, en solidifiant dès le vivant du donateur les bases d'une répartition consensuelle et acceptée. Elle autorise également la transmission patrimoniale à différentes générations, telles que les petits-enfants, tout en gardant intacts les droits des enfants.
Enfin, l'assurance-vie se révèle être une pierre angulaire pour la protection des enfants au sein d'une famille recomposée. La nomination des enfants en tant que bénéficiaires d'un contrat d'assurance-vie permet d'assurer une allocation financière distincte de la succession. Cette solution sidesteps habilement les contraintes successorales, octroyant aux enfants une portion déterminée de l'héritage.
Particulièrement adaptée aux besoins de ceux désirant préserver les droits de leurs enfants sans empiéter sur la part du conjoint survivant, l'assurance-vie émerge comme une option stratégique. Les capitaux versés au titre de l'assurance-vie échappent en règle générale aux exigences de la réserve héréditaire et ne sont pas susceptibles d'être contestés par les autres héritiers.
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La clé pour éviter les désaccords au sein des familles recomposées réside dans une communication transparente et sincère, surtout en matière de succession. Il est impératif de dialoguer sur les valeurs familiales, les principes éducatifs, et les attentes individuelles. Cela passe par la mise en place de règles familiales communes, la définition des principes éducatifs et la planification des projets futurs, pour réduire au minimum les malentendus et tensions éventuelles.
La tenue régulière de réunions familiales permet aussi d'exprimer ouvertement préoccupations et frustrations, dans un cadre non-judgmental.
Chaque membre doit pouvoir partager librement ses pensées et sentiments, tout en s'écoutant et se comprenant mutuellement. Cette méthode favorise l'harmonie et assure une distribution juste des biens et des responsabilités.
En présence de conflits persistants malgré une communication active, la médiation familiale se révèle être un outil précieux.
Faire appel à un médiateur familial neutre et qualifié, ou entreprendre une thérapie familiale, permet aux membres de la famille recomposée de s'adapter aux changements et de traiter les points de discorde de façon constructive. Cette démarche favorise l'expression des émotions et des préoccupations de chacun dans un espace sûr et encadré, contribuant ainsi à une amélioration significative de la dynamique familiale et à une diminution des tensions autour de la succession.
Tenir à jour les modalités de succession est essentiel pour correspondre aux évolutions de la structure et des besoins d'une famille recomposée. Cela comprend la rédaction ou l'actualisation de testaments, de donations-partage, et d'autres instruments juridiques.
Les parents doivent veiller à ce que ces documents reflètent fidèlement leur situation familiale spécifique et soient en conformité avec les lois successoriales en vigueur dans leur pays. L'assistance d'un expert en droit de la succession peut offrir des conseils sur mesure, permettant ainsi de prévenir les éventuels conflits et d'assurer une répartition équitable des héritages.
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Dans le cas spécifique des familles recomposées, l'articulation de la succession présente des enjeux uniques qui demandent une planification méticuleuse et proactive pour éviter les discordes et assurer une justice équitable entre tous les membres. Il s'avère primordial de saisir les droits inhérents au conjoint survivant et aux enfants, avec une attention particulière sur la réserve héréditaire, un rempart légal destiné à protéger les intérêts des enfants du défunt.
Plusieurs dispositifs juridiques existent pour encadrer cette délicate question, incluant le testament, la donation-partage, et l'assurance-vie, chacun offrant des solutions pour sécuriser les parts de chacun tout en veillant sur le conjoint survivant.
L'importance d'un dialogue ouvert et fréquent au sein de la cellule familiale ne saurait être sous-estimée, et le recours à la médiation familiale peut s'avérer bénéfique pour désamorcer les potentielles tensions. Il est fortement conseillé de solliciter l'expertise d'un notaire ou d'un avocat spécialisé en droit de la succession pour concevoir et affiner une stratégie de transmission du patrimoine adaptée à votre situation unique.
Ne repoussez pas l'organisation de votre succession. Prendre dès aujourd'hui les mesures adéquates pour la protection de vos proches permet d'assurer une transition sereine et juste pour tous, consolidant ainsi l'harmonie et la stabilité financière de votre famille recomposée.
Pour bénéficier de conseils personnalisés et adaptés à votre situation, prenez rendez-vous.
Pour aller plus loin, consultez mon guide sur la transmission de patrimoine, ou lisez les articles suivants :
Dans l'univers complexe d'une famille recomposée, la préparation de sa succession revêt une importance capitale. Plusieurs stratégies permettent de naviguer entre les écueils :
Au sein d'une constellation familiale recomposée, plusieurs dispositifs se révèlent essentiels pour protéger les intérêts du conjoint survivant et des enfants. La consécration matrimoniale assure une protection optimale, offrant un cadre pour des donations entre conjoints et la possibilité de léguer des biens par testament, que ce soit en usufruit ou en pleine propriété.
L'ajustement du régime matrimonial, à travers des aménagements tels que la clause de préciput ou la constitution d'une société d’acquêts, renforce les prérogatives du partenaire survivant.
De plus, les assurances-vie et la stratégie de démembrement — l'usufruit attribué au conjoint et la nue-propriété à la descendance — s'avèrent être des solutions profitablement stratégiques.
Face à l'éventualité d'un remariage, la législation prévoit que le conjoint rescapé hérite d'une portion au quart en pleine propriété du patrimoine du défunt, tandis que les enfants de ce dernier se voient attribuer les trois quarts restants à parts égales. Si le défunt laisse derrière lui un univers sans descendance, l'intégralité de la succession est dévolue au conjoint survivant.
Quant aux enfants nés d'une précédente union, ils ne bénéficient pas du quart revenant au nouveau conjoint, part qui est destinée à être transmise aux héritiers de celui-ci à son propre décès.
La dimension de la part revenant au conjoint survivant oscille en fonction de la composition de la famille au moment du décès :
Lorsque le défunt, les biens immobiliers, ou les héritiers ont des points d'ancrage dans différents pays, la succession prend une dimension internationale, compliquant le processus successoral. Que le défunt résidait hors France avec des biens dans l'Hexagone, ou que les héritiers vivent éloignés des biens français à hériter, les enjeux s'accumulent.
Face à ces défis, dont la détermination de la loi applicable - loi du pays où se situe l'immeuble pour les biens immobiliers, et loi de la dernière résidence du défunt pour les mobiliers -, il est essentiel de maîtriser les règles. Cela évite les erreurs et contentieux, en matière d'identification des héritiers, de leurs droits, et de fiscalité.
Notre exploration vous éclaire sur les démarches administratives, l'impact fiscal spécifique aux successions internationales, et les approches pour optimiser la fiscalité et planifier la succession à l'échelle mondiale.
Une des premières et des plus importantes démarches à entreprendre dans le cadre d'une succession internationale est l'identification de la loi applicable.
Cette étape est capitale pour définir qui sont les héritiers légitimes et quelles sont leurs parts. Habituellement, c'est la loi du dernier domicile habituel du défunt qui s'applique. Cependant, si le défunt a fait un choix déclaré dans son testament en faveur de la loi de son pays d'origine, cette dernière prévaut.
Il est important de noter que pour ce qui est des biens immobiliers, ils suivent la loi du pays où ils se situent, et pour les biens mobiliers, la loi du dernier domicile du défunt est appliquée.
Ce principe assure une résolution sans accroc des conflits de juridictions et assure que la succession est réglée de manière fidèle à la volonté du défunt.
La récolte des documents nécessaires constitue une phase déterminante du processus de succession internationale. Il est exigé des héritiers qu'ils compilent une variété de documents, parmi lesquels les actes de naissance et de mariage, le testament du défunt (le cas échéant), les certificats de décès et tout document pertinent relatif aux biens du défunt.
Un certificat d'héritier ou une attestation successorale peut être nécessaire pour attester de la qualité d’héritier.
Ces documents sont en général obtenus auprès des autorités compétentes du pays où la succession est ouverte. Dans le contexte de l'Union européenne, le certificat successoral européen peut s'avérer extrêmement utile, car il est reconnu et a le même effet dans tous les pays membres, évitant ainsi des procédures complémentaires.
Dans le dédale de la succession internationale, les autorités locales et consulaires tiennent un rôle fondamental.
Pour régler la succession, les héritiers peuvent avoir à se tourner vers les tribunaux ou les notaires du pays où le défunt avait sa dernière résidence. Au sein de l'Union européenne, les héritiers ont également la possibilité d'adresser l'affaire devant les tribunaux du pays d'origine du défunt si un tel choix a été explicitement exprimé dans son testament et que toutes les parties y consentent.
Les administrations consulaires offrent aussi un soutien inestimable, en aidant notamment à rassembler les documents nécessaires ou en facilitant la communication entre les différentes parties localisées dans divers pays. Par ailleurs, dans l'UE, la reconnaissance et l'exécution des décisions judiciaires se voient simplifiées grâce à l'uniformité des règlements, fluidifiant ainsi la démarche pour les héritiers.
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Dans le cadre d'une succession impliquant plusieurs pays, le calcul de la fiscalité devient un enjeu majeur. Cette détermination est influencée par des éléments tels que le domicile fiscal du défunt ainsi que l'emplacement des biens.
Généralement, on applique le principe de territorialité selon lequel les biens immobiliers sont taxés dans le pays où ils sont localisés, tandis que les biens mobiliers suivent la législation fiscale du pays de résidence du défunt. En France, si le défunt était domicilié fiscalement en France, les héritiers paient des impôts sur l'ensemble de l'héritage perçu, peu importe la localisation des biens. A l'inverse, si le défunt vivait à l'étranger mais que les héritiers résident en France et qu'ils y ont vécu plus de cinq ans sur les dix dernières années, ils seront également taxés sur l'intégralité des biens, y compris ceux situés hors de France.
Les conventions fiscales internationales se révèlent essentielles pour prévenir la double imposition lors des successions internationales.
Elles permettent de déterminer quel pays a le droit de taxer en se basant sur la résidence fiscale du défunt et sur l'emplacement des biens. Par exemple, une convention peut stipuler que seul le pays où se trouve un bien immobilier peut l'imposer, alors que les biens mobiliers sont taxés dans le pays de résidence du défunt. Ces accords internationaux proposent souvent des dispositifs pour éviter la double taxation, comme la méthode du crédit d'impôt ou celle de répartition exclusive.
La méthode du crédit d'impôt offre la possibilité de soustraire les impôts payés à l'étranger des impôts dus dans le pays de résidence fiscale, tandis que la méthode de répartition exclusive limite l'imposition de certains biens à un seul pays.
En France, la gestion de la fiscalité des successions internationales est guidée à la fois par les accords internationaux et par la législation nationale. En l'absence d'accord, les principes du droit interne prennent le dessus, ce qui peut conduire à des situations de double imposition. Le pays s'est doté de conventions avec une quarantaine d'États, facilitant la détermination des droits d'imposition et l'évitement de la double taxation.
USA La situation aux États-Unis se caractérise par sa complexité, les règles variant fortement d'un État à l'autre. Bien que des conventions existent pour prévenir la double imposition, leur application peut différer sensiblement. Les biens immobiliers sur le sol américain sont notamment sujet à l'imposition à la fois par l’autorité fédérale et par l’État où le bien se trouve.
Royaume-Uni La fiscalité des successions au Royaume-Uni est déterminée par la résidence fiscale du défunt et l'emplacement des biens. Le pays dispose d'accords avec plusieurs États pour limiter la double imposition. Les biens situés sur le territoire britannique sont taxés localement, tandis que ceux à l'étranger suivent la législation du pays de localisation, excepté en cas de stipulation contraire dans une convention fiscale.
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La sélection de la loi régissant votre succession est un pivot important dans la planification d'une succession internationale. Habituellement, la législation du dernier domicile du défunt prévaut, toutefois, il est possible de privilégier la loi de sa nationalité via testament.
Cette alternative peut significativement influencer la fiscalité et la répartition des biens. Opter pour la loi de la nationalité pourrait par exemple contourner certaines limitations ou taxes spécifiques au pays de résidence.
Il est primordial d'analyser les accords fiscaux et les dispositifs légaux successeurs des territoires concernés pour une organisation optimale.
Le montage des actifs dans une perspective de réduction fiscale joue un rôle essentiel dans le cadre d'une succession internationale. Des approches comme la donation de la nue-propriété, l'adaptation du régime matrimonial, ou la souscription à des assurances-vie se révèlent particulièrement bénéfiques.
À titre d'exemple, la donation de la nue-propriété d'un bien immobilier en France, tout en conservant l'usufruit, facilite le transfert de ce dernier au nu-propriétaire à votre décès, ce qui optimise la fiscalité à prévoir.
Les assurances-vie, en outre, permettent de léguer des capitaux exempts de droits de succession. Le dispositif Dutreil rend possible la transmission d'une entreprise familiale avec une réduction considérable des droits dus, avantage non négligeable pour les affaires familiales.
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La complexité inhérente aux successions transfrontalières rend indispensable le recours à un conseiller spécialisé en droit et fiscalité internationale. Ces professionnels sont capables de vous orienter à travers le maillage législatif et fiscal de différents pays, d'éviter les cas de double imposition et de peaufiner votre planning successoral.
Un juriste expert en successions internationales peut vous éclairer sur des stratégies de transmission adaptées et vous informer sur la conformité d’utilisation de trusts et d’assurances-vie vis-à-vis des normes fiscales internationales.
Ils sont également en mesure de prendre en charge les démarches déclaratives auprès des administrations fiscales, tant françaises qu'étrangères, ainsi que de valider le dénouement de la succession, en accord avec les estimations de valeur et les obligations fiscales, comme l'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en France.
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Gérer une succession qui dépasse les frontières nationales est un défi de taille, qui requiert une compréhension approfondie et un soin particulier. Les règles civiles et fiscales interviennent de manière simultanée, rendant essentiel l'identification de la loi successorale pertinente et la navigation habile à travers les méandres de la fiscalité internationale pour esquiver les pièges de la double imposition.
En France, par exemple, le traitement fiscal de la succession varie en fonction du dernier domicile fiscal du défunt. Ainsi, si le défunt résidait fiscalement en France, l'ensemble de ses actifs, qu'ils soient meubles ou immeubles, sont taxés. Pourtant, si son lieu de résidence n'était pas la France, seuls les biens situés sur le territoire français sont concernés par cette imposition.
Des stratégies d'allègement fiscal, à l'instar de la donation de la nue-propriété des biens immobiliers, l'ajustement du régime matrimonial, ou encore la mise en place de contrats d'assurance-vie, peuvent alléger de façon significative la charge fiscale. L'expertise d'un professionnel spécialisé en droit et fiscalité internationale s'avère indispensable pour concevoir et mettre en œuvre ces stratégies, assurant ainsi une gestion optimale et conforme aux normes législatives en vigueur.
L'ampleur et la complexité des successions internationales ne doivent pas vous dissuader. Prendre les devants, en faisant appel à un conseiller juridique compétent et en élaborant avec soin votre planification successorale, vous permettra de sécuriser votre patrimoine et de veiller aux intérêts de vos héritiers.
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Dans l'Union Européenne, une succession internationale est organisée sous l'égide du Règlement (UE) N° 650/2012. Cet ensemble législatif définit principalement que le droit applicable et la juridiction compétente sont déterminés selon le lieu de résidence habituelle du défunt avant son décès. Les héritiers ont la faculté de préférer le droit du pays de leur nationalité, à condition d'un choix explicitement formulé.
Le Certificat européen de succession (CES) est un instrument simplifiant la reconnaissance des droits des héritiers dans l'ensemble des États membres, sans nécessiter de procédures additionnelles. Néanmoins, il est à noter que le Danemark et l'Irlande demeurent hors du champ d'application de ce règlement, s'appuyant sur leurs législations nationales propres.
Dans le cadre d'une succession ayant des liens transnationaux, le droit normalement applicable est celui de l'État où le défunt avait son lieu de résidence habituelle au moment de son décès, conformément au règlement (UE) n° 650/2012. Il est toutefois possible pour le défunt d'avoir préalablement désigné le droit de son pays de nationalité comme applicable à sa succession, pourvu que cette décision soit clairement exprimée dans une disposition testamentaire ou équivalent.
Pour revendiquer un héritage à l'international, le premier pas consiste à identifier précisément les actifs concernés, tels que les propriétés immobilières, les comptes en banque ou encore les portefeuilles d'investissements. La consultation d'un avocat spécialisé en successions internationales peut s'avérer essentiel pour manœuvrer à travers les lois et régulations locales.
Il est essentiel de rassembler tous les documents nécessaires, incluant le testament et le certificat de décès, en s'assurant de leur conformité avec les exigences légales du pays concerné. La déclaration d'un héritage obtenu à l'étranger suit une procédure spécifique et doit être effectuée auprès des autorités fiscales compétentes dans les délais impartis, afin d'optimiser la situation fiscale de l'héritage et d'éviter d'éventuelles doubles impositions.
Lorsqu'il s'agit de déclarer un héritage obtenu de l'étranger, en particulier en France, les héritiers doivent soumettre une déclaration de succession dans un délai maximal de 12 mois suivant le décès, si celui-ci a résidé hors du territoire français. Cette démarche administrative est à réaliser auprès du service des impôts des non-résidents.
Il est capital d'identifier avec précision la législation applicable, généralement celle du dernier domicile du défunt, ou celle d'un État avec lequel il avait des liens particulièrement forts, pour une meilleure gestion des obligations fiscales et légales liées à l'héritage.