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Comment se payer avec une holding ?
Noun Partners, cabinet d'accompagnement en stratégie patrimoniale, vous propose 3 options efficaces pour mieux savoir comment se payer avec une holding.
Cet article s’adresse aux dirigeants et entrepreneurs qui souhaitent optimiser leur rémunération grâce à une holding :
- Dirigeants de TPE et PME qui réalisent plus d’1 million d’euros de CA ;
- Entrepreneurs et fondateurs d’entreprises à fortes marges et CA récurrent (SaaS, services) ;
- Solopreneurs et professionnels libéraux qui réalisent plus de 100 000€ de CA annuel.
Noun Partners : au cours des 3 dernières années, nous avons accompagné plus de 120 dirigeants. Ses dirigeants ont été accompagnés dans la mise en place de leur stratégie de rémunération. Nos clients gagnent en moyenne 32 000€ par an (+35%), et jusqu’à 78 000€ par an (+68%).
Cet article contient l’essentiel de ce que vous devez savoir si vous souhaitez optimiser votre rémunération grâce à une holding. Mais aussi si vous vous questionnez sur la rémunération optimale du dirigeant via sa holding.
La création d’une holding offre des avantages en termes juridiques, fiscaux et de gestion. S’il s’agit autant d’atouts pour optimiser le fonctionnement de la société-mère, la question de la rémunération du gérant de la holding se pose.
Quels sont les intérêts d’un chef d’entreprise d’opter pour ce statut ?
Comment se rémunérer dans le cadre d’une holding ?
Découvrez ci-après les réponses claires et précises vous permettant d’optimiser votre investissement.
Qu’est-ce qu’une holding ?
Commençons par évoquer ce qu’est une holding.
L’activité commerciale à proprement parler est exercée par ces dernières. De l’autre côté, la maison-mère assure une unité de direction et de surveillance.
L’objectif d’un tel regroupement est d’investir financièrement dans les filiales du groupe et de consolider les actifs.
Par ailleurs, il peut y avoir une réduction appréciable de la charge fiscale. Cette réduction à lieu lorsqu'une holding détient un minimum de 95 % des parts des sociétés intégrées. Les pertes subies par une filiale sont compensables par les bénéfices réalisés par une autre filiale !
L’imposition sur les sociétés est ainsi rééquilibrée au niveau du groupe, offrant un avantage appréciable en matière d’optimisation fiscale.
Comment se payer avec un holding lorsque l’on est gérant ?
La constitution d’une société holding est aussi avantageuse pour le chef d’entreprise.
Celui-ci dispose de trois options pour retirer de l’argent de son affaire :
- se faire rémunérer (rémunération et accessoires à la rémunération)
- encaisser des dividendes
- faire un mix des deux
Option 1 : recevoir une rémunération
La holding a la possibilité de facturer des management fees aux sociétés-filles.
Il s’agit d’une forme de rémunération pour la prestation économique ou d’assistance fournie par le gérant.
Cette solution est envisageable dans un seul cas. Le cas où la société-mère est juridiquement désignée comme responsable du management de sa ou de ses filiales.
Ce type de revenus est soumis à la TVA. Celle-ci est déduite de l’exercice fiscal sous réserve de pouvoir attester de la nature de la prestation de service.
Les avantages pour le dirigeant de se faire rémunérer
Se faire rémunérer permet de bénéficier d’une protection sociale et de cotiser pour ses droits à la retraite. Les deux principaux avantages à percevoir une rémunération sont les suivants :
- Cela permet au dirigeant de recevoir un revenu stable et régulier, même si le groupe ne dégage aucun bénéfice.
- Sur le plan fiscal, cette solution dispense du versement des plus-values sur les droits sociaux et sur les distributions de dividendes.
L’inconvénient de la rémunération pour le gérant
Côté inconvénient, la perception d’une rémunération est sujette à imposition dans la catégorie des traitements et des salaires.
Elle ne permet donc pas de profiter du prélèvement forfaitaire unique (PFU), comme c’est le cas pour l’encaissement de dividendes.
Option 2 : encaisser des dividendes
Lorsqu’une holding réalise des bénéfices, le cash à distribuer peut-être encaissé sous forme de dividendes à hauteur de 70 %.
Le gérant peut alternativement choisir de recevoir sa part en actions.
La perception des dividendes est assujettie à l’impôt. Le choix est possible entre d’une part le barème progressif et d’autre part le PFU à 30 %.
À noter qu’il existe un abattement fiscal de 40 % sur le montant versé avant calcul de l’assiette fiscale. Ce qui donnera lieu à une augmentation du capital social de la société-fille. Le montant sera ainsi déduit.
Les avantages de percevoir des dividendes
Un actionnaire qui est en même temps salarié d’une autre entreprise ne cotise qu’une seule fois pour sa protection sociale. Tout cela en plus des avantages fiscaux.
Précisons néanmoins que cela ne s’applique pas au statut de gérant majoritaire. Le second avantage de prendre ses dividendes est de rentabiliser son investissement au capital du groupe.
L’inconvénient de la perception de dividendes
Le dirigeant ne reçoit de dividendes qu’en cas de réalisation d’un exercice bénéficiaire. Dans le cas où il ne possède pas la totalité du capital social de la maison-mère.
S’il s’agit d’un actionnaire minoritaire, l’inconvénient se situe en termes d’absence de protection sociale et de cotisation retraite.
Option 3 : se payer avec une rémunération et des dividendes
La troisième option consiste à mixer rémunération et dividende.
Elle est intéressante pour un dirigeant associé qui ne perçoit pas d’autres revenus en parallèle.
Elle permet de se libérer en partie des deux inconvénients ci-dessus évoqués. Le premier est de réduire l’assiette d’imposition personnelle en diminuant le montant de la rémunération.
Quant au second, il permet d’assurer une ressource financière même en cas d’exercice fiscal déficitaire.
Ajoutons à cela que cette solution alternative constitue un juste milieu. Ce juste milieu est entre les termes de cotisations et de bénéfices des prestations sociales et vieillesse.
Les avantages de mixer rémunération et dividende
Opter pour une telle solution permet au dirigeant d’une holding de bénéficier des avantages cumulés de chacune des deux ressources, comme évoqué ci-dessus.
Mieux encore, cette troisième option permet de valider ses trimestres de retraite sans trop cotiser. Il suffit de prendre 150 SMIC horaire par trimestre pour en bénéficier !
De plus, la protection sociale s’applique à 100 % sur toutes les autres couvertures.
L’inconvénient de se faire rémunérer tout en touchant des dividendes
Cette solution doit être étudiée au regard de la situation personnelle de chaque actionnaire, majoritaire ou associé.
Il convient de tenir compte de divers paramètres :
- le stade d’accomplissement de la carrière professionnelle ;
- l’anticipation de bénéfices substantiels durant ladite carrière ;
- le statut juridique de la filiale et la charge financière qu’elle peut ou non supporter…
Noun Partners vous accompagne pour mieux vous payer avec une holding
C’est donc au cas par cas qu’il convient de mener une analyse approfondie. Il faut évaluer chaque besoins et souhaits d’un dirigeant de holding.
Pour être efficace et pérenne, cette démarche doit aussi être effectuée au regard des possibilités financières. Mais aussi, par rapport aux perspectives de résultat des sociétés-filles, comme de la maison-mère.
L’objectif est d’aboutir au meilleur arbitrage qui puisse être sur le double plan de l’entreprise et de son chef. Il faut ajuster le meilleur point d’équilibre entre se faire rémunérer et percevoir des dividendes. Tout cela sans oublier le levier de l’épargne salariale.
Le tout s’inscrivant dans un cadre fiscal optimisé, sans que cela nuise à la couverture sociale, ni à la protection retraite.
C’est ce que vous propose de réaliser le cabinet de conseil parisien NOUN Partners.
Notre expertise s’emploie à élaborer une stratégie fiscale et patrimoniale personnalisée qui réponde précisément à vos attentes.
Celle-ci consiste en une modulation de trois types de revenus : immédiats, de remplacement et complémentaires.
Prenons deux exemples d’optimisation de rémunération pour illustrer la démonstration :
- Pour un revenu de 100 K€, la meilleure solution réside dans le choix d’une imposition sur le revenu. Tout cela, bien sûr dans le cadre d’une SAS.
La rémunération globale avec cotisation retraite s’élève alors à 73 201 €.
- Le résultat diffère lorsque l’on considère un revenu de 200 K€.
Dans cette hypothèse, la solution à privilégier est celle du salaire + dividendes au prélèvement forfaitaire unique. Cette option permet de dégager une somme de 131 034 €, cotisation retraite incluse.
Faites comme la plupart de nos clients français en demandant un diagnostic offert de votre situation.
Le cabinet Noun Partners accompagne plus de 300 dirigeants d’entreprise ou indépendants, dont plus de 95 % d’entre eux se déclarent satisfaits !