Notre guide : comprendre l'impôt sur les plus-values de cession d’actions
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Vous détenez des actions et vous envisagez de les céder pour optimiser votre épargne ou diversifier votre portefeuille financier ?
Vous serez vraisemblablement soumis à un impôt sur les plus-values réalisées au moment de céder vos actions ou vos parts sociales.
Dans cet article, je vous explique les implications fiscales liées à la cession de ces actifs, et notamment à l’imposition de vos gains.
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L'impôt sur les plus-values de cession d'actions et/ou de parts sociales est un impôt prélevé sur le gain réalisé lors de la vente des droits sociaux.
Lorsque vous vendez des actions ou des parts sociales à un prix supérieur à celui auquel vous les avez acquises, la différence entre le prix de vente et le prix d'achat constitue une plus-value.
Cette plus-value est soumise à l'impôt sur le revenu en France.
La cession d'actions concerne les sociétés telles que les SAS ou SASU. En revanche, la cession de parts sociales concerne les sociétés comme les SARL, EURL ou SCI.
La fiscalité des plus-values sur cession d'actions a évolué en 2018.
Avant 2018, le régime fiscal sur les plus-values de cession d'actions et de parts sociales en France s’appuyait sur un taux d’imposition progressif (barème progressif). Des abattements étaient également accordés lors d’une certaine durée de détention.
En 2018 a été introduit le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), également appelé "flat tax".
La fiscalité des plus-values a été simplifiée, mais également rendue plus stricte dans certains cas.
Ainsi, les titres acquis après 2018 sont soumis par défaut au PFU, avec possibilité d’opter pour le barème progressif. En revanche, les titres acquis avant le 1er janvier 2018 sont imposés selon le barème progressif.
Les plus-values issues de la cession d'actions et de parts sociales, réalisés par des particuliers directement ou par l'intermédiaire d'une personne interposée ou d'une fiducie, sont soumises à l'impôt sur le revenu. Sont imposables :
Le PFU, mis en place en janvier 2018 est désormais le régime fiscal par défaut pour les plus-values de cession de valeurs mobilières et droits sociaux des particuliers.
Il s'élève à un taux global de 30%, incluant l'impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux :
Ce système de “flat tax” simplifie le régime fiscal et encourage l'investissement en bourse en offrant un cadre fiscal plus prévisible et moins complexe pour les investisseurs.
Ce régime s’applique à toutes les cessions listées dans la partie précédente.
Soulignons à nouveau la particularité du PEA dont les plus-values sont exonérées d’impôt dans le cas d’une détention de plus de 5 ans.
Peut-être que cette option est la plus avantageuse pour votre situation ? N’hésitez pas à prendre contact avec moi pour dresser un bilan de votre situation.
La dérogation à l'application du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), également appelée "barème progressif", permet aux contribuables de choisir d'être imposés selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu plutôt que de bénéficier du taux forfaitaire du PFU.
Les contribuables ont la possibilité d'opter pour cette option s'ils estiment qu'il est plus avantageux pour leur situation fiscale.
L’un des avantages de ce système est qu’il offre des abattements pour durée de détention, sous certaines conditions.
Comment fonctionne le barème progressif ?
Les abattements pour durée de détention sont applicables uniquement si l'option pour le barème progressif est choisie. Ils réduisent l'assiette taxable de la plus-value réalisée.
Ces abattements visent à encourager la détention à long terme des titres et se présentent comme suit :
Cet abattement s'applique aux titres acquis avant 2018. Il est de 50% pour une détention de 2 à 8 ans et de 65% au-delà de 8 ans.
Un abattement peut être renforcé dans certains cas. Voici les deux principaux cas d’application de l'abattement renforcé :
Les taux d’abattements renforcés sont les suivants :
L'abattement est uniquement déduit du montant de la plus-value assujettie à l'impôt sur le revenu. Il ne concerne pas le calcul des prélèvements sociaux ou du revenu fiscal de référence.
Maintenant que vous avez compris le cadre général de l’imposition des plus-values de cession en France, voyons comment est calculée la plus-value.
Le calcul de la plus-value d'une action est la différence entre son prix de vente et son prix d'achat. Mais pour obtenir le montant réel, certains ajustements sont nécessaires :
Il faut soustraire du prix de vente tous les coûts associés à la cession des actions, comme les frais de courtage ou les commissions.
De la même manière, les frais liés à l'achat des actions (frais de courtage, droits de garde) doivent être déduits du prix d'achat pour déterminer le coût réel d'acquisition des titres.
La plus-value est donc la différence entre le prix de vente net (après déduction des coûts de cession) et le prix d'achat net (après déduction des frais d'acquisition).
Attention !
Les frais et charges liés à l'acquisition et à la cession peuvent varier en fonction de votre courtier et du type de transaction. Renseignez-vous soigneusement auprès d’un professionnel avant de réaliser ces opérations : prenez RDV.
Prenons un exemple.
Supposons que Jean-Pierre a acheté des actions pour 10 000 €, avec des frais d'achat de 200 €, et qu’il les revend pour 15 000 €, avec des frais de vente de 300 €.
La plus-value serait calculée comme suit :
Si vous réalisez une moins-value (c'est-à-dire que le prix de vente est inférieur au prix d'achat), celle-ci peut être déduite des plus-values réalisées sur d'autres titres la même année ou les années suivantes.
Une fois que vous avez calculé vos plus-values et compris le régime d'imposition applicable, l'étape suivante est de les déclarer aux autorités fiscales.
En France, cette déclaration est un processus annuel qui doit être effectué avec précision pour assurer la conformité fiscale. La déclaration 2024 de vos revenus perçus en 2023 débutera en avril 2024.
La gestion efficace de vos plus-values de cession d'actions nécessite de l’anticipation et une réflexion sur les options les plus adaptées à votre situation.
Voici quelques stratégies et conseils pour optimiser votre situation fiscale :
Il n'existe pas de réponse universelle sur le choix entre le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) et le barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Chaque option présente des avantages et des inconvénients qui dépendent de la situation financière et fiscale individuelle de chaque contribuable.
Exemple de stratégie efficace adaptée à la situation du contribuable
Voyez par exemple quelle est l’option la plus avantageuse pour Thierry qui part à la retraite et souhaite céder les parts de sa PME, sachant qu’il réalise une plus-value de 800 000€.
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La plus-value est calculée en soustrayant le prix d'achat net (prix d'achat plus frais d'acquisition) du prix de vente net (prix de vente moins frais de cession).
Les abattements pour durée de détention vont de 50% à 85% pour les titres acquis avant 2018, si l’abattement est renforcé.
Oui, toutes les plus-values doivent être déclarées, quel que soit leur montant, pour assurer la conformité fiscale.
Oui, il est possible de compenser les plus-values avec les moins-values réalisées la même année ou les années suivantes. Cette stratégie s’appelle "harvesting tax losses".
Conservez tous les documents justificatifs, tels que les relevés de courtage, notes de frais, et attestations de transactions.
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