Expatriation et Exit tax 2025 – dirigeant et holding
Découvrez une stratégie fiscale et patrimoniale sur-mesure qui vous profite au niveau professionnel et personnel.
Déjà plus de 230 entrepreneurs accompagnés
Découvrez une stratégie fiscale et patrimoniale sur-mesure qui vous profite au niveau professionnel et personnel.
Déjà plus de 230 entrepreneurs accompagnés
En vue de lutter contre l’évasion fiscale, la France a mit en place un mécanisme d’« exit tax ». Afin d’éviter que des personnes transfèrent leur domicile fiscal à l’étranger dans le but de céder leurs participations et d’éviter l’imposition française.
Ainsi au moment de l’expatriation, les plus-values latentes sur les valeurs mobilières et droits sociaux, qui rentre dans le champ de ce dispositif, sont en principe soumises à la fiscalité françaises.
Toutefois, le contribuable peut bénéficier d’un sursis de paiement automatique ou sur demande expresse.
L’exit tax est un dispositif de lutte contre l’évasion fiscale. L’exit tax vise à éviter que des contribuables ayant accumulé des plus-values importantes sur des titres en France ne s’expatrient dans le but d’échapper à l’imposition française lors de la cession de ces titres.
Institué en 2011 puis réformé en 2019, ce mécanisme permet d’imposer les plus-values latentes au moment du transfert de la résidence fiscale hors de France. Toutefois, des aménagements sont prévus, comme le sursis d’imposition et le dégrèvement afin d’éviter une taxation immédiate en l’absence de vente effective des titres.
L’exit tax concerne les personnes physiques qui ont été domiciliées fiscalement en France pendant au moins 6 des 10 années précédant le départ, et détiennent directement ou indirectement, au jour du départ :
Ce dispositif concerne donc principalement les dirigeants, fondateurs de start-up, détenteur de holdings patrimoniales ou de comptes-titres d’une valeur importante
Le mécanisme vise :
A noter que les actions reçues dans le cadre de management package peuvent également être concernées.
En revanche ne sont, a priori, pas concernés :
Le montant de l’Exit tax est calculé en prenant en compte la plus-value réalisée au moment du départ de France. Il s’agit donc de la différence entre la valeur d’acquisition des titres et la valeur au jour du transfert de résidence fiscale hors de France.
Pour un titre acheté ou souscrit pour 100 000 € et dont la valeur à été multiplié par 10 au moment du départ de France, soit 1 000 000 €, la plus-value soumise à l’Exit tax sera donc de 900 000 €.
La plus-value réalisée après le changement de résidence fiscale ne sera pas soumise au dispositif.
En principe l’impôt est calculé et due sur la plus-value latente au jour du départ de France selon le régime fiscal applicable :
ou, sur option, au barème progressif après application d'un abattement pour durée de détention (50%,65% voire 85% dans certains cas)
• Prélèvements sociaux de 17,2%
• Contribution Exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) de 3% à 4%
Si en principe l’imposition sur les plus-values latente est immédiatement exigible, il existe la possibilité de bénéficier d’un sursis d’imposition.
Lorsque vous transférez votre domicile fiscal hors de France, l'impôt sur les plus-values latentes est en principe immédiatement exigible. Toutefois, vous pouvez bénéficier d'un sursis de paiement qui suspend cette obligation fiscale jusqu'à la survenance d'un événement entrainant son expiration.
Il est possible de profiter d’un sursis automatique si vous vous installez dans :
- Un Etat membre de l’UE, ou
- Un Etat ayant conclu avec la France une convention d’assistance mutuelle au recouvrement de l’impôt.
Pays éligibles hors UE : États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie, Suisse, Japon, Singapour, Brésil, Mexique, Maroc, Maurice, et plus de 70 autres pays.
Formalité : Déclaration 2074-ETD à déposer l'année suivant le départ.
Pour les destinations non couvertes par le sursis automatique, vous devez :
· Déposer une déclaration 2074-ETD 90 jours avant le départ
· Désigner un représentant fiscal en France,
· Fournir des garanties pour assurer le recouvrement de l’impôt théorique
Le sursis de paiement prend fin et l’impôt en sursis devient immédiatement exigibles dans différents cas :
Si l'événement concerne seulement une partie des titres, seule la partie de l'impôt liée à cette fraction devient exigible.
A noter qu’en cas de démembrement, si seule la nue-propriété ou l’usufruit est cédé ou donné, uniquement la part correspondante de l’impôt devient exigible.
L'imposition établie lors du changement de résidence fiscale, peut bénéficier d'un dégrèvement ou d'une restitution. Peu importe que le contribuable ait bénéficié ou non du sursis d'imposition.
Il est notamment possible de bénéficier d’un dégrèvement dans les cas suivants :
Le défaut de dépôt entraine l’exigibilité immédiate de l’impôt.
En principe, la plupart des conventions internationales prévoient que les plus-values d’actifs mobiliers sont imposables dans l’Etat de la résidence sauf dispositions particulières notamment en ce qui concerne les participations substantielles (généralement supérieure à 25% du capital).
Pour éviter de payer une situation de double imposition, en France et dans le nouveau pays de résidence, l’impôt payé à l’étranger peut être déduit de l’impôt français, sous certaines conditions :
Le montant de l’impôt étranger est alors imputé sur l'impôt français à proportion du rapport entre l'assiette définitive de l'impôt calculée in fine en France dû en France et l'assiette de l'impôt acquitté hors de France.
Prenons un exemple d’un dirigeant quittant la France pour aller s’installer à l’étranger avec une plus-value latente de 5 M€ sur sa participation dans la start-up qu’il a cofondée.
L’impôt sur cette plus-value sera calculé au moment du départ de France selon la fiscalité en vigueur soit environ 1 675 K€ (Flat tax de 30% + CEHR de 4%).
Il pourra bénéficier du sursis d’impostion automatique ou sur demande express en fonction de l’Etat d’expatriation. En revanche, s’il décide de céder sa participation dans le délai de 2 ans suivant son départ, l’impôt français en sursis sera immédiatement exigible.
En cas d’impostion dans l’Etat de résidence de la plus-value, il pourra imputer l’impôt étranger correspondant à cette plus-value sur son impôt français. En revanche, la plus-value réalisée depuis le départ sera en principe imposée uniquement dans l’Etat de la résidence.
Si ce dirigeant décide finalement de céder sa participation après un délai de 5 ans, l’impôt français sera dégrevé et il ne sera imposé, en principe, que dans l’état de la résidence.
A noter que ce délai aurait été de 2 ans si sa participation avait été inférieure à 2.57 M€ au moment du départ).
En fonction du nouvel Etat de résidence, ce départ de France pourra permettre de profiter d’une fiscalité plus avantageuse.
Profitez d’une consultation offerte de 15 minutes pour découvrir une stratégie sur-mesure qui maximise vos revenus tout en protégeant votre patrimoine.
prendre rendez-vousDécouvrez 5 stratégies fiscales déjà appliquées avec succès.
Dans ces cas concrets, vous verrez :
- Plus de 10 optimisations concrètes et actionnables
- Comment structurer votre activité pour payer moins
- Les stratégies fiscales qui génèrent le plus d’économies
Recevez le guide en 1 clic :