Dévolution Successorale : Comprendre les Règles et Procédures Légales
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La dévolution successorale est l’un de ces termes juridiques que l’on redoute sans toujours le comprendre. Pourtant, il s’agit d’une étape incontournable dans la transmission du patrimoine.
C’est elle qui détermine qui hérite dans le cadre d’une succession selon la loi ou selon la volonté du défunt.
En France, la dévolution successorale est strictement encadrée pour protéger les proches et garantir une répartition juste du patrimoine.
Elle traduit un équilibre entre liberté et devoir, entre la volonté individuelle et les obligations familiales.
Comprendre son fonctionnement, c’est non seulement anticiper l’avenir, mais aussi prévenir les conflits et optimiser la transmission de ses biens.
La dévolution successorale désigne le processus légal de transmission du patrimoine d’une personne décédée à ses héritiers.
Elle peut s’opérer de deux manières :
L’objectif de la dévolution successorale est d’assurer une continuité patrimoniale : les biens, droits et obligations du défunt ne disparaissent pas, ils sont transférés à ses successeurs légitimes.
Le Code civil encadre cette transmission pour garantir l’équité entre héritiers et préserver ce que l’on appelle la réserve héréditaire, c’est-à-dire la part minimale du patrimoine qui revient obligatoirement à certains héritiers : les héritiers réservataires (souvent les enfants ou, à défaut, le conjoint).
Le reste du patrimoine constitue la quotité disponible, que le défunt peut librement attribuer à la personne de son choix.
Cette organisation repose sur des principes de préservation du devoir familiale. La succession est un droit protégé.
Ce tiers peut être une autre personne de sa famille voire un proche sans lien de parenté.
Si d’un point de vue juridique cela est possible, il faudra malgré tout prendre en compte l’aspect fiscal. Une transmission entre personne n’ayant pas de lien de parenté est taxé à 60%.
La dévolution légale s’applique lorsqu’aucun testament n’a été établi.
Le Code civil prévoit alors une hiérarchie entre les héritiers, selon le lien de parenté avec le défunt.
Lorsqu’un conjoint survivant est présent, la répartition dépend de la composition de la famille. Le conjoint ne peut pas être totalement de la succession. La loi protège sa position, tout en préservant les droits des enfants.
Si le défunt laisse un conjoint et des enfants issus du couple, le survivant a le choix entre :
Les enfants se partagent alors la nue-propriété des biens si le conjoint opte pour l’usufruit. Ce mécanisme garantit la protection du conjoint tout en préservant la part des enfants.
Il est possible d’étendre les droits du conjoint survivant avec une donation entre époux, aussi appelé donation au dernier vivant. Cela permettra de rajoute des options pour le conjoint survivant :
- ¼ de la pleine propriété de l’actif successoral et les ¾ en usufruit ;
- la quotité disponible en pleine propriété ;
- la faculté de cantonnement, c’est-à-dire la possibilité de ne prélever que certains biens ou droits dans la succession.
A noter que le conjoint survivant concerne uniquement les personnes mariées. Les partenaires de pacs ne bénéficient pas des mêmes droits. En effet, si vous êtes pacsé sans prévoir de testament, le partenaire survivant n’aura aucun droit dans la succession. Il est donc impératif de prévoir un testament dans ces cas-là.

Hypothèses :
· Couple marié sous le régime de la séparation de biens
· Deux enfants communs
· Prédécès de Monsieur à l’âge de 75 ans, soit une valeur de l’usufruit de 70%

Si le défunt a eu des enfants d’une autre relation, le conjoint survivant ne dispose plus que d’un droit au quart en pleine propriété.
Cela évite les déséquilibres entre fratries, tout en maintenant une protection minimale pour le conjoint.
En l’absence d’enfants, le conjoint recueille l’ensemble de la succession, sauf présence de parents vivants.
Dans ce cas, les parents peuvent revendiquer un quart chacun, et le conjoint hérite du reste.
Exemple concret :
Jean décède en laissant son épouse et deux enfants communs.
Sa femme choisit l’usufruit sur tous les biens. Elle pourra jouir des biens transmis et en percevoir les revenus, mais les enfants en détiennent la nue-propriété.
À son décès, ils deviendront pleins propriétaires, sans droits de succession supplémentaires.
Lorsque le défunt n’était pas marié, la loi établit un ordre strict de priorité :
Le droit de représentation joue ici un rôle clé : si un enfant est décédé avant son parent, ses propres enfants héritent à sa place.
Exemple :
Marie, veuve, laisse un fils décédé et deux petits-enfants. Ces derniers héritent collectivement de la part qui aurait dû revenir à leur père.
Le notaire est le garant du bon déroulement de la succession.
Il établit l’attestation de dévolution successorale, document officiel qui désigne les héritiers et les droits de chacun.
Ce document, souvent exigé par les banques ou les compagnies d’assurance, atteste juridiquement de l’identité des successeurs.
Pour ce faire, le notaire vérifie :
Il établit ensuite un acte notarié qui officialise la dévolution et autorise la transmission effective des biens.
Si un différend survient entre héritiers, ou si la succession est complexe (entreprises, biens à l’étranger, indivision), le notaire peut saisir le tribunal judiciaire.
Le juge tranchera les litiges relatifs à la validité d’un testament, à la part des héritiers ou à la liquidation du patrimoine.
En France, la dévolution légale s’applique automatiquement s’il n’existe pas de testament ou d’accord successoral.
Le patrimoine est alors réparti selon les règles du Code civil, sans intervention de la volonté du défunt.
Cependant, il est possible d’aménager ou de contourner partiellement cette règle, grâce à des instruments juridiques spécifiques.
Les exceptions possibles
A noter que l’assurance-vie est un autre moyen de contourner les règles de dévolution successorale.
En effet, les capitaux décès d’une assurance-vie sont transmis au décès de l’assuré hors succession et en fonction de la rédaction de la clause bénéficiaire.
Sa rédaction est libre et permet de désigner n’importe quels proches dans les quotités souhaités (sauf primes manifestement exagérée portant atteinte à la réserve héréditaire).
L’attestation de dévolution successorale est un document officiel délivré par le notaire. Elle atteste de la qualité d’héritier et permet d’accéder aux comptes, biens et contrats du défunt.
Le notaire inscrit ensuite la succession au registre des successions, garantissant la transparence et la traçabilité du processus.
Anticiper sa succession, c’est avant tout protéger ses proches et préserver l’harmonie familiale.
Chez Noun Partners, nous accompagnons nos clients à chaque étape de la dévolution successorale, en conciliant pédagogie et projection chiffrée.
Nos équipes vous guident dans le choix de la meilleure stratégie : succession légale, testamentaire.
Chaque situation familiale étant unique, nous élaborons des solutions sur mesure, adaptées à votre patrimoine, vos objectifs et vos valeurs.
Nous aidons nos clients à réduire les frais de succession grâce à une planification patrimoniale stratégique réalisée en amont.
Plus le sujet de la transmission est évoqué tôt, plus les possibilités d’optimisation sont larges et efficaces : rédaction d’un testament, donation, assurance-vie, structuration du patrimoine de manière globale, etc.
En cas de succession complexes, ou conflictuelle ou d’héritiers multiples, Noun Partners peut vous permettre de vous accompagner pour trouver des solutions et surout anticiper les conflits avant qu’ils n’arrivent.
Nous structurons des solutions afin de préserver l’unité familiale tout en sécurisant les aspects fiscaux et juridiques.
En conclusion, la dévolution successorale n’est pas qu’un processus juridique : c’est un acte de transmission et de continuité.
Elle incarne le lien entre les générations, le passage d’un patrimoine mais aussi d’une histoire, de valeurs et d’intentions.
Anticiper sa succession, c’est choisir la paix plutôt que le hasard, c’est protéger ses proches des incertitudes et préserver l’harmonie familiale.
C’est aussi une manière de donner du sens à son patrimoine, en décidant comment et à qui il sera transmis.
Chez Noun Partners, nous transformons la complexité du droit successoral en une stratégie claire et humaine, où chaque décision reflète vos valeurs et votre vision.
Notre mission : vous aider à organiser, optimiser et apaiser la transmission de votre patrimoine, pour que demain reste une continuité naturelle, et non une rupture.
La dévolution successorale désigne le processus juridique qui organise la transmission du patrimoine d’une personne décédée à ses héritiers.
Elle détermine qui hérite, de quoi et dans quelles proportions, selon les règles du Code civil ou les volontés exprimées dans un testament.
En d’autres termes, c’est le cadre légal qui assure la continuité du patrimoine, en veillant à ce que les biens du défunt soient transférés dans le respect de la loi et de la famille.
La dévolution successorale correspond à l’ouverture de la succession et à la désignation des héritiers.
Elle peut être :
Oui, elle est obligatoire. La loi prévoit alors une dévolution légale (ab intestat), qui détermine automatiquement l’ordre des héritiers et la part de chacun.
Toutefois, une personne peut adapter ou anticiper cette répartition à travers un testament, une donation entre époux.
Ces dispositifs permettent d’aménager la succession tout en respectant la réserve héréditaire, c’est-à-dire la part minimale revenant aux héritiers protégés.
Pour obtenir une attestation de dévolution successorale, il faut s’adresser à un notaire.
Ce professionnel établit un acte officiel confirmant l’identité des héritiers et leurs droits sur le patrimoine du défunt. Cette attestation est indispensable pour débloquer les comptes bancaires, vendre un bien ou réaliser toute opération successorale.
L’ordre des héritiers est strictement défini par la loi française :
Lorsque l’un des héritiers est décédé avant le défunt, ses propres enfants héritent par représentation de la part qui lui revenait.
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